Dalí, Salvador - vie et oeuvre du peintre.
Publié le 15/05/2013
Extrait du document
«
de ses fantasmes sur le mode de « l’objectivation critique et systématique des associations et interprétations délirantes ».
Castration, putréfaction, voyeurisme s’exposent donc dans des images oniriques où des objets de la vie quotidienne sont
représentés sous des formes inattendues (montres molles), anamorphoses ou trompe-l’œil ( Jeu lugubre, 1929 ; Persistance de la mémoire, 1931).
Il produit aussi des objets et des poèmes ( Femme visible, 1930), et écrit deux scénarios pour Buñuel ( Un chien andalou, 1928 ; l’Âge d’or, 1930).
Cependant, la méthode paranoïaque dalínienne, exacerbée par un culte de la personnalité toujours plus en quête de spectaculaire et de provocation (admiration d’Hitler, puis ralliement à Franco, attrait pour l’argent) apparaît de plus en plus en
contradiction avec l’éthique et l’automatisme surréalistes.
Son travail s’oriente progressivement, à partir de 1936, vers un réalisme académique, sous-tendu par un constant délire déformant et macabre ( le Grand Paranoïaque, 1936).
Dalí travaille son image, devient l’archétype du surréaliste, tout en rompant
définitivement avec le groupe en 1939.
3 LE MYTHE DALÍNIEN
Accompagné de Gala, la première femme d’Éluard rencontrée en 1929, Dalí s’installe en 1940 aux États-Unis où il reste huit années.
À son retour en Espagne, il multiplie les coups d’éclat publicitaires et les déclarations fracassantes, épouse Gala en
1958.
Sa peinture, malgré une intense production, se renouvelle surtout grâce à une brillante maîtrise technique.
Elle s’inspire de diverses sources classiques, de thèmes religieux ( Christ de saint Jean de la Croix, 1951 ; Crucifixion, 1954), ou de
pratiques plus contemporaines, comme le pop art ou l’ action painting (voir expressionnisme abstrait).
Outre de très nombreuses peintures et lithographies, il aborde la sculpture en 1965, réalise des dessins de bijoux et crée des décors et des costumes pour le théâtre.
Deux grandes rétrospectives ont été consacrées de son vivant à son œuvre : en 1970-1971 au musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, puis en 1979-1980 au Centre Georges-Pompidou à Paris.
En 1974, Dalí crée son propre musée à Figueras,
où il meurt en 1989.
En 2001, un deuxième musée Dalí consacré aux objets et bijoux créés par l’artiste est ouvert à Figueras.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
Tous droits réservés..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Clemente, Francesco - vie et oeuvre du peintre.
- Pellan, Alfred - vie et oeuvre du peintre.
- Mathieu, Georges - vie et oeuvre du peintre.
- Le Parc, Julio - vie et oeuvre du peintre.
- Hantaï, Simon - vie et oeuvre du peintre.