Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! » (Correspon
Publié le 27/04/2011
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Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! « (Correspondance générale, Tome II, 1980.) Que pensez-vous de cette réponse ? Correspond-elle à votre propre expérience? Dans quelle mesure un enseignement de la littérature est-il compatible avec ce point de vue? En un développement composé, vous commenterez et discuterez ce texte en vous fondant sur des exemples précis.
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- Un universitaire contemporain réfléchissant sur l'étude de la littérature écrit : « L'inquiétude c'est la vie même de la conscience. Toute vie suppose effort, dépense de force. Ce que cherchent des élèves, trop souvent, c'est une réponse de catéchisme « ce qu'il faut penser de... » et dans leurs devoirs ce qu'ils disent c'est ce qu'ils croient que l'on doit dire. Or le principe de l'enseignement littéraire est de leur faire admettre qu'il n'y a pas de dogme tout fait et qu'à chacun sa
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