aquarelle 1 PRÉSENTATION Dürer (Albrecht), Un étang dans les bois La composition est tout entière dans le jeu des oppositions : les pins verts à droite s'équilibrent avec les troncs désolés de la gauche, tandis que l'eau sombre du premier plan contraste avec la lumière dorée du ciel.
Publié le 16/05/2013
Extrait du document
«
Vernet (Horace), Merveilleuse au béguin
Merveilleuse coiffée d'un béguin de dentelle ; sa robe à taille haute est inspirée de la mode antique.
Durant la Révolution française, les merveilleuses se démarquent par leur style vestimentaireextravagant.Horace Vernet, représentation d'une merveilleuse au béguin, fin du XVIII e-début du XIX e siècle.
Aquarelle sur papier issue d'une série peinte par l'artiste.
Collection particulière.Private Collection/Charles Plante Fine Arts/Bridgeman Art Library, London/New York
L'aquarelle s'obtient en mélangeant un pigment sec en poudre à de la gomme arabique qui, tirée de certains acacias, se solidifie en s'évaporant.
Le matériau solide se dilue dans l'eau, puis s'applique sur le papier à l'aide d'un pinceau à poils souples.
Turner, l'Incendie du Parlement
L'arrière-plan de l'œuvre conserve certaines caractéristiques des études de couleurs du peintre : ainsi les flammes et l'obscurité sont-elles traitées à larges coups de pinceau.
La foule rassembléeest très nettement mise en valeur et le spectateur projeté à l'intérieur de la cour du palais alors que l'incendie fait rage.Joseph Mallord William Turner, l'Incendie du Parlement, 1834.
Aquarelle etgouache avec grattages, 29,3 × 44 cm.
British Museum, Londres.Bridgeman Art Library, London/New York
L'aquarelle est un procédé relativement moderne, mais diverses techniques proches, à base d'eau, ont été utilisées dans le passé, en particulier par les Égyptiens.
Au Moyen Âge, en Europe, les manuscrits enluminés étaient décorés à l'aide de
pigments solubles, liés par une émulsion à base d'œuf.
Abandonnée au profit des peintures à l'huile et à la caséine, l'aquarelle ne fut que peu employée à partir du XVe siècle, jusqu'à sa réhabilitation en Grande-Bretagne au cours de la seconde moitié
du XVIII e siècle.
Tout à fait appropriée à la peinture en plein air (son temps de séchage est très court), elle s'accordait au mieux à la sensibilité romantique..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Les Chansons des rues et des bois VII Les étoiles filantes I À qui donc le grand ciel sombre Jette-t-il ses astres d'or ?
- Victor Hugo écrit : «La nature procède par contrastes. C'est par les oppositions qu'elle fait saillir les objets. C'est par leurs contraires qu'elle fait sentir les choses, le jour par la nuit, le chaud par le froid, etc.; toute clarté fait ombre. De là le relief, le contour, la proportion, le rapport, la réalité. La création, la vie, le destin, ne sont pour l'homme qu'un immense clair-obscur. Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait, le poète, ce penseur suprême,
- Si tu bois de l’eau, tu ne peux créer rien de bon
- Lumière du monde, lumière du ciel
- Paul SIGNAC : LE BOIS DE PINS