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Analyse art plastique Henri Matisse et Pierre Bismuth

Publié le 22/02/2012

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Analyse Comparée Ces deux oeuvres sont de différents siècles. Henri Matisse est un peintre, dessinateur et sculpteur français né en 1869 et mort en 1954. Son oeuvre Nu bleu IV est une réalisation qui a été crée en 1952. C'est une oeuvre tirée d'une série. Elle a était peinte sur du papier gouachés puis collé sur du papier blanc. C'est une oeuvre bidimensionnelle. Elle mesure 100x70 cm. Il s'agit de la taille d'un enfant. Elle est exposée au musée Matisse à Nice. On peut voir sur cette toile, la silhouette d'une femme assise. C'est une oeuvre qui fait la synthèse du corps féminin. Pierre Bismuth est un artiste plasticien français qui travaille à New York et Bruxelles. Ces oeuvres sont universelles. Le collage pour homme (jennifer) de Pierre Bismuth date de 2001. C'est une oeuvre contemporaine de notre époque. Il s'agit également d'un découpage et d'un collage mais cette fois-ci tiré d'une photographie tiré préalablement d'un magasine pour adulte destiné aux hommes. C'est une pièce unique tiré d'une série. Cette réalisation mesure 33,8x25,3 cm. C'est une oeuvre qui se rapproche du format A4 et donc du format magasine. On peut voir sur cette oeuvre la posture d'une femme également assise. Comment et pourquoi l'artiste a t-il utilisé les collages pour la représentation du corps féminin? En quoi ceci est-il subjectif d'une pratique nouvelle?
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« perspective dans cette oeuvre.

Le collage permet cependant de faire une rupture avec cette espace prédéfini.

Eneffet, la couleur blanche et les vêtements grossier assemblés au corps féminin casse l'image de la femme ainsi quesont contexte dans lequel elle est inscrite.

Chez Matisse, le collage lui permet de créer le corps et de l'inscrire dansun espace.

Henri Matisse créer alors que Pierre Bismuth transforme.

Nous pouvons également voir que Collage pourhomme possède un cadre, ce qui l'inscrit comme oeuvre précieuse et qui la met en valeur alors que ce genre d'imageque l'on retrouve dans les magasines est péjoratif pour l'image de la femme.

L'artiste transforme l'image et lui donneun nouvelle aspect. Henri Matisse est un peintre français né en 1869 et mort en 1954.

Il est le chef de file du fauvisme.

Pablo Picasso leconsidéré comme son grand rival mais néanmoins ami.Tout au long de son oeuvre Matisse travaille la sculpture afin de perfectionner son approche de la ligne.

Avec lasérie des Nus de dos qui s'étend de 1909 à 1930, il affronte tour à tour les problèmes picturaux qu'il rencontre: letracé des figures monumentales et le rapport forme et fond.

Pour son oeuvre, Henri Matisse voulait réconcilié lacouleur et le dessin grâce aux gouaches découpées, il lui a fallu recourir alternativement à la sculpture et aux aplatsde couleur, c'est-à-dire abstraire la ligne de la couleur et inversement, afin de circonscrire leur puissancerespective.

Cette oeuvre est inscrite dans une série ce qui montre que la série des Nus bleus témoigne del'aboutissement d'une réflexion et d'une recherche sur la figure dans l'espace qui ont occupé Matisse tout au long desa vie.

Nous pouvons faire un parallèle entre le travaille de Henri Matisse et celui de Picasso, deux artistescontemporains l'un de l'autre.

L'art de Matisse est calme et davantage tourné vers la couleur tandis que celui dePicasso plus conflictuel et porté sur le dessin.

Ils ont cependant tous deux travaillés dans le sens de la modernité.Ce qui marque chez Matisse c'est l'incessante recherche de lumière et celle de la forme chez Picasso.

Tout passepar le dessin et par le trait pour Picasso.

Son art est plus agressif et plus énergique..

Chez Matisse, tout estcouleur, rondeurs et douceur.

Ils ont su enrichir mutuellement leur art .Pierre Bismuth est un artiste français du 20 ème siècle.

Il utilise la pratique artistique comme moyen d'examinernotre perception de la réalité, notamment dans notre relation aux productions culturelles.

Son travail tente avechumour et un minimum de moyens de déstabiliser les codes de lecture afin de redonner au spectateur une positionincrédule même à l'égard des éléments de notre culture les plus acquis.

Sa démarche se développe autour de l'idéeque c'est en manipulant simplement la définition communément donnée aux choses que l'on en change la perception.Pierre Bismuth dit d'ailleurs: « Voir, c'est déjà une opération créatrice, ce qui exige un effort.

Tout ce que nousvoyons, dans la vie courante, subit plus ou moins la déformation qu'engendrent les habitudes acquises, et le fait estpeut-être plus sensible en une époque comme la nôtre, où cinéma, publicité et magazines nous imposentquotidiennement un flot d'images toutes faites, qui sont un peu, dans l'ordre de la vision, ce qu'est le préjugé dansl'ordre de l'intelligence.

L'effort nécessaire pour s'en dégager exige une sorte de courage ; et ce courage estindispensable à l'artiste qui doit voir toutes choses comme s'il les voyait pour la première fois: il faut voir toute la viecomme lorsqu'on était enfant ; et la perte de cette possibilité vous enlève celle de vous exprimer de façon originale,c'est-à-dire personnelle.

L'oeuvre d'art est ainsi l'aboutissement d'un long travail d'élaboration.

L'artiste puise autourde lui tout ce qui est capable d'alimenter sa vision intérieure, directement, lorsque l'objet qu'il dessine doit figurerdans sa composition, ou par analogie.

Il se met ainsi en état de créer.

Il s'enrichit intérieurement de toutes lesformes dont il se rend maître, et qu'il ordonnera quelque jour selon un rythme nouveau.

» En conclusion, ces deux artistes utilise le collage pour pratique nouvelle afin de montrer leur pratique artistique.

PourHenri Matisse il s'agit de faire développer le corps féminin dans un espace en utilisant la couleur bleu commesymbolique et en montrant les reliefs et les formes rondes du corps.

Pour Henri Matisse il s'agit de changer laperception de l'homme sur la réalité en y changeant les codes de lecture.

Il montre avec humour la superficialité desmannequins.

Pierre Bismuth c'est sans doute inspiré du travail de Henri Matisse pour créer son oeuvre. Sujet désiré en échange : le langage permet il seulement de communiquer. »

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