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--Vous ne croyez pas que je vais attendre là que Rusard vienne me chercher ?

Publié le 12/04/2014

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--Vous ne croyez pas que je vais attendre là que Rusard vienne me chercher ? S'il nous trouve tous les trois, je lui dirai la vérité, que j'ai essayé de vous faire revenir mais que je n'ai pas pu. Vous pourrez témoigner en ma faveur. --Tu ne manques pas de culot ! répliqua Ron à voix haute. --Taisez-vous, tous les deux, dit sèchement Harry. J'ai entendu quelque chose. On aurait dit quelqu'un qui reniflait. --Miss Teigne ? chuchota Ron en scrutant l'obscurité. Mais ce n'était pas elle. C'était Neville Londubat. Il était couché sur le sol, en chien de fusil, et dormait profondément. Lorsque les trois autres s'approchèrent, il se réveilla en sursaut. --Ah ! Vous m'avez enfin retrouvé ! dit-il. Ça fait des heures que je suis là. Je n'arrivais pas à me souvenir du mot de passe pour retourner au dortoir. --Ne parle pas trop fort, dit Ron. Le mot de passe, c'est Groin de porc, mais ça rie te servira à rien, la grosse dame est allée se promener. --Comment va ton poignet ? demanda Harry. --Très bien, dit Neville. Madame Pomfresh m'a arrangé ça en deux minutes. --Parfait. A plus tard, Neville, on a quelque chose à faire. --Ne me laissez pas tout seul ! dit Neville en se relevant. Le Baron Sanglant est déjà passé deux fois. Ron regarda sa montre et jeta un coup d'oeil furieux à Hermione et à Neville. --Si on se fait attraper à cause de vous, dit-il, je vous jure que j'apprendrai à vous jeter un sort dont vous ne vous remettrez pas. Hermione s'apprêtait à répondre, mais Harry lui fit signe de se taire et se remit en chemin. Ils parcoururent des couloirs zébrés de rayons de lune qui projetaient l'ombre des croisées sur le sol. A chaque tournant, Harry s'attendait à se trouver nez à nez avec Rusard ou Miss Teigne, mais ils eurent de la chance et parvinrent à monter sans encombre au deuxième étage où se trouvait la salle des trophées. Malefoy et Crabbe n'étaient pas encore arrivés. Derrière les vitrines de cristal, des coupes, des écus, des plateaux, des statuettes d'or et d'argent étincelaient dans la pénombre, à la lueur du clair de lune. Harry sortit sa baguette magique, au cas où Malefoy se serait caché quelque part pour l'attaquer par surprise. Ils attendirent quelques minutes, mais rien ne se produisit. --Il est en retard. Peut-être qu'il s'est dégonflé, murmura Ron. Au même instant, un bruit dans la pièce voisine les fit sursauter. Harry brandit sa baguette et ils entendirent une voix, mais ce n'était pas celle de Malefoy. --Cherche ma belle, cherche bien, ils doivent se cacher dans un coin. C'était Rusard qui parlait à Miss Teigne. Frappé d'horreur, Harry fit des signes désespérés aux trois autres pour qu'ils s'enfuient le plus vite possible. Ils filèrent en silence jusqu'à la porte opposée et parvinrent tout juste à la franchir avant que Rusard entre dans la salle des trophées. --Il y a quelqu'un qui doit se cacher quelque part, marmonna-t-il derrière eux. Suivi des trois autres, Harry s'engagea dans une longue galerie où s'alignaient des armures. Ils entendaient Rusard qui se rapprochait et Neville poussa brusquement un cri apeuré. Il se mit à courir, trébucha, essaya de se rattraper en saisissant Ron par la taille et tous deux tombèrent en renversant une armure. Le vacarme qui s'ensuivit aurait suffi à réveiller tout le château. --ON FILE ! cria Harry et ils se mirent à courir sans se donner le temps de se retourner. Parvenus à l'extrémité de la galerie aux armures, ils prirent un virage serré et foncèrent à toutes jambes à travers un dédale de couloirs. Harry avait pris la tête du groupe sans avoir la moindre idée de l'endroit où ils se trouvaient, ni de la direction qu'ils suivaient. Ils passèrent derrière une tapisserie et s'engouffrèrent dans un passage secret qu'ils parcoururent sans ralentir l'allure. Ils se retrouvèrent alors près de la salle où avaient lieu les cours d'enchantements et qui était située à des kilomètres de la salle des trophées. --Je crois bien qu'on l'a semé, dit Harry, hors d'haleine. Neville, plié en deux par un point de côté, essayait de retrouver sa respiration en émettant toutes sortes de bruits bizarres. --Je... vous... avais prévenus ! dit Hermione, le souffle court. --Il faut retourner à la tour de Gryffondor, dit Ron. Et on a intérêt à se dépêcher. --Malefoy t'a tendu un piège, dit Hermione à Harry, j'espère que tu t'en rends compte. Il n'avait pas la moindre intention d'aller au rendez-vous. Mais il a dû dire à Rusard que quelqu'un s'apprêtait à entrer dans la salle des trophées. Harry pensa qu'elle avait sans doute raison, mais il n'allait certainement pas le reconnaître. --Allons-y, dit-il. Ce n'était pas si simple, cependant. Il avait à peine fait dix mètres qu'ils virent quelque chose jaillir d'une salle de classe, juste devant leur nez. C'était Peeves, l'esprit frappeur. En les voyant, il poussa une exclamation ravie.

« Au même instant, un bruit dans la pièce voisine les fit sursauter.\ Harry brandit sa baguette et ils entendirent une voix, mais ce n'était pas celle de Malefoy.

—Cherche ma belle, cherche bien, ils doivent se cacher dans un coin.

\ C'était Rusard qui parlait à Miss Teigne.

Frappé d'horreur, Har\ ry fit des signes désespérés aux trois autres pour qu'ils s'enfuient le plus vite possible.

Ils filè\ rent en silence jusqu'à la porte opposée et parvinrent tout juste à la franchir avant que Rus\ ard entre dans la salle des trophées.

—Il y a quelqu'un qui doit se cacher quelque part, marmonna-t-il derr\ ière eux.

Suivi des trois autres, Harry s'engagea dans une longue galerie où s'alignaient des armures.

Ils entendaient Rusard qui se rapprochait et Neville poussa brusquement \ un cri apeuré.

Il se mit à courir, trébucha, essaya de se rattraper en saisissant Ron p\ ar la taille et tous deux tombèrent en renversant une armure.

Le vacarme qui s'ensuivit aurait suffi à réveiller tout le chât\ eau.

—ON FILE ! cria Harry et ils se mirent à courir sans se donner le \ temps de se retourner.

Parvenus à l'extrémité de la galerie aux armures, ils prirent u\ n virage serré et foncèrent à toutes jambes à travers un dédale de couloirs.

Harry avait pris la\ tête du groupe sans avoir la moindre idée de l'endroit où ils se trouvaient, ni de la direction\ qu'ils suivaient.

Ils passèrent derrière une tapisserie et s'engouffrèrent dans un passage secret \ qu'ils parcoururent sans ralentir l'allure.

Ils se retrouvèrent alors près de la salle où\ avaient lieu les cours d'enchantements et qui était située à des kilomètres de la s\ alle des trophées.

—Je crois bien qu'on l'a semé, dit Harry, hors d'haleine.

Neville, plié en deux par un point de côté, essayait de retrouv\ er sa respiration en émettant toutes sortes de bruits bizarres.

—Je...

vous...

avais prévenus ! dit Hermione, le souffle court.

—Il faut retourner à la tour de Gryffondor, dit Ron.

Et on a inté\ rêt à se dépêcher.

—Malefoy t'a tendu un piège, dit Hermione à Harry, j'espère \ que tu t'en rends compte.

Il n'avait pas la moindre intention d'aller au rendez-vous.

Mais il a dû\ dire à Rusard que quelqu'un s'apprêtait à entrer dans la salle des trophées.

Harry pensa qu'elle avait sans doute raison, mais il n'allait certaineme\ nt pas le reconnaître.

—Allons-y, dit-il.

Ce n'était pas si simple, cependant.

Il avait à peine fait dix mè\ tres qu'ils virent quelque chose jaillir d'une salle de classe, juste devant leur nez.

C'était Peeves,\ l'esprit frappeur.

En les voyant, il poussa une exclamation ravie.. »

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