Ganymède
Dernier fils de Tros, roi de Troade, Ganymède était, tout adolescent, le plus beau de tous les mortels. Zeus s’éprit de lui et tandis qu’il gardait les troupeaux de son père sur le mont Ida, il lui dépêcha son aigle (à moins qu’il n’eût pris lui-même la forme de son oiseau favori) afin de l’enlever.
En guise de dédommagement, le roi Tros se vit offrir les coursiers les plus racés.
Ganymède fut transporté sur l’OIympe, où, promu échanson, il a mission de servir le nectar dans la coupe de Zeus (les astronomes l’ont identifié à la constellation du Verseau).
La passion du roi des dieux pour le jeune Phrygien et l’éviction à son profit d’Hébé, fille d’Héra, furent parmi les griefs accumulés par l’épouse de Zeus contre la ville de Troie.
L’enlèvement de Ganymède a inspiré de très nombreux peintres, tels Le Corrège (Vienne), A. Carrache (Rome, palais Farnèse), Rubens (Madrid), Rembrandt (Dresde), Le Sueur (Louvre), Van Loo (Toulouse), etc., ainsi que le fameux poème de Gœthe, Ganymed.