ANDRÉ Albert : Le Sacré-Coeur

« ANDRÉ Albert Le Sacré-Cœur Né à Lyon, 1869 Mort à Laudun, Gard, 1954 Après avoir travaillé à Lyon comme dessinateur de soierie, Albert André arrive à Paris et s'inscrit à l'académie Julian.

Il se lie avec Ranson , l'écri­ vain Bataille et surtout Valtat auprès duquel il s'installe.

En 1894 , il expose cinq toiles au Salon des indépendants, quatre sur les conseils de Renoir sont achetées par Durand-Rue!, qui devient son marchand , tandis que Renoir fait de lui son confident, son portraitiste , son ami à qui il confiera la rédaction de sa première biogra­ phie (1918) Comme ses amis, de la Revue Blanche, les nabis, groupe dont cependant il ne fit jamais partie, Albe1t André remplace la tendance décorative de ses premières œuvres (La Femme au paon) par une tendance intimiste.

Nous sommes très loin de la vision synthétique imposée par Sérus ier.

L ' amour profond de la nature le mettait à l'abri comme il l'avait fait pour Bonnard et.

Vuillard.

La toile est à peine couverte de coups de brosse délicats dont quelques touches suggèrent les femmes faisant .

leurs courses.

Les arbres sont d'un vert vif, tendre et printanier .

Les contours, autrefois très marqués, ont perdu de leur pré­ cision.

Vers 1900 Huile sur toile , 65 x 57 cm Coll ection particuli ère. »