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Arts et Culture HENRI DE TOULOUSE-LAUTREC

Publié le 04/02/2019

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culture
Les peintures et l’art du portrait
 
Durant les années 1890, Lautrec continue à peindre au fur et à mesure de ses rencontres. Il exécute, entre autres, un portrait de l’écrivain irlandais Oscar Wilde et un autre de la clownesse Cha-U-Kao. À la même époque, il arpente sans relâche la butte Montmartre, dont il devient un habitué. Il fréquente les cafés de lesbiennes ou les maisons closes et finit même par habiter dans deux d’entre elles. Ce nouvel environnement lui permet d’observer les prostituées, et de peindre des nus beaucoup plus naturels que les modèles professionnels. En 1895, il exécute Au salon de la rue des Moulins, où sont représentées les pensionnaires de la maison. Il accentue les traits des visages et les particularités physiques, qui traduisent lassitude et résignation.
 
Pendant ce temps, sa santé ne cesse de se dégrader. À la fin des années 1890, il souffre de syphilis et son amour immodéré pour la vie nocturne renforce son net penchant pour l’alcool. En 1899, il est terrassé par une crise de delirium tremens, qui nécessite des soins urgents. Enfermé contre son gré dans une maison de repos
 
et privé d’alcool, Lautrec retrouve peu à peu son talent et exécute une série de dessins représentant ses souvenirs de cirque. Le but de cette entreprise est moins artistique qu’il n’y paraît : si Lautrec se remet au dessin, c’est surtout pour prouver à ses médecins que sa mémoire n’est pas aussi défaillante qu’ils le pensent. Lautrec peut quitter la maison de santé au bout de deux mois et demi. Au cours de l’été 1899, alors qu’il séjourne au Havre, il rencontre dans un café une serveuse dont il fait un portrait, intitulé L’anglaise du « Star ». Cette peinture est le dernier exemple du style Lautrec, puisque, par la suite, il s’attachera presque uniquement au dessin.
 
Les dernières années
 
De retour à Paris, Lautrec constate qu’on le tenait pour mort et que les collectionneurs s’arrachent ses œuvres, dont les prix augmentent à vue d’œil! Amer, il s’adonne de nouveau à la boisson et voit sa santé décliner de jour en jour. Cela se ressent dans son travail, dont les résultats sont loin d’être à la hauteur de son génie. Peu de temps après, il s’installe à Bordeaux où, malgré la fragilité de son état, il complète une série de lithographies représentant des courses de chevaux.
 
En avril 1901, il revient à Paris, mais pour repartir quelques mois plus tard à Arcachon. Il est alors victime d’une attaque qui le paralyse. On le transporte chez sa mère, où il s’éteint, le 9 septembre 1901, à 36 ans. Bien que Lautrec ait tout fait au cours de son existence pour se détruire, il a toujours refusé que son infirmité constitue une entrave à sa vie. Il nous a laissé une œuvre lucide et pleine de dérision, n’excluant pas une immense sensibilité et une réelle compassion pour la nature humaine.
 
▼ Les Joueuses de cartes (1893), sont
 
l’une des nombreuses peintures de Lautrec représentant la vie dans une maison close. Ici, deux femmes jouent aux cartes en attendant l’arrivée des clients.


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« Henri deTou/ouse-Lautrec ! Toulouse-Lautrec exécuta cette très a belle affiche en 1893, à l'intention du cabaret de son ami, Aristide Bruant.

(1 852-193 1), par exemple.

II appréciait les impres­ sionnistes, surtout Edgar Degas (1834-1917), dont le style permit à Toulouse-Lautrec d'affiner le sien, caractérisé par la ligne.

Celle-ci domine ses œuvres, au détriment des couleurs ou des matières.

Sa peinture est identifiable par ses des­ sins aux traits parallèles, légers et hachurés, qui se juxtaposent aux aplats de couleurs.

Le premier travail ambitieux de Lautrec est Au cirque Fernando (1888), une grande peinture d'un cirque situé sur le boulevard Rochechouart, juste en bas de Montmartre.

Ce quartier fascine Lautrec, en tant qu'homme, mais aussi en tant qu'artiste.

Ainsi, il exécute nombre de dessins et de peintures représentant un cabaret où se pro­ duit l'un de ses amis, le chansonnier Aristide Bruant.

Mais son sujet de prédilection reste les bals publics : peu de temps après que Renoir eut exécuté Le moulin de la -Galette, Toulouse-Lau­ trec reprend le même sujet (1889).

Il traduit à merveille l'atmosphère d'une salle de danse réservée à la classe moyenne, où les protago­ nistes s'observent et où les couples se forment.

Cependant, un nouveau lieu de réjouissances attire l'artiste.

Il s'agit du Moulin-Rouge, qui ouvre ses portes en 1889 et connaît un succès immé­ diat.

Ce cabaret est célèbre pour sa façade en forme de moulin.

On y applaudit des danseurs professionnels, et surtout les numéros de french cancan.

Lautrec immortalise en particulier un couple de ses amis, Louise Weber, dite la Goulue, et Jacques Renaudin, dit Valentin le Désossé.

Dans La danse au Moulin-Rouge (1890), il traduit avec brio l'intensité de leur énergie, ainsi que l'atmo sphère enthousiaste qui règne en ce lieu.

L'art de l'affiche Toulouse-Lautrec ne limite pas son talent à la réa­ lisation de peintures: ses affiches et estampes font partie intégrante de son œuvre.

L'affiche publicitaire en est, en cette fin de siècle, à ses pre­ miers balbutiements.

Lautrec voit les infinies pos­ sibilités qu'elle propose; il est le premier artiste à en exploiter les potentialités.

En 1891, il exécute une affiche pour le Moulin-Rouge, sur laquelle apparaît, une fois de plus, la Goulue.

La mise en page est véritablement accrocheuse.

Lautrec a compris qu'une affiche exige un langage visuel direct: pour ce faire, il utilise très peu de modelés et de nuances et emploie des couleurs soute­ nues.

Il s'inspire également, comme beaucoup de ses contemporains, des estampes japonaises, en les réorientant à sa manière, incisive et caus­ tique.

Lautrec élargira par la suite son champ de travail.

Il dessinera des affiches publicitaires pour divers magazines, livres, bicyclettes, aussi bien ' Publicité pour le cabaret le Divan japonais, montrant au premier plan l'une de ses vedettes: Jane Avril.

� et privé d'alcool, Lautrec retrouve peu à peu son talent et exécute une série de dessins représen­ tant ses souvenirs de cirque.

Le but de cette entreprise est moins artistique qu'il n'y paraît : si Lautrec se remet au dessin, c'est surtout pour prouver à ses médecins que sa mémoire n'est pas aussi défaillante qu'ils le pensent.

Lautrec peut quitter la maison de santé au bout de deux mois et demi.

Au cours de l'été 1899, alors qu'il séjourne au Havre, il rencontre dans un café une serveuse dont il fait un portrait, intitulé L'an­ glaise du « Star».

Cette peinture est le dernier exemple du style Lautrec, puisque, par la suite, il s'attachera presque uniquement au dessin.

Les dernières années De retour à Paris, Lautrec constate qu'on le tenait pour mort et que les collectionneurs s'ar­ rachent ses œuvres, dont les prix augmentent à vue d'œil! Amer, il s'adonne de nouveau à la boisson et voit sa santé décliner de jour en jour.

Cela se ressent dans son travail, dont les résul­ tats sont loin d'être à la hauteur de son génie.

Peu de temps après, il s'installe à Bordeaux où, malgré la fragilité de son état, il complète une série de lithographies représentant des courses de chevaux.

En avril 1901, il revient à Paris, mais pour re­ partir quelques mois plus tard à Arcachon.

Il est alors victime d'une attaque qui le paralyse.

On le transporte chez sa mère, où il s'éteint, le 9 septembre 1901, à 36 ans.

Bien que Lautrec ait tout fait au cours de son existence pour se détruire, il a toujours refusé que son infirmité constitue une entrave à sa vie.

Il nous a laissé une œuvre lucide et pleine de dérision, n'ex­ cluant pas une immense sensibilité et une réelle compassion pour la nature humaine.

� ' Les Joueuses de cartes (1893), sont Ji l'une des nombreuses peintures de Lautrec que pour des vedettes de cabaret.

I.;un des éta­ blissements rivaux du Moulin-Rouge, le Divan japonais, fait également appel à ses services.

Les peint ures et l'art du portrait Durant les années 1890, Lautrec continue à peindre au fur et à mesure de ses rencontres.

Il exécute, entre autres, un portrait de l'écrivain irlandais Oscar Wilde et un autre de la clown esse Cha-U-Kao.

À la même époque, il arpente sans relâche la butte Montmartre, dont il devient un habitué.

Il fréquente les cafés de lesbiennes ou les maisons closes et finit même par habiter dans deux d'entre elles.

Ce nouvel environne­ ment lui permet d'observer les prostituées, et de peindre des nus beaucoup plus naturels que les modèles professionnels.

En 1895, il exécute Au salon de la rue des Moulins, où sont représen­ tées les pensionnaires de la maison.

Il accentue les traits des visages et les particularités phy­ siques, qui traduisent lassitude et résignation.

� représentant la vie dans une maison close.

f Ici, deux femmes jouent aux cartes - en attendant l'a11ivée des clients.

Pendant ce temps, sa santé ne cesse de se dégrader.

A la fin des années 1890, il souffre de � syphilis et son amour immodéré pour la vie noe- � turne renforce son net penchant pour l'alcool.

Ji En 1899, il est terrassé par une crise de delirium ffi tremens, qui nécessite des soins urgents.

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