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1929: Des peintures murales monumentales marquent l'art moderne mexicain

Publié le 24/03/2019

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Le principal représentant du muralisme est Diego Rivera. Il peint, en 1929, des fresques monumentales au palais Cortés à Cuemava, figurant scènes tirées de l'époque des conquistadores, puis au siège du gouvernement à Mexico, dont il dote l'escalier de peintures retraçant l'histoire du pays.

Détail des fresques de Diego Rivera ornant l'escalier du Palacio Nacional, qui représente les Mexicains combattant pour leur indépendance

Les racines du muralisme remontent au xix' siècle. Cependant, les bouleversements politiques et culturels, qui résultent de la révolution mexicaine entre 1910 et 1920, interviennent dans le caractère de ce nouveau style artistique. À partir de 1922, le gouvernement socialiste passe des commandes aux artistes mexicains pour la décoration murale de façades et d'espaces intérieurs de bâtiments publics.

 

Le muralisme, dont les principaux représentants constituent un « triple front >>, avec José Clemente Orozco, Diego Rivera et David Alfaro Siqueiros, crée essentiellement à partir de deux sources d'inspiration : les fresques de la Renaissance italienne et les peintures murales de la période précolombienne du Mexique. Par ailleurs, on note les influences de l'art nouveau, du cubisme et de la nouvelle objectivité.

 

Ainsi se développe une peinture de grande dimension, aux couleurs éclatantes, où la composante narrative est partout présente. Il faut la considérer comme un recueil d'images, illustrant pour la plupart des événements historiques.

 

Au niveau du contenu, les peintres se rallient à un combat commun pour les réformes sociales et la recherche de l'identité mexicaine confrontée à l'héritage précolombien. Les artistes n'attachent pas tous la même valeur aux différents thèmes abordés. Ainsi, les œuvres de Rivera, marié à Frida Kahlo, également peintre, sont fortement imprégnées d'idées communistes. Il trouve ses thèmes dans l'oppression des ouvriers et des paysans par le pouvoir de l'État, ainsi que dans l'appauvrissement qui en découle, et enfin dans la victoire attendue du peuple par la révolution. La peinture d'Orozco contient en revanche plus de symboles, et se

réfère à des contextes de la vie quotidienne plus généraux. Dans des compositions allégoriques, il exorcise la souffrance du peuple et l'inutilité du combat.

 

Les anciennes fresques de Rivera, d'Orozco et d'autres peintres de la Escuela Nacional Preparatoria (École nationale préparatoire de Mexico),

« Détail des fresques de Diego Rivera ornant l'escalier du Palacio Nacional, qui représente les Mexicains combattant pour leur indépendance Des peintures murales monumentales marquent l'art moderne mexicain Le principal représentant du muralisme est Diego Rivera.

Il peint, en 1929, des fresques monumentales au palais Cortés à Cuemava, figurant des scènes tirées de l'époque des conquistadores, puis au siège du gouvernement à Mexico, dont il dote l'escalier de peintures retraçant l'histoire du pays.

L es racines du muralisme remontent au XIX' siècle.

Cependant, les bouleverse­ ments politiques et culturels, qui résultent de la révolution mexicaine entre 1910 et 1920, interviennent dans le caractère de ce nouveau style artistique.

À partir de 1922, le gouvernement socialiste passe des commandes aux artistes mexicains pour la décoration murale de façades et d'espaces intérieurs de bâtiments publics.

Le muralisme, dont les principaux représentants constituent un « triple front >>, avec José Clemente Orozco, Diego Rivera et David Alfaro Siqueiros, crée essentiellement à partir de deux sources d'inspiration : les fresques de la Renaissance italienne et les peintures murales de la période précolombienne ·du Mexique.

Par ailleurs, on note les influences de l'art nouveau, du cubisme et de la nouvelle objectivité.

Ainsi se développe une peinture de grande dimension, aux couleurs éclatantes, où la composante narrative est partout présente.

Il faut la considérer comme un recueil d'images, illustrant pour la plupart des événements historiques.

Au niveau du contenu, les peintres se rallient à un combat commun pour les réformes sociales et la recherche de l'identité mexicaine confrontée à l'héritage précolombien.

Les artistes n'atta­ chent pas tous la même valeur aux différents thèmes abordés.

Ainsi, les œuvres de Rivera, marié à Frida Ka hlo, également peintre, sont fortement imprégnées d'idées communistes.

Il trouve ses thèmes dans l'oppression des ouvriers et des paysans par le pouvoir de l'État, ainsi que dans l'appauv rissement qui en découle, et enfin dans la victoire attendue du peuple par la révolu­ tion.

La peinture d'Orozco contient en revanche plus de symboles, et se réfère à des contextes de la vie quotidienne plus généraux.

Dans des compositions allégoriques, il exorcise la souffrance du peuple et l'inutilité du combat.

Les anciennes fresques de Rivera, d'Orozco et d'autres peintres de la Escuela Nacional Preparatoria (École nationale préparatoire de Mexico), Le peintre mexicain Diego Rivera et son épouse Frida Kahlo s'avèrent déterminantes pour le muralisme.

Les thèmes évoqués sont la nouvelle interprétation des mythes de l'Antiquité indienne et chrétienne, l'histoire de la coloni­ sation et la glorification de la révo­ lution mexicaine.

Les fresques de l'école agricole de Chapingo, peintes par Rivera, forment un cycle dont le sujet est l'homme nouveau.

Avec les fresques du palais Cortés, elles marquent l'âge d'or du muralisme.

Plus tard, l'accent thématique se déplace chez plusieurs muralistes.

La victoire de la technique et de la science focalise de plus en plus l'attention.

On utilise en partie de nouveaux matériaux, comme dans les reliefs de Siqueiros exécutés pour le rectorat de l'université nationale, encadrés de mosaïques de verre, et dans son cycle monumental au Polyforum Cultural, dernière grande œuvre du muralisme.

Les peintres importants du Mexique 1883-1949 José Clemente Orozco Orozco élabore dans ses pein­ tures murales, qu'il travaille essentiellement dans les tons pastel, un style lyrique, où se rejoignent des traditions expr essionnistes, aztèques et mexicaines.

Le cycle de fresques de l'Hospice Cabanas à Guadalajara (1936-1939) constitue l'œuvre principale d'Orozco.

Il y dépeint le choc des cultures indiennes avec la nouvelle culture européenne.

1886-1957 Diego Rivera En 1923, Rivera fonde, avec David Alfaro Siqueiros, le syndicat des artistes.

La même année, il commence à peindre les murs du min istère de l'Éducati on et du Travail, qui fera sa renommée interna­ tionale : en un peu plus de quatre ans, il peint 235 fresques sur la vie du peuple mexicain et ses utopies.

À partir du début des années 50, Rivera travaille également à des murs extérieurs, créant nota mment une mosaïque qui sera plus tard intégrée au stade olympique.

1896-1974 David Alfaro Siqueiros Siqueiros préfère un style dynamique, architectural, insistant sur l'effet spatial.

Le combat contre l'oppression du peuple se situe au centre de ses travaux.

Une de ses principales œuvres est la fres­ que monumentale achevée en 1939, Portrait de la bour­ geoisie, que l'on peut voir dans le bâtiment de la Société d'électricité de Mexico.

Siqueiros y emploie des pers­ pectives cinémato graphiques.

1907-1954 Frida Kahlo Dans de nombreux auto­ portraits, Frida Kahlo repré­ sente ses souffrances physiques et son état psychique.

Son style allie des éléments d'art populaire mexicain au surré­ alisme.

En 1929, elle épouse Diego Rivera.

Après s'être séparée de lui, elle crée en 1940 L'Autoportrait aux cheveux coupés.

Dans les années 40, Frida Kahlo se consacre, dans ses toiles, à la représentation de la vie conditionnée par la mort, inspiration qui trouve sa source dans la mythologie indienne.

1929 David Alfaro Siqueiros 193. »

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