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Astérix et Obélix renvoient aux Français leur propre image

Publié le 24/03/2019

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Les drôles de personnages imaginés par René Goscinny et Albert Uderzo se moquent avec humour du chauvinisme des Français et réinventent l'histoire de « nos ancêtres les Gaulois ». Astérix devient une des BD les plus lues d'Europe.

Les héros internationaux de BD après 1950

Les trois principaux héros d'Astérix : le druide Panoramix (à gauche), Astérix (en haut) et son inséparable ami Obélix

Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. La Gaule tout entière est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur ». L'introduction des différents volumes d'Astérix est depuis longtemps un classique. Les Gaulois, rendus invincibles par la potion magique de leur druide, reflètent de manière satirique l'état d'esprit des Français. Râleurs, querelleurs, chauvins, ils n'en sont pas moins décrits avec bienveillance. Avec une virtuosité absolue, les auteurs ironisent à grand renfort de jeux de mots sur les petits défauts des Français, se réfèrent à des événements historiques et aux particularités des divers peuples des pays dans lesquels voyagent Astérix et son glouton compagnon Obélix, le tout émaillé de citations tirées des classiques latins. Ce mélange assure à Astérix un public dans toutes les catégories d'âge.

 

Astérix fait ses débuts le 29 octobre 1959 dans le premier numéro de Pilote, un magazine de bandes dessinées. Les créateurs sont Jean-Michel Charlier, René Goscinny et Albert Uderzo, professionnels dans ce domaine depuis plusieurs années déjà. En 1961 paraît le premier album, Astérix le Gaulois; il se vend plutôt modestement, à 6 000 exemplaires. Le tirage du deuxième volume, l'année suivante, atteint déjà 20 000 exemplaires, et le troisième, en 1963, 40 000. Bientôt, le succès est si important que sur son numéro 300, Pilote ajoute en sous-titre Le magazine d'Astérix et Obélix. En 1966, le magazine L'Express consacre sa couverture au « phénomène Astérix >>, à la suite de quoi les ventes de Pilote augmentent de 20 %. L'année suivante, le tirage total des dix albums sortis jusqu'alors dépasse la

barre du million d'albums, et, en 1987, Astérix chez Rahazade se vend à 2 millions d'exemplaires.

« Les trois principaux héros d'As térix : le druide Panoramix (à gauche), Astérix (en haut) et son inséparable ami Obélix Astérix et Obélix renvoient aux Français leur propre image Les drôles de personnages imaginés par René Goscinny et Albert Uderzo se moquent avec humour du chauvinisme des Français et réinventent l'his toire de « nos ancêtres les Gaulois n.

As térix devient une des BD les plus lues d'Eur ope.

N ous sommes en 50 � avant Jésus-Chris t.

La � Gaule tout entière est occupée par les Romains ...

Toute ? Non ! Un villa ge peuplé d'irréduc­ tib les Gau lois résiste encor e et toujour s à l'envahiss eur».

L'intro­ duc tion des diffé rent s volu mes d'Astérix est depuis longtemps un clas sique.

Les Gaulois, rendus invincibles par la potion magique de leur druide, reflètent de manièr e satirique l'état d'esprit des Français.

Râ leur s, qu erel leurs, cha uvins , ils n'en sont pas moins décrits avec bienv eillan ce.

Avec une virtuosité ab solue , les auteur s ironi sent à grand renfort de jeux de mots sur les petits défauts des França is, se réfèrent à des événemen ts histo­ riques et aux particula rités des divers peuple s des pays dans lesquels voyagen t Astérix et son glouton compagnon Obélix, le tout émaillé de citations tirées des classiques latins.

Ce mélange assure à Astérix un public dans toutes les catégories d'âge.

As térix fait ses débuts le 29 octobre 1959 dans le premier numé ro de Pilo te, un magazine de bandes dessinées.

Les créateurs sont Jean-Michel Charlier, René Goscinny et Albert Uderzo, profes sionnels dans ce domaine depuis plusieurs an nées déjà.

En 1961 paraît le premier album, Astérix le Gaulois ; il se vend plutôt modestem ent, à 6 000 exemplair es.

Le tirage du deuxième volume, l'année suivante, atteint déjà 20 000 exem plaires, et le troisième, en 1963, 40 000.

Bientôt, le succès est si important que sur son numé ro 300, Pilote ajoute en sous­ titre Le magazine d'Astérix et Obélix.

En 1966, le magazine L' Exp ress consacre sa couverture au « phénomène Astérix >>, à la suite de quoi les ventes de Pilote augm entent de 20 %.

L'année su iva nte, le tirage total des dix albums sortis jusqu'a lors dépas se la barre du milli on d'alb ums, et, en 19 87, Astérix chez Rahazade se vend à 2 milli ons d'exemplaires.

Ce succès est essentiellement le fait de l'humour brillant et décapant de René Goscinny, qui écrit les scénarios d'Asté rix jusqu'à sa mor t, en 1977.

Parti aux États-Unis en 1945, il se forme aux studios Walt Di sney, mais se rend à l'évid ence : > René Goscinny (à gauche), l'auteur des scénarios, et Albert Uderzo, l'illustrate ur Il rentre pourtant en Europe avec la.

ferme intention de gagner dés ormais sa vie avec les bande s dessinées, et crée Dick Dicks, série pol icière qui se passe à New York.

Mais il s'aper çoit vite que le dessin n'est pas son fort et se concentre sur l'écriture.

Il obtient un premier succès en 1955 en faisant les textes de Lucky Luke, dessiné par Morris, qui existe depuis déjà huit ans.

Uder zo commence quant à lui sa carrièr e en 1945, en tant qu'illu s­ trateur intérimaire dans un studio de des sins animé s, et collab ore occa­ sionnellement avec Goscinny à partir de 1952.

Il maîtrise une impression­ nante palette de styles, et contribue égalem ent, en dehors d'Astérix, aux aventures de Michel Tangu y pour Pilote, dessiné cette fois-ci avec un trait réaliste.

Au bout de huit ans, il abandonne la série des Chevaliers du ciel, afin de pouvoir se consacrer entièrement aux habitants du petit vil lage gaulois.

A la mor t de Goscinny, Uderzo fonde les éditions Albert-René où il poursuit seul les aventures d'Astérix.

Les héros internationaux de BD après 1950 1950 Les Peanuts Créés par Charle s Monr oe Schulz , les Peanuts sont considérés comme la première band e dessinée « intelle c­ tuelle ».

Ses héros, Charlie Brown, petit garçon toujours malc hanceux et conscient de l'être, Snoopy, son chien philo­ sophe qui vit sur le toit de sa niche, Lucy, archétype de la femme américain e, et Linus, toujours accompagné de sa couverture, décrivent toutes les facettes de la vie américaine.

Sur tout appréciée par les adultes cultivés, cette BD a plus de 1 500 titres dans le monde.

1962 Barbare/la Au début des années 60 en France, les bandes dessinées commencent à s'ad resser exclusivement à un public adulte.

En 1%2, les aventures de l'astronaute Barbarella, créée par Jean-Claude Forest, font leur apparition dans V Magazine.

Elle possède les qual ités anatomiq ues de Brig itte Bardot et se contente de voyager dans l'univers à bord de son vaisseau en compagnie du robot Victor.

Deux ans plus tard parait un volume que la censure interdit aus sitôt.

En 1968, Roger Vad im porte Barbarel la à l'écran, avec Jane Fonda dans le rôle principal.

1973 Les Frustrés Clair e Br etécher fait de la nouvel le génération de lecteurs de BD les héros de sa série Les Frus trés, publiés dans Le Nouvel Observateur.

Elle dresse un portrait caustique des soixante -huitards et défend les idéaux politiques de la gauche.

1967 Corto Maltese Le héros d'Hugo Pratt appa­ raît en 1967 dans un long récit, La Ballade de la mer salée .

Personnage romantique par excellence, Corto Maltese emmène son lecteur dans des 195 9 Jane Fonda en Barba relia contrées lointaines et lui fait Corto Maltese rencontrer des personnages hau ts en couleur.

On le retrouve dans de nombreux ouvrages où la réalité côtoie la fiction.

Comme Tintin, Corto dépasse largement la bande dessinée.

Il est l'archétype de l'aventurier.

185. »

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