BIOGRAPHIE Il y avait en Allemagne, à Dessau, au début du XVIIIe siècle, un petit juif du nom de Mendel, qui était maître d'école et qui craignait Dieu.
Publié le 17/10/2012
Extrait du document
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Lulli, tout d'abord sceptique quant à la réussite de cette entreprise, vit aussitôt le parti qu'il pouvait tirer de la situation; après une interminable plaidoirie et l'intervention personnelle de Colbert, il acquit le privilège en 1672.
Il lui fallut, là encore, la protection du roi, car une cabale montée par tous les compositeurs et soutenue par Molière faillit faire échouer le projet.
Brouillé avec son ancien collaborateur,
le Florentin s'associe avec le poète Quinault, s'adjoint l'architecte Vigarani pour les décors et les machines et fait édifier un théâtre, sur le terrain du Jeu de Paume, (Rue de Vaugirard).
L'inauguration a lieu le 15 novembre 1672 avec "Les Fêtes
de l'amour et de Bacchus·: formées de fragments tirés d'œuvres précédentes et liées par un
texte du poète.
Louis XIV qui n'avait pu assister à ce spectacle à cause d'un deuil récent se déplaça tout spécialement un an plus tard, pour honorer de sa présence le premier grand opéra
français "Cadmus et Hermione ".
Or Molière, on le sait, meurt brusquement après la quatrième représentation du "Malade
imaginaire".
Lulli, mettant à profit l'admiration qu'a suscitée sa dernière pièce, prie le souverain
de lui accorder la jouissance de la salle du Palais Royal qu'occupaient le comédien et sa troupe; le succès populaire et financier du musicien attise alors la jalousie de ses ennemis brimés par la sévérité du privilège (les théâtres de Paris n'avaient droit qu'à l'utilisation de deux voix et six
instruments à cordes).
Une cabale tente d'ébranler le triomphe d' "Alceste" (1674); on veut
forcer Lulli à abandonner son librettiste et, un soir que le Florentin dîne en compagnie d'une assemblée de poètes et de musiciens, les convives se lèvent menaçants: "Renonce à Quinault ou ~u es mort!".
Mais les caractères de La Fontaine, Boileau et Racine ne peuvent supporter longtemps l'intransigeance et les caprices du surintendant et ce dernier est tout heureux de
retrouver son poète favori pour un nouvel opéra 'Thésée" (1675).
Ensuite, viennent "Atys" (1676) et "Isis" (1677).
Trop savante, cette dernière composition est plus froidement accueillie par la critique; on lit alors dans "LE MERCURE GALANT": "Monsieur de Lulli ne peut être comparé à personne puisqu'il est le seul dont on voit la musique en France".
Cependant Quinault étant tombé en disgrâce auprès de Madame de Montespan, Lulli écrit, avec le concours de Thomas Corneille, "Psyché" (1678) et "Bellérophon" ( 1679).
Après avoir salué joyeusement la rentrée en grâce de son associé, le compositeur créera, chaque
année et jusqu'à sa mort, un opéra.
Ce sont: en 1680: "Proserpine"- en 1681 : "Le Triomphe de l'Amour" (Pastorale)- en 1682: "Persée "- en 1683: "Phaeton "- en 1684: "Amadis"- en 1685: "Roland"- et en 1686: "Armide et Galatée ".
LULLI est un homme riche et puissant il s'est élevé au plus haut degré de la fortune et de la gloire,
il a triomphé des pièges que lui ont tendus ses ennemis, écrasé sans scrupules tous ses rivaux.
Est-il enfin comblé? Point encore!
Sa dernière ambition est de devenir Secrétaire du Roi, fonction qui confère le titre de "Gentil homme".
LOUIS XIV qui a constamment besoin du Florentin pour rehausser l'éclat de ses Fêtes
et de ses réceptions, néglige l'hostilité de LOUVOIS à ce projet et satisfait le musicien en 1681.
Cinq années plus tard, le roi tombe malade: on doit l'opérer.
L'intervention ayant réussi, la guérison
du souverain est prétexte à de nombreuses réjouissances.
LULLI veut aussi marquer sa satisfaction
de voir son protecteur rétabli et donne en son honneur un "Te Deum" qu'il dirige lui-même, le 8 janvier 1687.
Dans le feu de l'action, il se blesse au pied avec la canne qui lui servait à battre la mesure.
La plaie s'infecte, la gangrène gagne rapidement la jambe, provoquant trois mois et
demi plus tard, le 22 mars 1687, le mort du compositeur.
Quelques épigrammes virulentes saluèrent sa disparition:
"S'il fust mort comme il l'a mérité
Nous en aurions
pu voir les cendres".
Quoi qu'il en soit les œuvres de Jean-Baptiste LULLI demeurent et le succès qu'elles remportent
encore de nos jours est la preuve irréfutable d'un immense talent.
LULLI ET SON !POQUE
Après la Fronde, la restauration monarchique commence.
LoJis XIV ayant trouvé trop mo deste le pavillon que son père avait fait construire à Versailles, charge les architectes Le Vau puis Mansart de l'agrandir, les peintres Le Brun et Mignard, les sculpteurs Girardon et Coysevox de pourvoir à son décor, et demande enfin à Le Nôtre de tracer les jardins.
Puis redoutant que l'éloignement du roi n'encourage le penchant des nobles pour l'indépendance,.
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