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Confidences à Allah (De Saphia Azzeddine)

Publié le 17/05/2011

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   Mise en scène de Gerard Gelas      A L’Odyssée.        “Ce sont eux qui ont des pensées obscènes et c’est nous qui devrions nous couvrir ?”    1- Qui sont-ils ?    L’auteur, Saphia Azzeddine, est née au Maroc d’une mère normande et marocaine et d’un père marocain, et a grandi à Ferney-Voltaire. Bac littéraire, licence de sociologie, un an à Houston au Texas, elle travail un temps dans les pierres précieuses à Genève avant de devenir journaliste. Elle est également scénariste. Confidences à Allah est son premier roman.    Le metteur en scène, Gerard Gelas, Auteur, metteur en scène et directeur du théâtre du Chêne Noir, Gérard Gelas a fondé cette compagnie emblématique d’Avignon en 1967. Sociétaire de la société des Auteurs, son parcours, compte une soixantaine de créations dont le grand nombre de ses propres textes. Dès la première lecture de ce roman, Gérard Gelas décide de l’adapter pour le festival d’Avignon.    La comedienne, Alice Belaïdi, est issue des ateliers de pratique théâtrale du Théâtre du Chêne Noir, de 1999 à 2003. En 2004 (elle n’a que 16 ans), Gérard Gelas la choisit pour jouer l’adaptation de Mireille de Frédéric Mistral afin d’y tenir le rôle titre. Après cette première collaboration, Gérard Gelas lui propose un rôle dans On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et, enfin la consécration avec Confidences à Allah, qui lui vaut le pris de la critique 2009 comme révélation féminine et le Molière 2010 dans la catégorie Révélation théâtrale féminine.   

« tenir le rôle titre.

Après cette première collaboration, Gérard Gelas lui propose un rôle dans On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset et, enfin la consécration avec Confidences à Allah,qui lui vaut le pris de la critique 2009 comme révélation féminine et le Molière2010 dans la catégorie Révélation théâtrale féminine. 2- Que nous raconte la pièce ? Confidence à Allah c'est d'abord le premier roman de Saphia Azzedine.L'histoire d'une petite bergère maghrébine, Jbara, prostituée puis femmed'imam qui se confie à Allah, seul confident dans ce monde qui ne veut pasd'elle.

Jbara lui raconte sa vie misérable, entre son père ignorant et brutal quila traite en servante, les hommes qui la traitent en objet, sa découverteprogressive du pouvoir de la beauté, la prostitution, la prison, le désird'ailleurs… Confidences à Allah est un monologue fiévreux, un témoignage surl'oppression des femmes, mais aussi le portrait d'une jeune fille résolue àexister par elle-même, et qui ne se soumettra pas. 3- Espace scénique et espace dramatique L'espace scénique est la zone de jeu utilisée par les acteurs.

Quelquefois, ils'agit simplement d'un plateau de théâtre, parfois les acteurs débordent duplateau et viennent jouer dans la salle.

Ce n'est pas le cas dans cette pièce,car l'espace scénique s'étend uniquement sur un espace délimité qui lui-mêmen'occupe pas entièrement « la scène conventionnelle » du théâtre del'Odyssée.

Ici le rapport scène/salle est présent pendant quasiment toute la représentation car l'actrice s'adresse entièrement a sont public, comme le titre l'indique confidence a Allah mais enréalité aussi a nous, confidence, aveu et découverte d'un monde qui est le sien.

Tour à tour elle s'adresse au ciel(Allah), mais aussi a nous constamment en nous expliquant, décrivant sa situation, ses conditions de vie, une sorted'autobiographie.

La scène s'étend sur un espace délimité par une estrade muni d'une barre de métal et de rideauxnoires.

Nous pouvons donc parler d'espace dramatique qui représente la scène, qui est un lieu scénique est propiceà plusieurs lieux dramatiques.

Ici nous retrouvons deux grands espaces à savoir la partie avant scène et la partiesur l'estrade.

Ces deux espaces étaient en réalités le même lieu, seulement lorsque l'actrice était sur l'estradec'était pour raconter, se remémorer des moments douloureux ou même agréable mais aussi pour imiter d'autrespersonnages.

Tandis que la partie avant scène c'est la parole présente, lorsque l'actrice s'adresse à nous.

C'estdeux espaces, représentent a eux seuls différents espaces dramatiques, a savoir La campagne dans sa maison,dehors, en ville, dans une boîte à striptease, dans sa chambre de bonne, dans le jardin, dans la cuisine… Plusieurslieux s'offre donc a nous.

Ici nous avons un espace dramatique hors-scène, en effet c'est l'espace que j'appelleraide l'espoir de la jeune fille, l'espace du bus.

Chaque jour elle nous explique qu'elle regarde passer un bus, qu'elleaimerait prendre pour partir à la ville.

Ce bus on ne le voit pas, seulement on l'entend et l'actrice le pointe du doigtlorsqu'il passe, de plus une lumière blanche vient accentuer côtés Cour l'apparition de ce bus.

Mise a part cetespace dramatique, la comédienne ne sort de la scène que pour couper cours à la conversation, changer decostumes, ou parfois même pour pleurer, en effet a certain moment elle se servait de ses passage de faiblesse pourabandonner la scène et faire une pause pour elle-même mais aussi pour le spectateur dans ce monologue.

Mise àpart cela, ces sorties n'avaient pas de réelle signification.

Par la même occasion nous n'avons pas de réelle entréeset sorties de plateau, car l'actrice ne sort jamais vraiment de la scène, elle reste sur scène est change uniquementde lieux pour poursuivre ses péripéties.

Là où nous pouvons peut-être envisager de parler d'entrée et de sortie c'estlorsqu'elle quitte le champ de vision des spectateurs pour se glisser derrière les rideaux noir et réapparaître quelquesseconde plus tard.

La distinction des différents lieux scéniques et dramatique ne se fait pas par la mise en scène enelle-même car celle-ci ne représente en réalité aucun espace particulier, ni même lieu visuellement pour lespectateur, c'est l'actrice elle-même qui précise l'endroit où elle se trouve, qui décrit même parfois ce qui l'entour anous de nous faire notre propre mise en scène imaginaire, notre propre décor fictif.

Nous n'avons aucune confusionentre la scène car la scène et la scène et la salle est la salle.

Cet aspect permet de garder cette découverte d'unmonde qu'on ne connaît pas sous son vrai jour, le faite qu'elle reste distante montre sa peur du monde, sonappréhension et surtout nous donne envie de suivre chaque mots qu'elle prononce car le texte est le seule lien quinous permet de rester attentif à l'actrice et à son jeu. 4- Scénographie Le décor de cette pièce représente un théâtre de convention voir même mimétisme, autrement dit par opposition authéâtre d'illusion, les éléments sont plus abstraits, ont une fonction plus symbolique, et les objets et lieux peuventêtre détournés de leurs fonctions habituelles.

Ici, les objets ne sont pas vraiment détournés, ils gardent leursfonctions habituelles.

Seulement deux lieux qui représentent a eux seuls plusieurs lieux ne peut être un décorréaliste.

Sur cette scène vide, Elle joue notamment avec une barre verticale qui rappelle celle des strip-teaseuseset qui sert tour à tour à abriter sa tente dans le désert avant de se transformer en boîte de nuit.

Les pans de tissussont eux aussi utilisés aussi bien comme tchador que comme drap ou murs...

Ces draps noirs peuvent être perçuscomme un symbole de renfermement, de cloison.

Qui l'empêcherai de découvrir le monde, mais aussi de se découvrir. »

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