«Un long avenir se préparait pour (la culture française) du XVIIe (siècle). Même encore au temps du romantisme, les œuvres classiques continuent à bénéficier d'une audience considérable ; l'époque qui les a vu naître bénéficie au premier chef du progrès des études historiques ; l'esprit qui anime ses écrivains, curiosité pour l'homme, goût d'une beauté harmonieuse et rationnelle, continue à inspirer les créatures. Avec cette esthétique une autre ne pourra véritablement entrer en concur
Publié le 02/03/2011
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«Un long avenir se préparait pour (la culture française) du XVIIe (siècle). Même encore au temps du romantisme, les œuvres classiques continuent à bénéficier d'une audience considérable ; l'époque qui les a vu naître bénéficie au premier chef du progrès des études historiques ; l'esprit qui anime ses écrivains, curiosité pour l'homme, goût d'une beauté harmonieuse et rationnelle, continue à inspirer les créatures. Avec cette esthétique une autre ne pourra véritablement entrer en concurrence qu'au temps de Baudelaire et de Rimbaud, par le retour à une vision symbolique de l'univers, par l'invasion des images et par la conception d'une beauté tourmentée. Une réaction plus vive paraîtra se dessiner au derniers tiers du XXe siècle, par un besoin accru de modernité, par le progrès de l'irrationnel, notamment dans l'image de l'homme, par l'affaiblissement de la conscience religieuse. Mais ne serait-ce que pour faire contrepoids à ces tendances, la culture du XVIIe siècle, unissant les valeurs de la pensée et celles de l'art, garde d'irremplaçables vertus.« (J. Mesnard, Précis de littérature française du XVIIe siècle, PUF, 1990.) Êtes-vous d'accord avec ce critique pour voir ainsi la survivance du classicisme français du XVIIe siècle ?
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