Isis / ISÎS
Isis
Fille de Thaumas et de l’Océanide Électre, Iris est sœur des Harpies. Les Anciens, qui l’assimilaient à l’arc-en-ciel, faisaient d’elle le symbole du contact entre le ciel et la terre.
Elle est, auprès de dieux comme des hommes, la messagère des immortels, porteuse des volontés de Zeus, mais plus souvent encore d’Héra, dont elle est la servante fidèle: elle la baigne, la pare, passe les nuits sans dormir au pied de son trône. Elle joue également les palefreniers de l’OIympe: elle aide les dieux au retour de leurs expéditions à dételer leurs montures, elle s’occupe de leurs coursiers et les nourrit.
Elle est donnée par une tradition comme l’épouse de Zéphyr, le vent léger.
Comme Hermès, on représente Iris dotée de sandales ailées ainsi que du caducée. Une écharpe aux multiples nuances (l’arc-en-ciel) prolonge ses ailes d’or.
ISÎS
La déesse égyptienne Isis (transcription grecque de Iset) connut dans le monde grec dès le IVe siècle avant J.-C. et surtout, aux premiers siècles de notre ère, à partir du règne de Caligula, dans tout le monde méditerranéen jusqu’aux confins de la Germanie, une faveur telle qu'elle vit finalement fondre en elle la plupart des divinités féminines (notamment Déméter, Héra, Aphrodite) du panthéon gréco-romain.
Épouse de son frère Osiris, le dieu fécondant et civilisateur, elle a été victime de la jalousie de son autre frère, Seth, dieu de l’ombre et du désert, qui a tué et dépecé son mari et jeté les morceaux dans le Nil.
La « quête d’Osiris », c’est-à-dire la minutieuse et passionnée recherche qu’elle dut accomplir pour que, de ces membres épars, elle pût reconstituer le corps de son mari, fit assimiler Isis à Déméter, courant le monde pour retrouver sa fille prisonnière des Enfers. Osiris, de son côté, devait être assimilé à Dionysos, le dieu ressuscité.
Les Romains de l’Empire instituèrent des mystères en l’honneur d’Isis ; ils reconnaissaient en elle à la fois la souveraine tutélaire de la terre, de la mer et du royaume des morts. Ils la révérèrent comme une maîtresse magicienne (elle avait réussi à s’unir à la momie de son époux et à mettre au monde un fils, le dieu soleil Horus) capable de transformer aussi bien les êtres que les éléments.
L’Isis gréco-romaine est représentée vêtue de la robe de lin des Déesses Mères et d’un manteau à franges noué sur la poitrine. Elle tient à la main droite le sistre, sorte de crécelle destinée à ponctuer les cérémonies rituelles et à la main gauche la situle, petit seau contenant l’eau sacrée.
Liens utiles
- Hors histoire, dans l’histoire : Isis, Morgane, Claire Lenoir, l'Eve future, Tribulat Bonhomet
- Contes cruels — Isis (Tullia Fabriana), Claire Lenoir (Tribulat Bonhomet), l'Eve future (Edison), Axel (Axel).
- CAS DE PETE ISIS (Les). (résumé & analyse)
- La «Mensa isiaca : Isis à Rome
- Le temple d'Isis, perle de Philae