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Carjat, Étienne - photographes et photographie.

Publié le 18/05/2013

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Carjat, Étienne - photographes et photographie. 1 PRÉSENTATION Carjat, Étienne (1828-1906), photographe français, qui a constitué un « Panthéon parisien « en réalisant des portraits de célébrités artistiques et politiques de son époque. 2 LES DÉBUTS PARISIENS Né à Fareins (Ain), issu d'une famille modeste, Étienne Carjat arrive à Paris à l'âge de dix ans. Dès sa prime jeunesse, il apprend le dessin, et se passionne également pour le théâtre -- il épousera plus tard une actrice. En 1848, le jeune homme de vingt ans affirme ses convictions politiques en prenant part au « Printemps des peuples «, un vaste mouvement révolutionnaire européen. Auteur de vaudeville, journaliste (illustrateur, caricaturiste), il s'initie à la photographie en 1858 avec Pierre Petit, photographe de talent. En 1861, il fonde le Boulevard, un hebdomadaire culturel de format in-folio de huit pages, dont il est le rédacteur en chef. Des poètes comme Victorien Sardou et Charles Baudelaire y publient des vers, et Victor Hugo des extraits des Misérables (1862...

« D’autres écrivains défilent devant son objectif, tels Émile Zola, Alexandre Dumas, Paul Verlaine, le jeune Arthur Rimbaud à dix-sept ans, ainsi que les peintres Camille Corot, Honoré Daumier, Eugène Delacroix, Gustave Courbet et le compositeur Gioacchino Rossini.

Passionné de théâtre, il photographie aussi de nombreux acteurs et actrices, souvent en costume de scène, tels la jeune Sarah Bernhardt dans Ruy Blas de Victor Hugo (1872), Frédérick Lemaître, Mounet-Sully ou le mime Deburau fils représentant les sept péchés capitaux (1861-1865).

Parmi ses clients figurent également de grands hommes politiques comme Jules Ferry et Léon Gambetta, symboles d’une république farouchement anti-bonapartiste. Carjat, Arthur Rimbaud Étienne Carjat, Arthur Rimbaud (1871).

Photographie.Bettmann/Corbis Dans les années 1860, Étienne Carjat voit son œuvre couronnée lors d’expositions à Londres (1861 et 1862), Berlin (1865) et Paris (1863, 1864, 1867).

Nombre de ses portraits sont publiés, entre 1876 et 1884, dans la Galerie contemporaine, littéraire, artistique. En 1883, il publie un recueil de poésie (Artiste et Citoyen — lamento du photographe). Il photographie sans doute jusqu’à une époque tardive, mais vieillit seul et oublié, écrivant jusqu’à sa mort des échos et des chroniques pour le Figaro ou la Gazette de Paris. 4 CARJAT / NADAR, ENTRE AMITIÉ ET CONCURRENCE On ne peut penser la vie et l’œuvre d’Étienne Carjat sans évoquer celle de Félix Nadar, dont la notoriété a éclipsé celle de Carjat et des autres grands portraitistes du XIXe siècle.

Carjat rencontre Nadar en 1854.

Ils sont de la même génération, leurs idées politiques sont très proches et ils partagent l’intimité des mêmes personnages, qui se font portraiturer par l’un et l’autre.

Mais Carjat, plus introverti, manque d’intérêt pour l’aspect commercial de ses entreprises et, surtout, son fonds photographique d’atelier a disparu.

Il ne reste que quelques plaques au collodion.

Ce que l’on connaît de lui est, en grande partie, constitué de cartes de visite. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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