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Botticelli, Sandro - vie et oeuvre du peintre.

Publié le 15/05/2013

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Botticelli, Sandro - vie et oeuvre du peintre. 1 PRÉSENTATION Botticelli, Sandro (1445-1510), peintre florentin. Artiste de la première Renaissance florentine, au service de la famille Médicis, Sandro Botticelli est célèbre pour avoir produit nombre de ses oeuvres dans le contexte intellectuel et culturel de la cour de Laurent le Magnifique, alors considérée comme l'un des plus hauts lieux d'humanisme et d'érudition de l'époque. 2 LE BRILLANT ÉLÈVE DE FILIPPO LIPPI Né à Florence, Alessandro di Filipepi, dit Sandro Botticelli, se forme à l'orfèvrerie avant d'entamer l'apprentissage de la peinture auprès de Filippo Lippi. Il travaille ensuite dans l'atelier de Verrocchio (maître de Léonard de Vinci) et se montre particulièrement sensible, au cours de ses années de formation, à l'art du peintre et graveur Antonio del Pollaiolo. Vers 1470, Sandro Botticelli est à la tête de son propre atelier. De cette époque date l'Allégorie de la Force ou Fortitudo (1470, galerie des Offices, Florence), oeuvre commandée à l'artiste pour la décoration du tribunal de la Mercanzia de Florence -- les six autres vertus sont de la main des frères Polliaolo. Cette peinture est marquante pour la détermination imprimée au visage du modèle ainsi que pour le subtil jeu de drapé de son habit. Le même traitement des reliefs, soutenu par un dessin aux accents ciselés, se retrouve la même année dans les deux scènes de la vie de Judith et notamment dans le Retour de Judith à Béthulie (1470, galerie des Offices). 3 LE PEINTRE DU « BEAU « 3.1 Le portraitiste des Médicis La première partie de la carri&egrav...

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« Le traitement des thèmes religieux prend une nouvelle dimension dans la dernière partie de la carrière de Botticelli.

Celle-ci en effet est marquée par une importante crise spirituelle.

Au cours des années 1490, les Médicis sont chassés de Florence tandis que le moine dominicain Jérôme Savonarole prêche l’austérité et une stricte réforme des comportements de ses contemporains.

Le peintre se laisse bientôt séduire par les idées du prédicateur.

Les œuvres produites dans ces années, empreintes d’une tonalité plus grave, témoignent d’une intense ferveur religieuse. Les plus marquantes de ces réalisations sont la Pietà (1490, musée Poldi Pezzoli, Milan), dotée d’une composition d’une grande complexité, et la Nativité mystique (1501, The National Gallery, Londres).

Au cours de cette période sont également réalisées la Calomnie inspirée de l’œuvre d’Apelle (v.

1495, galerie des Offices), la Crucifixion (1500, Fogg Art Museum, Cambridge, Massachusetts) ainsi qu’une série de peintures illustrant des histoires de femmes célèbres : l’Histoire de Lucrèce (1496-1504, Isabella Stewart Gardner Museum, Boston) ou l’Histoire de Virginie (v.

1504, Accademia Carrare, Bergame ; Isabella Stewart Gardner Museum, Boston).

Ces peintures oublient toute référence à la culture humaniste et fournissent le témoignage de la tourmente spirituelle et du pessimisme grandissant qui habitent le peintre.

Ce dernier réalise de 1490 à 1497 un ensemble de dessins illustrant la Divine Comédie de Dante (bibliothèque Vaticane et Cabinet des Estampes de Berlin). 5 LA MANIÈRE DE BOTTICELLI Le style de Sandro Botticelli, dont la dimension mélancolique ne fait que se renforcer au fil des années, est continuellement servi par une grande maîtrise du dessin, par l’emploi de contours sinueux et de lignes ondulantes et fluides ainsi que par l’évocation de personnages dotés de canons allongés possédant une grâce et une élégance subtiles et raffinées.

Illustrant par ses phases contradictoires l’importance des conflits spirituels qui agitent l’Italie de la fin du XVe siècle, l’art de Botticelli exerce une influence directe sur la manière de son unique élève Filippino Lippi, le fils de son ancien maître. Filippino Lippi est sans doute le seul à s’inspirer de la touche de Sandro Botticelli, très vite oubliée au profit de la « manière nouvelle » proposée par des hommes tels que Léonard de Vinci, Michel-Ange ou Raphaël.

Le maître florentin du « beau » idéal a été redécouvert au XIXe siècle, notamment par les artistes britanniques se réclamant du mouvement préraphaélite. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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