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«Description de l'Égypte» dans La musique égyptienne

Publié le 14/10/2013

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L'étude de « l'art musical « occupe de nombreux cha­pitres de la « Description de l'Égypte « disséminés dans plusieurs volumes. Passionné de musique vo­cale, Guillaume Villoteau s'est attaché à décrire la musique qu'il découvre en Égypte sous un angle à la fois historique, tech­nique et ethnologique. Il livre un état de cette cul­ture dans le pays au début du XIXe siècle.

« tère nullement belliqueux » des Égyptiens.

Villoteau s'intéresse ensuite à « la musique et au chantre­ ligieux en général, et en par­ ticulier au chant appelé eden ou ezân » : malgré l'interdic­ tion de Mahomet d'user de musique ou d'instruments, les musulmans psalmodient leurs prières et « entonnent même des hymnes en l'hon ­ neur du prophète et de ses saints ».

Ainsi l'heure de la prière est annoncée par les mouedden du haut des mina­ rets.

Ces chants « ont un ca­ ractère tout à fait original et différent de celui de tous les autres chants ».

Les Égyptiens célèbrent aussi l'anniversaire de la naissance des saints avec une ceremonie et des chants appelés mou/ed qui accompagnent une « proces­ sion aux flambeaux » rassem ­ blant de nombreuses confré­ ries ou forqarâ qui ont leurs chants et leurs drapeaux .

D'autres cérémonies pieuses, comme les zehr, réunissent les foqarâ dans les mosquées fondées par leurs patrons.

Ils se mettent en rond et tour­ nent ou s'élèvent sur la poin­ te des pieds en psalmodiant des chants.

Les concerts pieux, rapporte Villoteau, « n'ad- mettent point d'instruments de musique » et se déroulent en trois parties chantées ; les cérémonies dévolues aux en­ terrements comportent le chant des moqry, dont la pro­ fession « est de chanter de­ vant le corps des morts que l'on porte en terre » selon une mesure « plutôt vive que lente » et sans accents lugu­ bres, remarque Villoteau, tan­ dis que, derrière le cercueil,. »

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