analyse comparative du Baptème du Christ de botticcelli et de la baptistère de Parme

« Voyons tout d'abord l'aspect général de ces œuvres.

Appartenant toutes deux à la peinture chrétienne, elles ont pourtant était réalisée à deux époques différentes et sur des format différents.

Le Baptême du Christ réalisé au Moyen-Âge a était peint sur une fresque pendant l'époque gothique.

À cette époque la fresque était essentiel dans le décor intérieur des édifices religieux italiens, dont la Baptistère de Parme.

Le Baptême du Christ réalisé au début de la Haute Renaissance est une huile sur toile.

La technique à l'huile, a été exporté à Venise par Antonello de Messine.

Celle-ci engendrera l'essor de la peinture au XVe siècle, et la toile sera le support le plus utilisé puisqu'il facilitera la circulation des œuvres.

On peut aussi remarquer que ses deux peintures sont des peintures figuratives, les auteurs de ses œuvres ont retranscrit en peinture un passage célèbre de la Bible : « Le baptême du Christ », d'où le choix du titre. La composition des personnages sur la fresque comme sur la toile est la même : Le Christ est situé au centre ─ il sert d'ailleurs de modules pour la construction du tableau, on peut voir aussi cette construction dans La Flagellation du Christ de Piero della Francesca (voir annexe p 1) ─ Saint-Jean est représenté à droite des œuvres et la sainte trinité sur la gauche.

Les personnages sont regroupés entre eux dans les deux œuvres et aussi placé au premier plan de l' œ uvre.

D'ailleurs le cadrage de l' œ uvre de Bellini montre une vue du baptême et de ses alentours, alors que la fresque se concentre plus sur la scène du baptême en lui-même. Le choix du format lui aussi se diffère, celui de la fresque est simple et rectangulaire.

Par contre le format de l’œuvre de Bellini Giovanni est appelée « composition divine », elle se base sur un carré, symbole de la Terre, et un cercle, symbole du ciel.

Bellini n'est pas le seul a avoir opté pour cette composition dans son œuvre ; Piero della Francesca, autre célèbre peintre de la première Renaissance l'a utilisé dans son œuvre, intitulée Le baptême du Christ (voir annexe p 2).

En analysant plus en détails ces deux œuvres, on remarque une composition plus souple dans la toile de Bellini, les lignes des corps sont dynamique ce qui crée une homogénéité entre le fond et la formes et donne un effet plus réaliste à la peinture.

Cette effet réaliste est donné par la traduction de la couleur avec la technique de la perspective atmosphérique.

Avec l'inauguration de la peinture par Léonard de Vinci vers 1480, la peinture a beaucoup évolué.

Comme on peut le voir dans la peinture de Bellini, le fond qui était encore doré à la fin du XIIIe siècle disparaît pour laisser place au fond bleu, les figures situés à l'arrière plan sont bleuté pour exprimé cette idée d'horizons.

Cela nous montre une évolution dans la représentation.

La composition de la fresque est quant à elle plus géométriques avec des lignes au niveau des corps plus statiques, plus droites: donnant un effet plus figée et moins réelle de la scène.

Les contours assez prononcés dans l' œ uvre gothique marque une nette séparation entre les figures.

Cette séparation n'est pas visible dans la peinture a l'huile avec un contours beaucoup moins présent avec un traitement de dégradés entre les figures.

Sur la fresque ont observe encore une dominante dorée, représentant le sacré : cette évocation du sacré disparaîtra pour laisser place a une peinture de plus en plus profane.

Le réalisme de l'huile sur toile est accentué par le travaille de perspective et de profondeur de Bellini sur le paysage.

L'espace est plus réaliste et plus vivant.

C'est au début du XIV siècle que Giotto va révolutionner la peinture avec sa représentation de la profondeur dans l'espace, cette technique sera réutilisé de nombreuses fois et nous amènera à la perspective de B runelleschi : perspective utilisé par Bellini dans l' œ uvre précédente et que l'on retrouve dans la Sainte Trinité de Masaccio ( voir annexe p 3).

Au contraire dans la fresque de la Baptistère de Parme, la perspective n'est pas présente.

Cela donne un effet figé de la scène et une différence entre le fond et la forme.. »