Résumé de Race & Histoire, Claude Levi-Strauss
Publié le 14/10/2023
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«
Claude Lévi-Strauss - Race et Histoire
Repérer les notions, questions ou sujets sur lesquels le texte apporte un
développement.
Inventer les sujets de dissertation dont le traitement serait
illustré par le texte étudié.
Devant un texte long : regarder la table des
matières, trier ce qui vous intéresse directement du reste ; ou lire la préface
qui peut annoncer le plan du livre et éviter de tout lire ; consulter s’il existe
l’index des notions.
Isoler les passages pertinents, sans égard pour la logique
du livre.
L’usage des notes est personnel : la prise de note doit être claire, faire saisir
l’essentiel.
Les réviser en relisant les passages importants.
CHAPITRE 1 : RACE ET CULTURE
Dans ce premier chapitre, CLS fait la distinction et le lien entre race
et culture.
Il présente tout d’abord une définition de « race » qui
est biologique (si l’on peut y faire une différence) et rejette l’idée
d’une différence intellectuelle (ou autre) entre les races qu’il qualifie
de « production sociologique et psychologique des sociétés
humaines ».
Cependant, il est inutile de nier l’existence de
différences entres les races mais celles-ci ne seraient donc pas
biologiques mais issues de « circonstances géographiques,
historiques et sociologiques ».
Ainsi, la diversité humaine peut être
expliquée par la diversité des cultures.
Il convient alors d’étudier
leurs origines pour mieux comprendre « l’inégalité des races ».
De quoi traite-t-il = lien entre race et culture
Quelles sont les étapes du raisonnement = ??
La thèse soutenue = les races n’ont pas de différences d’origine
biologique donc le racisme est une conception psychologique des
hommes pour se sentir supérieurs.
Cpdt les écarts culturels ont pu
provoquer certaines inégalités.
Son intérêt = ??
Sa critique éventuelle = ❌
Sa dimension polémique = ❌
Son adversaire philosophique déclaré ou supposé = ❌
Les passages où il résume ou évoque des thèses auxquelles il n’adhère
pas ou adhère = Gobineau, métissage = dégénérescence, péché originel
de l’anthropologie
Comment l’auteur critique ses adversaires ? =
❌
CHAPITRE 2 : DIVERSITÉ DES CULTURES
Dans ce second chapitre chapitre, CLS suit la conclusion du chap
précédent et aborde le problème de la diversité des cultures.
Il y
émet qu’en dresser un inventaire serait impossible car il y aurait
bien plus de cases blanches que de cases remplies puisque le passé
est bien plus riches que ce que nous ne connaitrons jamais.
De
plus, elles ne diffèrent pas entres elles de la même façon (pas de
liens / tronc commun).
Aussi, il ne faut pas négliger le chemin de
chaque civilisation qui la conduit où elle est.
Chaque société est
conduite par deux forces, une qui renforce les particularismes, et
une autre qui tend à la convergence.
[notion optimum de diversité].
Se pose ensuite la difficulté des divergences au sein d’une même
culture mais aussi des différences issues de la proximité avec
d’autres civilisations puisqu'elles ne sont jamais tout à fait seules et
isolées.
De quoi traite-t-il = ce qui fait la diversité des cultures
Quelles sont les étapes du raisonnement = ??
La thèse soutenue = La diversité de chaque culture est dû à son histoire
(isolement, liens avec d’autres sociétés…), et à son placement
géographique.
Son intérêt = ??
Sa critique éventuelle = ❌
Sa dimension polémique = ❌
Son adversaire philosophique déclaré ou supposé = ❌
Les passages où il résume ou évoque des thèses auxquelles il n’adhère
pas ou adhère = ❌
Comment l’auteur critique ses adversaires ? = ❌
CHAPITRE 3 : L’ETHNOCENTRISME
Dans ce troisième chapitre, CLS aborde le refus commun d’accepter
la diversité des cultures.
Chacun, lorsqu’il croise des procédés qui
lui sont inconnus, aura comme réflexe la répulsion.
Cependant, ce
comportement est ce qui peut nous rapprocher le plus et par
conséquent nous rendre similaire à celui que l’on considère comme
« barbare » (paradoxe du relativisme culturel).
Aussi, les grands
idéaux de l’égalité et de la fraternité entre tous ne prennent pas en
compte cette observation, qui s’impose à nous, de la diversité de
chacun mais également du fait que l’H ne se réalise qu’au sein de
cultures traditionnelles.
Ces spéculations d’égalité naturelle peuvent
se résumer sous le terme de « faux évolutionnisme » qui dit que les
H évoluent différemment sous un développement unique qui doit
les faire converger vers un même point.
Cette théorie
d’évolutionnisme social, sans fondement scientifique et qui pourrait
s’opposer à l’évolutionnisme biologique, est un moyen pratique de
présenter des faits.
De quoi traite-t-il = le refus la diversité des cultures
Quelles sont les étapes du raisonnement = ??
La thèse soutenue =
Son intérêt = ??
Sa critique éventuelle = ❌
Sa dimension polémique = ❌
Son adversaire philosophique déclaré ou supposé = le faux
évolutionnisme
Les passages où il résume ou évoque des thèses auxquelles il n’adhère
pas ou adhère = ❌
Comment l’auteur critique ses adversaires ? = ❌
CHAPITRE 4 : CULTURES ARCHAÏQUES ET CULTURES PRIMITIVES
Dans ce quatrième chapitre, CLS réfute l’idée que l’on peut
conspirer sur l’usage ou la signification d’ou outil par exemple,
d’une culture, car une autre l’utilise d’une certaine façon.
De plus,
ce n’est pas parce que certains aspects de deux civilisations se
ressemblent, que l’on peut faire une analogie de tout les aspects.
Aussi, deux civilisations ayant le même emplacement géographique
(à différentes périodes de temps) peuvent n’avoir aucuns liens et
être totalement ignorantes des travaux précédents.
En effet, il peut
exister deux types d’histoires : une progressive où chaque
inventions viendraient se superposer à une autre ; et une autre
peut-être tout aussi active mais dont la mémoire a été obstruée.
« En vérité, il n’existe pas de peuples enfants ; tous sont adultes,
même ceux qui n’ont pas tenu le journal de leur enfance et de leur
adolescence ».
P.32
CHAPITRE 5 : L’IDÉE DE PROGRÈS
Dans ce cinquième chapitre, CLS parle du progrès et de la façon
dont il est perçu et analyser dans l’histoire de l’humanité.
Il ne se
fait pas d’un coup, comme par magie, et n’est pas continu ni
échelonné.
Au contraire, il se fait « par sauts, par bonds, ou […] par
mutations », revenant parfois en arrière pour s’orienter dans de
nouvelles directions et s’échelonne dans l’espace.
C’est seulement à
de rares occasions que l’histoire est cumulative (ex : Amérique).
CHAPITRE 6 : HISTOIRE STATIONNAIRE ET HISTOIRE CUMULATIVE
(P.45)
Dans ce sixième chapitre, CLS aborde les notions d’histoire
stationnaire et d’histoire cumulative et pose la question suivante :
la....
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