Un universitaire contemporain réfléchissant sur l'étude de la littérature écrit : « L'inquiétude c'est la vie même de la conscience. Toute vie suppose effort, dépense de force. Ce que cherchent des élèves, trop souvent, c'est une réponse de catéchisme « ce qu'il faut penser de... » et dans leurs devoirs ce qu'ils disent c'est ce qu'ils croient que l'on doit dire. Or le principe de l'enseignement littéraire est de leur faire admettre qu'il n'y a pas de dogme tout fait et qu'à chacun sa
Publié le 26/04/2011
Extrait du document
Un universitaire contemporain réfléchissant sur l'étude de la littérature écrit : « L'inquiétude c'est la vie même de la conscience. Toute vie suppose effort, dépense de force. Ce que cherchent des élèves, trop souvent, c'est une réponse de catéchisme « ce qu'il faut penser de... « et dans leurs devoirs ce qu'ils disent c'est ce qu'ils croient que l'on doit dire. Or le principe de l'enseignement littéraire est de leur faire admettre qu'il n'y a pas de dogme tout fait et qu'à chacun sa vérité « (Jean Onimus). Quel but assignez-vous pour votre part à l'« enseignement littéraire « ? Dites ce qu'il vous a apporté en exigeant de vous un effort personnel. Appuyez votre développement sur des exemples précis.
Liens utiles
- Un universitaire contemporain, Jean Onimus, réfléchissant sur l'étude de la littérature, écrit : « L'inquiétude c'est la vie même de la conscience. Toute vie suppose effort, dépense de forces. Ce que cherchent les élèves trop souvent, c'est une réponse de catéchisme : "ce qu'il faut penser de..." et, dans leurs devoirs, ce qu'ils disent c'est ce qu'ils croient que l'on doit dire. Or le principe de l'enseignement littéraire est de leur faire admettre qu'il n'y a pas de dogme tout fait e
- Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! » (Correspon
- Jean Giraudoux a écrit ; « Mes camarades avec moi ont quitté leurs bancs d'élèves, les uns vers le droit, les autres vers les lettres, tous persuadés qu'ils connaissaient dans ses plus hermétiques ressorts la littérature française. Ils n'en connaissaient rien. Moi non plus. Les morceaux choisis ne sont qu'une des formes du complot qui travaille depuis des siècles à dissimuler à chaque Français la réalité de cet héritage dont il est, quel qu'il soit, le légataire universel. » Explique
- Jean-Claude Tournand écrit : «Il a fallu que s'élaborent au moyen d'une longue expérience les règles de chaque genre, que les écrivains apprennent à en dominer les contraintes et à conquérir à travers elles l'art de communiquer leurs plus intimes pensées. L'idéal classique exige à la fois une idée suffisamment claire pour être totalement communicable, et un langage suffisamment précis pour communiquer cette idée et elle seule : l'idée ne doit pas échapper au langage, mais le langage do
- "L'inquiétude, c'est la vie même de la conscience" (jean Onimus). Comment l'étude de la littérature peut-elle préparer à cela ?