Corrège, le - vie et oeuvre du peintre.

« Corrège (le), Noli me Tangere Alors qu'elle est restée seule, pleurant près du tombeau vide du Christ, Marie Madeleine aperçoit un homme qu'elle pense être le gardien du jardin.

Lorsqu'elle lui demande où il a mis le corpsdisparu, ce dernier se révèle à elle tout en lui enjoignant un « Noli me Tangere » (« Ne me touche pas »).

La toile du Corrège traitant de l'apparition de Jésus à Marie Madeleine présente unefemme partagée entre l'effroi et la soumission, tandis que le Christ annonce, par la position de son bras gauche, son Ascension imminente.Le Corrège, Noli me Tangere, v.

1525.

Huile sur toile,130 × 103 cm.

Musée du Prado, Madrid.Archivo Iconografico, S.A /Corbis Le Corrège réalise également au cours de sa carrière de nombreux tableaux religieux.

Il privilégie les représentations de la Vierge (notamment la Madone de saint François , 1514-1515, Gemäldegalerie, Dresde) qui lui fournissent l’occasion de décrire des scènes touchantes de douceur et de tendresse entre Marie et l’Enfant Jésus.

Le peintre traite par ailleurs avec beaucoup de bonheur les figures d’enfants et de chérubins dans nombre de ses toiles ( Vierge à l’Enfant avec le petit saint Jean , v.

1516, musée du Prado, Madrid).

Les scènes religieuses — couramment dotées d’une composition en oblique caractéristique de la manière de l’artiste ( Noli me Tangere , v.

1525, musée du Prado ; le Repos pendant la fuite en Égypte , 1525, galerie des Offices, Florence) — peuvent également se révéler porteuses d’une grande intensité dramatique ( la Déploration du Christ , Galleria Nazionale, Parme). 4. 2 Les peintures mythologiques Corrège (le), l'Enlèvement de Ganymède Jupiter, ayant pris l'apparence d'un aigle, enlève le jeune berger Ganymède.

Le mouvement expressif de l'enfant et la posture du chien mettent en avant la dimension dramatique de la scène.Latoile fait partie — avec Jupiter et Io qui se trouve dans le même musée — de la série des quatre tableaux des « Amours de Jupiter » que le duc de Mantoue Frédéric de Gonzague a offerts àCharles Quint en 1532.

L’Enlèvement de Ganymède a ensuite fait partie de la collection d’Antonio Perez, secrétaire d’État de Philippe II d’Espagne, puis de celle de Philippe II lui-même, et enfinde celle de Rodolphe II.

Ce tableau est aujourd’hui exposé dans la galerie d’art de Rodolphe II au Kunsthistorisches Museum de Vienne.

Deux des tableaux de cette série ont disparu lors dupillage de Prague par les Suédois en 1648.Le Corrège, l'Enlèvement de Ganymède, v.

1530.

Huile sur toile, 163,5 × 70,5 cm.

Gemäldegalerie, Kunsthistorisches Museum, Vienne.Erich Lessing/Art Resource, NY. »