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CAPRICCIO de Clémens Krauss et Richard Strauss (résumé & analyse)

Publié le 30/09/2015

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Cette pièce, qui avait été primitivement conçue pour servir d’introduction à un autre opéra de Richard Strauss, est en quelque sorte son testament musical. Sous le prétexte d’une conversation se déroulant dans un salon français vers 1775 — c’est-à-dire à l’époque ou Glück entreprit sa réforme théâtrale — il y expose ses idées personnelles sur la poésie et la musique dans l’opéra.

CAPRICCIO

« Conversation musicale » en un acte, de Clémens Krauss et Richard Strauss. Musique de Richard Strauss.

 

Créée à Munich le 28 octobre 1942.

« RÉSU MÉ : C ette p1ece, qui avait été primitivement conçue pour servir d'Introduction à un autre opéra de Richard Strauss, est en quel­ que sorte son testament musical.

Sous le prétexte d'une conver­ sation se déroulant dans un salon français vers 1775 -c'est-à­ dire à l'époque ou Glück entreprit sa réforme théâtrale -il y expose ses idées personnelles sur la poésie et la musique dans l'opéra.

PERSONNAGES : LE COMTE (bar) FLAMAND, un musicien (t) OLIVIER, un poète (bar) LA ROCHE, directeur de théâtre (b) MONSIEUR TAUPE, le souffleur (t b) -UN CHANTEUR ITALIEN (t).

LA COMTESSE MADELEINE, sœur du Comte (s) CLAIRON, actrice (a) UNE CHANTEUSE ITALIENNE (s).

Neuf petits rôle-s masculins.

Deux danseurs, trois musiciens.

Pas de chœur.

ANALYSE : AcTE UNIQUE.

Un salon, dans les environs de Paris.

Au lever du rideau, le poète Olivier (bar) et le musicien Flamand (t) suivent attentivement la fin de l'audition d'un sextuor à cordes* qu'on exécute dans le salon voisin, puis ils échangent quelques coups d'épingle.

Leur discussion sur la priorité de la parole ou de la musique se pour­ suit avec le Directeur La Roc he (b), qui s'était endormi durant l'exécu­ tion du sextuor.

Tous trois se retirent aux fins d'activer les préparatifs des festivités prévues pour l'anniversaire de la Comtesse Madeleine, je une et jolie veuve dont Olivier et Flamand sont également épris.

La Comtesse (s) et le Comte (bar) entrent.

Leur conversation persi­ flante et spirituelle roule essentiellement sur le thème de la musique.

Le Comte demande à sa sœur de séparer, dans son admiration, l'œuvre elle même du musicien Olivier qui l'a créée.

Sur quoi, le Directeur, Flamand et Olivier reviennent.

Le Comte introduit Clairon (a), la brillante actrice, avec laquelle il répète immé­ diatement une scène parlée de la pièce composée par Olivier pour l'anniversaire de la Comtesse.

Cette pièce s'achève par un sonnet*, dont Flamand s'empare bientôt pour le mettre en musique.

Olivier proteste auprès de la Comtesse, dont il cherche à conquérir le cœur.

Flamand revient et s'installe au clavecin pour exécuter sa composition [SONNET : Kein Andrès, das mir so im Herzen loht ..

J.

La dis cussion du sonnet fait l'objet d'un TRIO.

La Roche, qui répète à côté. »

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