DAVID jacques-Louis : La Douleur d'Andromaque

« DAVID jacques-Louis La Douleur d'Andromaque Né à Paris, 174H Mort à Bruxelles, 182') Les cinq ans d'études en Italie, de 177'i à 17HO, pendant lesquelles il dessina d'après les antiques, furent d'une importance capitale pour sa formation.

Néanmoins, il ne faut pas sous-estimer les influences de Michel-Ange et de Caravage (Saint Roch 17HO).

En 1781 le style évolue nettement vers le classicisme et il enthousiasme Diderot qui écrit dans ses "Salons" : "Il a de l'âme, ses attitudes sont nobles ...

il sait jeter une draperie et faire de beaux plis, sa couleur est belle sans être brillante." Le succès du Bélisaire de 1781 (musée de Lille) fit de David un chef d'école et son atelier, où commencent à se trouver de jeunes talents (Girodet), devient un des hauts lieux de l'art européen.

Avec Andromaque, son morceau de réception à l'Académie, on voit culminer l'influence de Poussin encore teinté cependant de références à Greuze.

Andromaque, symbole de l'amour conjugal, est assise au chevet d'Hector tué par Achille.

Astyanax.

son fils, se blottit contre elle, essayant de sa main de détourner le regard perdu de sa mère en quête d'une réponse céleste.

1783 Huile sur toile, 27'i x 203 cm Paris, Musée du Louvre. »