CORPS COSMOLOGIE COSMOS COUPURE ÉPISTÉMOLOGIQUE
CORPS « Un corps, au sens physique, est une matière comprise dans des limites déterminées » (Kant). La corporéité (on dit aussi corporalité) se manifeste par certaines propriétés : étendue (« spatialité), impénétrabilité, masse. Ne pas conf. matière et corps ; la physique contemporaine reconnaît à la matière des propriétés non corporelles (des particules sans masse, ou dont la localisation spatiale n’est pas évidente). Le corporel apparaît ainsi comme la forme sous laquelle la matière se manifeste à notre perception humaine. En ce premier sens, le corporel s’oppose au spirituel. Parmi les corps, ceux qu’on appelle vivants, en particulier mon corps. En ce sens, corps est synonyme d’organisme. Le corps de l’homme se distingue des autres corps vivants, en ce qu’il paraît joint à une réalité d’un autre ordre, spirituelle (âme). L’existence de cette réalité, et les rapports éventuels qu’elle entretient avec le corps, font l’objet de problèmes philosophiques à la fois anciens et très actuels. COSMOLOGIE Discipline qui étudie l’origine et la formation de l’univers. C’est aujourd’hui une branche de l’astrophysique. Il faut cependant distinguer cette cosmologie scientifique - qui se cantonne à la sphère des phénomènes même si elle fait un large usage des mathématiques - d’une cosmologie philosophique et théologique, autrefois appelée “cosmologie rationnelle”, et qui s’interroge sur les causes métaphysiques du monde. COSMOS En grec, l’univers, mais en tant qu’il est ordonné, structuré, rationnel, et donc beau (par opposition au chaos, matière informe). COUPURE ÉPISTÉMOLOGIQUE L’épistémologie appelle coupure ou rupture épistémologique le moment où se constituent les conditions de l’étude scientifique d’un domaine du réel ; quand tombent les représentations non scientifiques, imaginaires, mythiques ou idéologiques qui faisaient obstacle à l’élaboration du savoir. Par ex. pour la physique, avec Galilée, pour la chimie, Lavoisier. -> Epistémologie.