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Arnold Schonberg bouleverse la musique post-romantique

Publié le 29/03/2019

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schonberg

Arnold Schonberg bouleverse la musique post-romantique

Ce compositeur, né à Vienne le 13 septembre 1874, provoque un changement radical en 1908, partant de la tradition post-romantique pour aboutir à la musique atonale qui recherche des moyens d'expression en dehors de la tonalité.

les principaux musiciens dodécaphoniques

Arnold Schonberg lors d'une conférence aux États-Unis sur la technique de composition

L, œuvre de Schonberg est tout d'abord de style romantique, influencée par Brahms, Mahler et Wagner. Arnold Schonberg a conscience de la nécessité d'une révolution musicale. Il voit que la musique post-romantique s'épuise et sombre dans les stéréotypes les plus communs. C'est non sans ironie qu'il se considère, en dépit de ses innovations révolutionnaires, comme l'héritier de la « bonne vieille tradition ».

 

Encouragé par Mahler, Schonberg travaille assidûment. Il rencontre Berg et Webern qui deviennent ses élèves en 1904, et avec lesquels il fonde l'école de Vienne. En 1908, il donne son Quatuor à cordes n° 2 qui marque une nouvelle progression dans sa recherche des moyens d'expression. L'atonalité et l'athématisme caractérisent cette œuvre. S'y ajoute l'influence de l'expressionnisme, qui prétend que l'art doit exprimer la sensibilité de l'artiste.

 

L'expressionnisme se résume parfois en un cri d'angoisse et représente ce que les nazis qualifient d'art « dégénéré >>. À cette époque, Schonberg se met également à peindre - il est très proche de Kandinsky, Klee et Kokoschka - et ses toiles, comme sa musique, reflètent la même influence de ce style artistique.

 

En 1912, Schonberg compose le Pierrot lunaire, un mélodrame pour voix et petit ensemble instrumental, sur des poèmes d'Albert Giraud traduits en allemand. Il attire alors sur lui I 'attention.

 

Durant les dix années qui suivent, marquées par la Première Guerre mondiale, les œuvres de Schonberg sont moins connues. Il met au point une technique d'exploitation du dodécaphonisme, connue sous le nom de << musique sérielle >>. En 1934, il donne la

première œuvre sérielle, le Quintette à vent op. 26. Par la suite, il tente d'assouplir sa méthode. Il travaille également à cette époque à deux opéras : Moïse et Aaron qui reste inachevé, et Le Chemin biblique qui est inédit. Plus Schonberg progresse dans sa technique de composition atonale, plus il ressent le désir de systématisation.

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romantique Ce compositeur , né à Vienne le 13 septembre 1874, provoque un changement radical en 1908, partant de la tradition post-romantique pour aboutir à la musique atonale qui recherche des moyens d'expression en dehors de la tonalité.

L ' œuvr e de Schon berg est tout d'abord de style romantique, influe ncée par Brah ms, Mah ler et Wagner.

Arnold Schonberg a conscience de la nécessit é d'une révolution mu sica le.

Il voit que la musique post-r omantique s'épuise et sombre dans les stéréotypes les plus communs.

C'est non sans ironie qu'il se considère, en dépit de ses in nova tions révolu tionnair es, comme l'héritier de la « bonne vieille tradition ».

En couragé par Mah ler, Schon­ berg travaille assidûme nt.

Il ren­ contre Berg et Webern qui devien­ nent ses élèves en 1904, et avec lesquels il fonde l'école de Vienne.

En 1908, il donne son Quatuor à cordes n• 2 qui marque une nou­ ve lle progress ion dans sa recherche des moyens d'expression .

L'atona­ li té et l'athématisme caractérisent cette œuvre.

S'y ajoute l'influence de l'expres sionnisme, qui prétend que l'art doit exprimer la sens ibilité de l'artis te.

L'exp ressionn isme se rés um e pa rfo is en un cri d'angois se et rep résente ce que les nazis qual ifient d'ar t « dégénér é >>.

À cette époque , Schon berg se met égal emen t à peindre -il est très proche de Kandi nsky, Klee et Kokoschka -et ses toile s, comme sa musiq ue, reflètent la même influe nce de ce style artistique.

En 1912 , Schonberg compose le Pierrot lunaire, un mélodrame pour voix et petit ensem ble instru­ men tal, sur des poèmes d'Alber t Gir aud tradu its en alle mand.

Il at tire alors sur lui l'atte ntion.

Dur ant les dix années qui suiv ent, marquées par la Première Gue rre mondia le, les œuvres de Schon berg sont moins conn ues.

Il met au point une technique d'exploitation du dodéca phonisme, co nnu e sous le nom de >.

En 1934, il donne la prem ière œu vre sérielle , le Quint ette à vent op.

26.

Par la suite, il tent e d'ass oup lir sa méthode.

Il trav aille égalemen t à cette époque à deux opéras : Moïse et Aaron qui reste inachevé, et Le Chemin biblique qui est inédit.

Plus Schon berg prog resse dans sa technique de composition atonale, plus il resse nt le désir de systé­ matisa tion.

Extrait d'une représentation de Moïse et Aaron d'Arnold Schonberg La mont ée du nazisme l'oblige à qu itter son pays en 1936.

Il s'enfuit à Paris, puis s'insta lle aux États- Unis où il se fixe défin itivement.

Il enseigne alor s à New York et à Bo sto n.

Perturbé par cet exil, il revient à des formes musicales plus classiques.

Il compose un Concerto pour violon (1 936), et un Concerto pour piano (19 42).

Avec l'Ode à Nap oléon (1 942), Schon berg semble vouloir renouer avec la tonalité.

Après une crise d'asthme qui fa illi t le faire mourir, il compose un Trio à cordes (1946), puis une ca ntate, Un surviv ant de Va rs ovie (1 947), qui dépeint et condamne de façon oppressante le drame du ghe tto de Varsovie.

Il com pose égal ement Trois fois mille ans (1 949) pour chœur s, et un De profondis (1950).

Il a déjà renoué avec la religion juive.

Seul et malade, en butte à de nombr euses difficultés matérielles, il ne peut plus rien composer.

Il entreprend cependant des psaumes qu'il ne term ine pas et meur t, solitaire, en 1951, à Los Angeles.

les principaux musiciens dodéca phoniques 1883-19 45 Anton von Webern Dès 1902, il étudie la musique à Vienne, et devient l'élève de Schonberg à partir de 1904.

Aux premi ères œuvres de Webern, qui sont encore tonales, succèdent à partir de 1913 des œuvres à la tech­ nique quasiment pointilliste.

En 1924, Webern s'oriente vers le dodéca phonisme.

Il intègre à sa musique d'autres paramètres tels que le volume sonore, la couleur musicale, ouvrant ainsi la voie à la musique sérielle des années 50 et 60.

1883-1959 Joseph Matthias Hauer 19 08 Vers 1919, ce compositeur autrichien élabore, indépen- Anton von Webern damment de Schonberg, sa propre technique atonale fondée sur le dodécapho­ nisme.

Il exclut de ses com­ positions toute expression subjective de sentiments.

Il est l'auteur de deux opéras, de cantates, de lieder et de plus de mille rébus dodéca­ phoniques.

1885-1935 Alban Berg Passionné de musique et de li ttérature, Berg devien t l' él ève de Schonber g en 19 04.

Son style allie les in novations modernes aux formes traditionnelles de composition.

Son Quatuor à cordes de 1909 est sa première composition ato­ nale.

Son opéra Wozzeck, d'après une pièce de théàtre de George Büchner, est créé en 1925.

En 1935, il écrit un concer to pour violon, A la mémoire d'un ange, dédié à Manon Gropi us, la petite fille disparue d'Alma Mahler.

L'opéra Lulu est inachevé.

19 00- 1991 Ernst Krenek Krenek, compositeur autri­ chien d'origine tchèque et naturalisé américain, se consacre dès 1930 à la dodé­ caphonie.

Il fréquente alors Berg et Webern.

Son opéra Charle s-Quint (1933) relève du systè me dodécaphonique.

Il se fixe aux États-Unis en 19 38.

Il s'adonne alors à la musique sérielle, mais il reste ouvert à d'a utres courants musicaux.

On lui doit des écrits didactiques et musi­ cologiques.

Une scène de l'opéra de Krenek, Johnny spielt auf (1926), influencé par le jazz. »

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