Victor Hugo et le mystère.
Publié le 23/03/2011
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Matière. — Commentez ce jugement de Baudelaire : « Voltaire ne voyait de mystère en rien ou qu'en bien peu de choses. Mais Victor Hugo ne tranche pas le nœud gordien des choses avec la pétulance militaire de Voltaire ; ses sens subtils lui révèlent des abîmes, il voit le mystère partout. Et, de fait, où n'est-il pas ? De là dérive ce sentiment d'effroi qui pénètre plusieurs de ses beaux poèmes ; de là ces turbulences, ces accumulations, ces écroulements de vers, ces masses d'images orageuses, emportées avec la vitesse d'un chaos qui fuit ; de là ces répétitions fréquentes de mots, tous destinés à exprimer les ténèbres captivantes ou l'énigmatique physionomie du mystère. «
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- Victor Hugo, a voulu être, par son œuvre, « L'écho sonore » de son temps; au contraire Stéphane Mallarmé écrit, en 1862, dans la Revue de l'Artiste : « Toute chose sacrée et qui veut demeurer sacrée s'enveloppe de mystère. Les religions se retranchent à l'abri d'arcanes dévoilés au seul prédestiné : l'art a les siens... J'ai souvent demandé pourquoi ce caractère nécessaire a été refusé à un seul art, au plus grand. Je parle de la Poésie... » Expliquez et illustrez ces deux conceptions
- « Vini, Vidi, Vixi », Les Contemplations, Victor Hugo
- lecture linéaire: Victor Hugo Pauca meae (livre 4)
- Victor Hugo, Les Contemplations 1856 IV « Pauca Meae », 12 « A quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt »
- Victor Hugo, Les Contemplations 1856 I, « Aurore », 5, « A André Chénier »