Victor Hugo, a voulu être, par son œuvre, « L'écho sonore » de son temps; au contraire Stéphane Mallarmé écrit, en 1862, dans la Revue de l'Artiste : « Toute chose sacrée et qui veut demeurer sacrée s'enveloppe de mystère. Les religions se retranchent à l'abri d'arcanes dévoilés au seul prédestiné : l'art a les siens... J'ai souvent demandé pourquoi ce caractère nécessaire a été refusé à un seul art, au plus grand. Je parle de la Poésie... » Expliquez et illustrez ces deux conceptions
Publié le 26/04/2011
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Victor Hugo, a voulu être, par son œuvre, « L'écho sonore « de son temps; au contraire Stéphane Mallarmé écrit, en 1862, dans la Revue de l'Artiste : « Toute chose sacrée et qui veut demeurer sacrée s'enveloppe de mystère. Les religions se retranchent à l'abri d'arcanes dévoilés au seul prédestiné : l'art a les siens... J'ai souvent demandé pourquoi ce caractère nécessaire a été refusé à un seul art, au plus grand. Je parle de la Poésie... « Expliquez et illustrez ces deux conceptions de la poésie et dites ce que doit être, selon vous, la poésie et quelle fonction vous lui assignez.
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- BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans
- Paul Valéry écrit dans le Préambule pour le Catalogue
- Diderot, réfléchissant sur les conditions de la grande poésie, écrit : « Plus un peuple est civilisé, poli, moins ses moeurs sont poétiques... La poésie veut quelque chose d'énorme, de barbare et de sauvage... Quand verra-t-on naître des poètes? Ce sera après les temps de désastres et de grands malheurs, lorsque les peuples harassés commenceront à respirer. Alors les imaginations, ébranlées par des spectacles terribles, peindront des choses inconnues à ceux qui n'en ont pas été les tém
- Racine, au dire de son fils, avait soumis sa tragédie d'Alexandre au jugement de Corneille : celui-ci dit à l'auteur qu'il avait un grand talent pour la poésie, mais qu'il n'en avait pas pour le théâtre. Sainte-Beuve, dans son zèle romantique, formule un jugement semblable : « Si Racine fut dramatique de son temps, c'est que son temps n'était qu'à cette mesure du dramatique. Est-ce vouloir le renverser que de déclarer qu'on préfère chez lui la poésie pure au drame et qu'on est tenté de
- « Si René n'existait pas, je ne l'écrirais plus : s'il m'était possible de le détruire, je le détruirais : il a infesté l'esprit d'une partie de la jeunesse, effet que je n'avais pu prévoir, car j'avais au contraire voulu la corriger », écrit Chateaubriand dans les Mémoires d'Outre-Tombe à propos ^'une de ses œuvres qui connut un succès littéraire exceptionnel mai» aux effets inattendus et souvent nocifs sur la jeunesse de son époque : l'œuvre suscita des attitudes désespérées qui allè