AGNEAU (symbole)
AGNEAU
le sacrifice
L’agneau représente le principe solaire viril, lumineux, positif, en pleine force et son symbolisme rejoint celui des saisons.
• Une légende libyenne le fait naître noir au solstice d’hiver et blanchir en grandissant, jusqu’à devenir d’une blancheur immaculée à l’équinoxe de printemps, lorsque les nuits sont égales aux jours. On le nomme alors l'agneau pur.
• A Utique, près de Carthage, il fut adoré sous le nom de Kar, symbole de la lumière par opposition au chevreau This, symbole de l’obscurité, du principe féminin, obscur, passif, ou de la période décroissante de l’année située entre le solstice d’été et le solstice d’hiver.
• Ces deux principes (lumière-obscurité) se partageaient également le cercle de l’année d’un solstice à l’autre, du 25 décembre, jour de naissance du dieu solaire, au 24 juin, jour du solstice d’été, puis du 25 juin au 24 décembre.
Au cours de leurs règnes respectifs ils rencontraient un équinoxe, ce qui donnait lieu à des rites de fertilité. La fête équinoxiale de l’agneau est celle de Pâques. Celle du chevreau devenu bouc, la fête des moissons (121-35).
Plus tard, dans les traditions juive, musulmane et chrétienne, l’agneau de lait devint la victime sacrificielle de la Pâque, du Ramadan (que l’on retrouve en Inde védique avec Agni, dieu du feu). Symbole qui fut adopté par la tradition chrétienne où l’agneau représente le Messie, le Verbe ou la parole de Dieu : Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean, 1.30) s’écrie le précurseur en voyant venir Jésus vers lui.