enluminure 1 PRÉSENTATION Livre d'Heures Atelier de Juan Mari, « l'Annonciation : Gabriel annonce la naissance du Christ à Marie », enluminure d'un Livre d'Heures, v.

enluminure 1 PRÉSENTATION Livre d'Heures Atelier de Juan Mari, « l'Annonciation : Gabriel annonce la naissance du Christ à Marie «, enluminure d'un Livre d'Heures, v. 1460-1475. Manuscrit espagnol en vélin, couverture de cuir protégée d'un velours d'origine, folios 13v-14r, 10,5 × 6,9 cm. Bibliothèque nationale des Pays-Bas, La Haye. © 1999 Koninklijke Bibliotheek, National Library of the Netherlands enluminure, décoration des livres, rouleaux et manuscrits anciens ; art d'orner ces ouvrages. Le mot miniature, qui est souvent employé dans un sens similaire, provient probablement de minium, le pigment utilisé traditionnellement pour rehausser les passages importants d'un texte ; cependant, la miniature désigne de manière plus générale une peinture de dimensions réduites destinée à décorer une petite boîte ou un bijou. 2 MATÉRIAUX ET TECHNIQUES Chroniques de Saint-Denis Considéré comme le plus grand peintre français de son temps, Jean Fouquet reçoit commande de nombreux manuscrits enluminés, notamment les Grandes Chroniques de France, sans doute exécutées pour Charles VII.Jean Fouquet, Remise des clefs de Laon à Hugues Capet, enluminure illustrant les Chroniques de Saint-Denis, v. 1458. Bibliothèque nationale de France, Paris. Bridgeman Art Library, London/New York Les pigments employés pour peindre les manuscrits ont diverses origines : certains, comme les ocres rouges, brunes ou jaunes sont de simples terres ; d'autres, de couleur orange, rouge ou brune, proviennent de gisements de métaux naturels ; d'autres encore sont extraits de pierres, comme le lapis-lazuli, de couleur bleue. L'azurite et la malachite, qui donnent respectivement du bleu et du vert, sont des carbonates de cuivre, mais on extrait aussi du bleu de plantes comme la guède ou l'indigotier. On obtient le blanc à partir de chaux, de plomb ou des cendres d'ossements d'oiseaux. L'orpiment, un sulfure naturel d'arsenic, et le safran donnent du jaune. Pacino da Bonaguida, Résurrection du Christ Résurrection du Christ, lettrine figurant la lettre A ; page enluminée d'un antiphonaire [recueil de chants utilisant la notation grégorienne] orné par un artiste de l'école de Pacino da Bonaguida, milieu du xiv e siècle. Église de Santa Maria, Impruneta (Toscane, Italie). Scala/Art Resource, NY L'enlumineur réduisait les pigments en poudre, puis les fixait sur le parchemin avec de la glaire, c'est-à-dire du blanc d'oeuf battu qu'il laissait reposer jusqu'à ce qu'il soit assez liquide pour être facilement appliqué au pinceau. Le travail de l'or se faisait au marteau, et le peintre en rehaussait l'aspect à l'aide de couches de craie ou de plâtre recouvertes d'argile. Les feuilles d'or étaient ensuite collées au parchemin au moyen de glaire, d'un enduit à base de gelée d'origine animale, de miel ou de sucre, et polies au brunissoir. Ptolémée, Géographie Représentation de l'astronome, mathématicien et géographe Ptolémée tenant à la main un globe céleste. Lettrine de la lettre C extraite de G&e...