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Un nouveau parc national : les Ecrins

Publié le 06/12/2011

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Le 3 août a été inauguré le parc national des Ecrins. Situé à cheval sur deux départements : l'Isère et les Hautes-Alpes, il occupe une superficie totale de 269 200 hectares. La création de ce parc porte à cinq le nombre des parc nationaux français, les quatre autres étant ceux de la Vanoise, de Port-Cros, des Pyrénées et des Cévennes. La vocation de ce nouveau parc sera comme il se doit la protection de la faune et de la flore. Situé dans une région de haute montagne, ses activités seront orientées principalement vers l'alpinisme et le ski. Deux massifs le dominent; avec en particulier les Ecrins (4 103 m), le Pic d'Olan (3 564 m) et le Pelvoux (3 946 m).

« les éléphants s'attaquent aux feuilles des arbres, puis à leur écorce.

On cite le cas du parc des chutes de.

Murchison en Ouganda, où la savane à acacias a progressivement été transformée en une vaste surface parsemée d'arbres desséchés.

Le cas de ce parc n'est pas unique en Afrique, et déjà depuis 1965 des recherches ont été entreprises dans le parc national du Tsavo (Kenya) pour trouver une solution possible par la régularisation des effectifs.

Il semble que celle adoptée soit l'exploitation de la viande des éléphants en nombre excédentaire, mais aussi certainement de leur ivoire.

Voyages bon marché pour les petits animaux domestiques Chaque année à l'époque des vacances, il est courant de trouver dans les bois ou sur le bord des routes des animaux désemparés qui cher­ chent leurs maîtres partis après les avoir volon­ tairement abandonnés.

Aussi cette année, ne peut-on que louer l'initiative de la S.

N.

C.

F., qui, à partir du 15 juillet et pour une période d'essai de deux ans, propose de faire voyager à moindres frais les animaux domestiques de petite taille.

Bien sûr, cette décision ne résoudra pas entièrement le problème de l'abandon des animaux, mais elle rendra moins amer pour le propriétaire le coût du transport de leurs petits compagnons.

Ces nouveaux tarifs s'appliquent aux chiens et autres petits animaux domestiques en parti­ culier les chats, dont le poids ne dépasse pas 6 kgs, enfermés dans un panier, une caisse ou même un sac.

Le tarif est de 5 francs pour les trajets de 100 km ou plus et au plus de 3 francs pour ceux inférieurs à 100 km.

La pollution par le mercure au Japon Si le problème de la pollution croissante des mers se pose dans de nombreux pays, par exemple les « boues rouges » à proximité des côtes de la Corse, il semble que c'est au Japon que le danger devient le plus important.

Au cours de ces derniers mois, quoique l'on ait pas eu à déplorer un nouveau Minamata, et peut-être bien afin d'éviter une nouvelle catastrophe de ce genre, le gouvernement japonais a essayé de mettre en garde la population contre les dangers présentés par une absorption trop im­ portante de produits de la mer contaminés par le mercure.

Le ministère de la santé japonais a fait paraître dans la presse la liste des poissons dont la chair contiendrait une quantité trop impor­ tante de mercure.

Parmi ceux-ci se trouvaient la limande, la dorade, le mulet, la sardine, le chinchard, etc.

En fait, il s'agissait des espèces de poissons les plus consommées par les Ja­ ponais.

Poissons et crustacés devaient autant que possible être remplacés par de l;,t viande et des légumes.

La quantité de mercure orga­ nique que chaque adulte peut consommer sans danger étant fixée en moyenne à 0,17 mg par semaine, et considérant que chaque poisson cité sur la liste dangereuse en contient en mo­ yenne 0,3 mg par kg, il ne reste plus à chaque famille japonaise qu'à calculer sa ration heb­ domadaire de produits de la mer ainsi que sa « ration » de mercure.

Il était également signalé qu'enfants et femmes enceintes devaient s'abstenir totalement de consommer du poisson.

Si de tels conseils venant du gouvernement ont jeté un certain effroi dans la population japonaise, dont l'alimentation est basée en majeure partie sur les produits de la mer, ils ont également eu une très graride répercussion sur ceux dont le métier touche de près à la pêche, en particulier les pêcheurs, les poisson­ niers et les restaurateurs.

Les consommateurs effrayés par les dangers d'empoisonn.ement ont très rapidement diminué leurs achats de poisson, au préjudice des poissonniers et pêcheurs.

De­ vant la baisse rapide de leur chiffre d'affaires, ces derniers s'en sont alors pris aux usines qui sont à l'origine de cette pollution, et qui continuent à fonctionner et à déverser leurs déchets dans la mer sans être inquiétées.

Plu­ sieurs manifestations se sont dérouléeg dans le pays, les pêcheurs demandant une indem­ nisation aux industries fautives.

Devant les réactions aû premier communiqué, le gouvernement s'est en.

partie rétracté et a essayé de minimiser le danger présenté par le mercure contenu dans les produits de la mer.

Une nouvelle publication du ministre de la santé fait savoir qu'il n'y a pas lieu de s'in­ quiéter outre mesure.

De toute façon, il semble qu'il soit trop tard pour revenir en arrière, le doute étant jeté dans les esprits.

Il semble que le problème de la pollution par le mercure ne soit pas près d'être résolu, au Japon comme ailleurs.

Les accidents causés .par des empoisonnements par le mercure ne sont ·heureusement pas encore fréquents, quoi­ qu'à Minamata, on ait enregistré officiellement 52 morts.

On ignore encore quels sont exacte­ ment les effets du mercure sur l'organisme humain, à part bien sûr les altérations du système nerveux observées sur les empoisonnés de Minamata.

La quantité de mercure absorbée sans .danger par un organisme humain est dif­ ficile :à définir; elle dépend du poids de chaque pers:nne mais également de sa sensibilité.

Toutes les eaux ne sont pas polluées par le mercure; il s'agit en particulier des côtes et des mers intérieures.

Le poisson pêché en haute mer a beaucoup moins de chance d'être con­ taminé, ce qui fait qu'il est assez difficile de fournjr une liste standard des poissons dan­ gereux.

Il serait plus utile de connaître le lieu où ils sont pêchés.

Plus près de nous, le Rhin, qui reçoit de nombreuses eaux usées des usines voisines, contient une quantité beaucoup trop .importante de mercure, et si les rensei­ gnements disponibles sur la teneur en mercure de se~ eaux ne permettent pas encore d'interdire la consommation des poissons pêchés dans ce fleuve, il est toutefois conseillé d'éviter d'en 'l.bsorber une trop grande quantité.. »

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