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Duchamp Marcel

Publié le 07/04/2019

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Duchamp Marcel Peintre américain d'origine française * 28.7.1887, Blainville, Seine-Maritime + 2.10.1968, Neuilly-sur-Seine

 

Les premiers tableaux de Duchamp témoignent de l'influence du fauvisme et de l'impressionisme. En 1910, il se tourne vers le cubisme, qu'il associe à l'idée futuriste de la représentation simultanée de mouvements successifs. L'une des toiles les plus célèbres de cette période est le \"Nu descendant un escalier\" (deux versions, 1911-1912). La \"Broyeuse de chocolat N° 2\" (1914) annonce les oeuvres ultérieures, ironiques et tendant vers l'absurde. De 1915 à 1923, il travaille à une composition majeure, \"La Mariée mise à nu par ses célibataires, même\". Rapidement, il se détourne de la peinture au profit de ce qu'il appelle les \"ready-made\", objets usuels arrachés à leur contexte originel et élevés au rang d'oeuvres d'art. En 1913, il réalise le premier exemple de ce type en montant la roue avant d'une bicyclette sur un tabouret en bois. Dans le même esprit, il envoie un urinoir à une exposition (\"Fontaine\", 1917). Il crée en outre de nombreux \"reliefs tournants\". Les positions théoriques de Duchamp, qui vont dans le sens d'un \"anti-art\" et d'un défi aux normes esthétiques traditionnelles, ont exercé une immense influence, à la fois sur les mouvements dadaïste et surréaliste, et sur les courants de l'avant-garde contemporaine, du pop-art à l'art conceptuel.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)DUCHAMP, Henri Robert Marcel (28 juillet 1887-2 octobre 1968) Artiste En 1905, Marcel Duchamp est refusé à l’Ecole des beaux-arts.

En mai et juin 1907 c’est au Salon des humoristes que, pour la première fois, quelques-uns de ses dessins sont exposés.

En 1908 trois de ses œ uvres sont au Salon d’automne.

Paradoxalement, c’est le refus du tableau Nu descendant un escalier au Salon des Indépendants qui décide de la singularité de sa carrière.

La même toile provoque, alors qu’elle semble prolonger les recherches plastiques qui sont celles des cubistes et des futuristes italiens, un scandale à l’exposition de l’Armory Show, à New York en 1913.

Il doit, pour vivre, accepter un emploi à la bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris.

Son attitude en déconcerte plus d’un lorsqu’en 1914 il achète, au Bazar de l’Hôtel de Ville de Paris, un porte-bouteilles et le signe, lui conférant ainsi le statut d’ œ uvre d’art. Dans le même temps, il commence à élaborer ce qui donnera corps quelques années plus tard au Grand Verre .

En 1915, Duchamp est à New York.

C’est là qu’il choisit, pour désigner les objets comme le porte-bouteilles l’expression “ ready-made ” (que l’on peut traduire en français par “ déjà fait ”).

En 1917 il propose pour œ uvre au salon de la Society of Independant Artists un urinoir signé R.

Mutt, qui est le nom du fabricant.

Le salon refuse.

A son retour en France, après l’armistice , le jeu d’échecs commence à prendre une place prédominante dans sa vie. Il fait à cette époque la connaissance du groupe dadaïste .

En 1920, de nouveau à New York, il se fait photographier par Man Ray sous l’identité féminine du personnage qu’il nomme Rose Sélavy.

Il cesse en 1923 de travailler au Grand Verre , qu’il laisse selon sa propre expression dans un état “ d’inachèvement définitif ” .

Radicalement provoquant, Duchamp ajoute des moustaches et une barbiche à une reproduction de la Joconde et donne pour titre à cette nouvelle œ uvre L.H.O.O.Q. Ses provocations et la pratique du jeu d’échecs font de Marcel Duchamp, par la remise en cause radicale des critères de l’esthétique, l’un des fondateurs de ce que l’art du XX e siècle appelle la “ modernité ”.. »

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