Vents
Vents
Les vents, comme toutes les forces de la nature, ont été personnifiés par les Anciens. Les Grecs distinguent les vents favorables et les vents hostiles, opposant par exemple Borée, le vent rapide et furieux, à Zéphyr, la brise légère.
Aux uns comme aux autres diverses aventures étaient prêtées : Borée, Zéphyr, Notos (le vent chaud du Sud) passaient pour être les fils d’Eôs, l’Aurore et d’Astréos, le vent du crépuscule. Mais la plupart des vents hostiles étaient considérés comme étant les fils du monstre Typhon, né de la Terre.
Tous étaient soumis à l’autorité d’Éole, qui, suivant les instructions de Poséidon, les maintenait enfermés dans les cavernes des îles Lipari ou les lâchait sur l’océan.
Les Romains rendirent eux aussi un culte aux vents, associé à celui du dieu Neptune. Au IIIe siècle, on vit Scipion, en reconnaissance d’une victoire navale obtenue sur Carthage, élever à Rome un temple aux Tempêtes. Dans la théorie mithriaque, le souffle des vents est honoré comme l’un des quatre éléments fondamentaux.
Les vents sont représentés sous l’aspect de personnages ailés aux épaules et aux talons, flottant horizontalement et soufflant dans leurs joues, tantôt jeunes et imberbes, tantôt barbus et d’âge mûr.