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Auguste Rodin

Publié le 13/06/2010

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auguste

Sculpteur français (1840-1917), qui donne à ses oeuvres une grande force psychologique, exprimée par leur texture et par leur modelé. Il est considéré comme le plus grand sculpteur du XIXème et du début du XXème siècle. Rodin naît à Paris le 12 novembre 1840. Refusé à l'Ecole des Beaux-Arts, il étudie l'art dans une école d'artisanat et au Louvre. Il travaille de nombreuses années pour d'autres sculpteurs, dont Ernest Carrier-Belleuse. Au début des années 1870, il collabore avec un artiste belge pour la sculpture architecturale de la Bourse de Bruxelles. En 1875, il voyage en Italie; il en revient profondément marqué par le traitement du mouvement et de l'action musculaire dans les oeuvres des grands sculpteurs de la Renaissance Donatello et Michel-Ange.

Rodin, Auguste

(1840-1917) Sculpteur français, représentant majeur de la sculpture. Son oeuvre est marquée par l'influence de divers courants artistiques : romantisme, naturalisme, symbolisme, art nouveau et même impressionnisme. Il se disait lui-même "gothique tardif" et voyait, dans les architectes des cathédrales, ses véritables maîtres.

Oeuvres majeures 

- les Bourgeois de Calais ;

- le Baiser ;

- Balzac ;

- Porte de l'enfer.

auguste

« Rodin naît à Paris le 12 novembre 1840.

En 1854, ses parents l'inscrivent à l'École de Dessin et de Mathématiques.

Ilcommence à modeler.

L'enseignement qu'il reçoit, complet, lie les diverses techniques artistiques et artisanales.L'École des Beaux-Arts l'écarte.

A vingt ans, il entre dans des ateliers pour y parfaire sa formation d'ornemaniste etde praticien.

En 1871, Rodin accompagne Carrier-Belleuse en Belgique, et s'y associe avec le praticien VanRasbourg.

Il sculpte les cariatides de la Bourse de Bruxelles, décore des hôtels particuliers.

Ses productions sontdans le style du temps.

Il ne s'y résigne pas.

En 1876, il part pour l'Italie, Florence et Rome.

Face à face avecMichel-Ange.

En 1877 il expose L'Age d'airain.

Calomnie et scandale.

On l'accuse d'avoir moulé sur le vif et on luireproche de manquer à la vraisemblance, par l'abus des creux et des bosses.

Rodin met en place une fragmentationdes plans, un bosselage que la lumière modèle.

Lumière courte, ombres ponctuées de reflets.

Rodin affirme : “Lorsque je modèle une figure, je conçois du même coup la nature et les êtres qui l'entourent.

”.

Le propos que,peut-être, lui a tenu un camarade d'atelier : “ Ne vois jamais les formes en étendue, mais en profondeur...

neconsidère jamais une surface que comme l'extrémité d'un volume, comme la pointe plus ou moins large qu'il dirigevers toi ” ne cesse pas de l'obséder.

Avec Rodin la statue n'est plus seulement un fragment, un accident de l'espacequi s'accommode à ce qui l'entoure, elle appartient à l'ordre du monde.

Selon Rodin, un sculpteur “ ...ne représentepas toutes les parties de ses personnages au même moment de la durée...

De cette manière, quand le spectateurpromène ses regards d'une extrémité à l'autre de mes statues, il voit se développer leurs gestes.

À travers lesdifférentes parties de mes œuvres, il suit les efforts musculaires depuis leur genèse jusqu'à leur complète éclosion.”.En 1892, il reçoit la commande du Balzac.

Rodin provoque de nouveau l'indignation.

Balzac est le redressement, lacambrure orgueilleuse d'un corps qui conduit le regard vers un visage massif, bosselé, minéral, inhumain.

En 1898,Rodin expose le contre-point formel et stylistique qu'est Le Baiser.

C'est toujours la même puissance païenne etcharnelle.

Par l'expression, la lumière, l'équilibre, l'espace, Rodin impose à la sculpture de n'être pas une “ statue ”.... »

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