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Analyse de tableau La Pie (Claude Monet)

Publié le 30/12/2014

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ANALYSE DU TABLEAU LA PIE DE CLAUDE MONET La pie, 1868-1869, Claude Monet, Huile sur toile 89 x 130 cm, Paris Musée d'Orsay http://www.grandspeintres.com/tableaux/monet/high/pie.jpg Claude Monet est un des plus grands peintres impressionnistes du XIXè siècle. Le mouvement a même « emprunté » son nom Impressionnisme au tableau de Monet, Impression, soleil levant (1872). La Pie, peint en hiver 1868-1869, à Étretat (...
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« Claude Monet est un des plus grands peintres impressionnistes du XIX è siècle.

Le mouvement a même « emprunté » son nom Impressionnisme au tableau de Monet, Impression, soleil levant (1872).

La Pie , peint en hiver 1868-1869, à Étretat (Normandie), fait partie des œuvres du début de sa carrière mais elle contient déjà toutes les marques de la modernité « impressionniste ». Le tableau représente une journée hivernale ensoleillée comme on pourrait très bien observer dans le tableau.

Le choix du sujet est déjà une rupture avec tout ce qui est classique.

L’artiste ne puise plus son inspiration dans les grandes scènes religieuses ou historiques.

Le tableau est un simple paysage de neige.

D’ailleurs, pour avoir cette sorte de peinture réaliste, l’artiste a dû sortir de son atelier et aller peindre dans la nature même, ce qui rompt aussi avec la tradition des ateliers de peintres. La composition de La Pie est plutôt simple avec la ligne d’horizon qui divise le tableau en deux parties quasi-égales.

Le premier plan est constitué d’une autre ligne horizontale qui est une sorte de haie à couleur sombre, couverte par une épaisse couche blanche de neige et du tapis de neige blanc alterné par le gris des ombres.

À gauche, l’oiseau noir – le sujet principal du tableau – est posé sur les barrières à couleur foncée.

À l’arrière-plan, les lignes horizontales que sont les toits chargés d’une neige blanche bleutée et les bandes de nuages gris dans le ciel sont découpées par les troncs horizontaux des arbres. On reconnaît facilement, dans ce tableau, la confusion entre le sol couvert par la neige et le ciel, entre les toits et la neige encombrés sur les branches.

Il n’y a pas de contour net autour des choses, donc pas de dessin, ce dont les maîtres de la peinture classique sont si fiers.

Tout n’est qu’un jeu des couleurs et de la lumière.

La palette assez réduite du tableau est construite principalement autour du contraste entre les teints clairs de toute une gamme de blanc bleuté, grisé, jauni, bruni de la neige et du ciel et les teints foncés (le marron, le noir) de la haie, des troncs d’arbres et de la pie.

L’oiseau noir qui ressort sur le fond blanc attire tous les regards des spectateurs. Le contraste entre le blanc grisé de la partie du sol couverte par les ombres de la haie et le blanc lumineux du reste constitue le jeu de la lumière dans le tableau.

On sent bien l’intensité de la lumière de cette journée hivernale qui est représentée à travers ce contraste et surtout la luminosité de la neige.

Malgré la neige épaisse qui est partout dans le tableau, les spectateurs ressentent une certaine chaleur grâce aux tons plutôt chauds (une sorte de marron-orange du mur, les blancs jauni, bruni, orangé de la neige et du ciel…) et surtout grâce à cette force présence de la lumière solaire.. »

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