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Egon SCHIELE, Autoportrait

Publié le 28/02/2010

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schiele
Elève à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne, l'artiste renonça à y suivre les cours en 1909, pour se rapprocher de Gustav Klimt dont il fut très apprécié et qui lui commanda plusieurs oeuvres. Par rapport au style décoratif de la Sécession viennoise, Schiele semble toutefois avoir plus d'affinités avec le langage des peintres expressionnistes comme Kokoschka et Kubin. Durant sa brève histoire artistique, puisque l'artiste meurt à 28 ans emporté par la grippe espagnole, Egon Schiele se lance dans une vaste production graphique, genre dans lequel le maître exprime le mieux la force inquiète qui caractérise tout son art. Parmi les tableaux et les aquarelles, ceux qui révèlent une intensité et un réalisme particulier sont les portraits, parmi lesquels nous pouvons mentionner celui de Poldi Lodzinsky (Winnipeg, Art Gallery) et divers autoportraits (Vienna Kunsthistorisches Museum ; Madrid, coll. Thyssen-Bornemisza). Son installation à la campagne, d'abord à Krumau en Bohème, puis à Nuellengback, rapprocha l'artiste de la peinture paysagiste. Pendant la guerre, en revanche, Schiele reproduisit plusieurs scènes de bataille. Son mariage avec Edith Harms, en 1915, procura à Egon Schiele une plus grande sérénité qui se reflète dans les oeuvres exécutées au cours des années qui précèdent sa mort, en 1918. Parmi ses travaux, rappelons le portrait de sa femme et La famille, tous deux à Vienne, Österreiche Galerie.
 
Egon Schiele
Peintre expressionniste autrichien (né en 1890, mort en 1918) dont la plupart des oeuvres représentent le visage ou le corps humain. La tonalité érotique de plusieurs de ses toiles ou gravures lui valut un séjour en prison.
A l'origine peintre paysagiste, il fut fortement influencé par l'Art Nouveau, notamment par Gustav Klimt, et développa un style linéaire sinueux aux couleurs vives
 


schiele

« Schiele, Egon (Tulln, 1890 - Vienne, 1918)Peintre autrichien. Etudiant à l'Académie de Vienne, il suscite l'admiration de Klimt, qui lui procure de nombreuses commandes.

Mais sonart, dramatique et populiste, est inconciliable avec les prémices esthétisantes de la culture de la Sécession.

Attentifà la leçon des expressionnistes, il se tourne bien vite vers des représentations de la réalité crue de l'homme, saisidans son conflit exacerbé entre la vie et la mort.

Des tableaux comme le Portrait de Poldi Lodzinsky (Winnipeg, ArtGall.), l'Autoportrait aux doigts écartés (Vienne, Historisches Mus.), le Prophète (New York, Marlborough-GersonGall.) ou l'Etreinte (1917, Vienne, Österreichische Gal.), tout en reprenant le point de vue frontal des œuvres deKlimt, réduisent l'espace à une sorte de vide tragique.

Plus qu'à la couleur, Schiele confie le soin d'exprimer sonangoisse à un trait coupant d'une netteté toute gothique - particulièrement efficace dans ses innombrablesaquarelles et dessins d'une tension hallucinée - et à une monumentalité inspirée par Hodler.

En 1918, une grandeexposition dans l'édifice de la Sécession viennoise lui assure, à la veille de sa mort, un succès tardif.. »

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