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rien, là, à usage de butin, ni cottes de mailles, ni arme aucune.

Publié le 15/12/2013

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rien, là, à usage de butin, ni cottes de mailles, ni arme aucune. On dit que chaque Nain quitta le champ de bataille, courbé sous un lourd fardeau. Ils construisirent ensuite de nombreux bûchers et ballèrent les corps de tous leurs parents, et on abattit quantité d'arbres dans la vallée qui devait demeurer dénudée à jamais. Et d'aussi oin que la Lórien, on put percevoir l'âcre fumée du grand brasier [8] . Lorsque les furieuses flammes furent cendres, les alliés s'en retournèrent dans leur propre pays, et Drain ied d'Acier ramena le peuple de son père aux Monts du Fer. Là, face au grand pieu où était fichée la tête de l'ennemi, Thráin dit à Thorin Oakenshield : « Certains trouveront cette tête bien cher payée ! Pour elle, nous avons donné rien de moins que notre royaume. T'en retourneras-tu avec moi à la forge ? Ou iras-tu mendier ton pain aux seuils des orgueilleuses demeures ? -- À la forge, répondit Thorin, le travail du marteau nous gardera au moins le bras solide, jusqu'à ce que nous ayons à manier de nouveau des outils plus acérés ! » Ainsi Thráin et Thorin et les quelques partisans qui leur restaient (parmi lesquels se trouvaient Balin et Glôin) revinrent au Pays de Dun, et peu après, ils s'en furent errer en Eriador, jusqu'à ce qu'ils trouvent à s'établir en une terre d'exil, à l'est de l'Ered Luin, au-delà de la Lune. Et durant cette période, la plupart des objets qu'ils forgèrent étaient de fer, et cependant ils prospérèrent plus ou moins, et leur nombre lentement s'accrut [9] . Mais comme l'avait dit Thrór, l'Anneau a besoin d'or pour engendrer de l'or, et de l'or, ou de tout autre étal précieux, ils n'en avaient point, ou si peu. De cet Anneau, on dira seulement quelques mots. Les Nains du Peuple de Durin croyaient qu'Il était le remier des Sept à avoir été forgé, et ils disaient qu'Il avait été donné au Roi du Khazad-dûm, Durin III, non pas ar Sauron, mais par les Forgerons-Elfes eux-mêmes bien que sans nul doute l'Anneau véhiculât le maléfique ouvoir de Sauron qui avait contribué en personne à les façonner, tous les Sept. Mais quiconque possédait 'Anneau n'en faisait pas étalage et n'en parlait point, et rarement s'en départissait sauf à l'article de la mort, si ien que les autres ne savaient pas avec certitude qui en avait reçu la Garde. Certains pensaient qu'Il était resté u Khazad-dûm, au tréfonds des sépultures royales, à supposer qu'on ne les ait point dérangées et pillées, mais armi les proches de l'Héritier de Durin, on croyait (à tort) que Thrór l'avait sur lui lorsqu'il avait eu la témérité e retourner dans la Moria. Et ce qui était advenu, on l'ignorait, car on ne le trouva pas sur le cadavre d'Azog. Cependant, il se pourrait bien, comme le pensent les Nains à l'heure actuelle que Sauron, par ses ruses artificieuses, soit parvenu à découvrir qui était possession de cet Anneau, le dernier à demeurer libre, et que les malheurs singuliers des Héritiers de Durin aient été dus, pour une large part, à ces maléfices. Car les Nains s'étaient révélés indomptables par ces moyens-là. Sur eux, les Anneaux avaient pour seul pouvoir d'aviver leur convoitise de l'or et des biens précieux, de telle sorte que s'ils en manquaient, toute chose leur, semblait de maigre profit et saveur, et ils étaient pleins de colère et du désir de tirer vengeance de ceux qui les en privaient. Mais dès leur venue au monde, il appartenaient à une espèce capable de résister obstinément à toute tentative de domination. On pouvait les tuer ou les vaincre, mais non point les réduire l'état d'ombres soumises à la volonté d'autrui, et pour la même raison, leur vie n'était guère affectée par un quelconque Anneau et leur longévité ne s'en, trouvait ni écourtée ni accrue. Et Sauron haïssait d'autant les possesseurs de, l'Anneau, et souhaitait les en déposséder. Aussi bien est-ce peut-être, en partie, la Malignité de l'Anneau qui après quelques années rendit Thráin d'humeur inquiète et chagrine. Toujours le hantait la convoitise de l'Or. À la fin, ne pouvant plus y résister, il se prit il à penser à Erebor et résolut de s'y rendre à nouveau. À Thorin, il ne dit mot de ce qui lui tenait à coeur, mais avec Balin et Dwalin et quelques autres, il se leva, fit ses adieux et s'en alla. On ne sait pas grand-chose de ce qu'il advint de lui par la suite. On pense volontiers, à présent, qu'à peine avait-il pris le large, avec ses quelques compagnons, qu'il fut pourchassé par les émissaires de Sauron. Des loups le traquèrent, des Orques le piégèrent, des Oiseaux de malheur offusquèrent son chemin, et plus il poussait vers le nord, plus se multipliaient les funestes incidents. Vint une nuit obscure où lui et ses compagnons erraient dans les régions au-delà de l'Anduin, et une pluie violente les força à chercher refuge sous les frondaisons de la Forêt Noire. Au matin, Thorin n'était plus là, et ses compagnons le hélèrent en vain. Plusieurs jours durant, ils le cherchèrent, mais au bout du compte, abandonnant tout espoir, ils s'en furent retrouver Thorin. Bien longtemps après, on devait apprendre que Thráin avait été pris vivant et jeté aux oubliettes de Dol Guldur, qu'on lui avait dérobé l'Anneau, qu'en ce lieu il avait souffert la torture et qu'en ce lieu enfin il était mort. Et c'est ainsi que Thorin Au-bouclier-de-chêne devint l'Héritier de Durin, mais un héritier sans espoir d'héritage. Lors du sac d'Erebor, il était trop jeune pour porter les armes, mais à Azanulbizar, il s'était battu aux premiers rangs des assaillants, et quand disparut Thráin, il avait quatre-vingt-quinze ans, et c'était un Nain illustre et de fière allure. Il ne possédait pas d'Anneau et (peut-être pour cette raison) il paraissait satisfait de demeurer en Eriador. Et il travailla dur et s'enrichit tant qu'il put, et son peuple s'accrut des débris du Peuple de Durin, qui ayant entendu parler de son établissement à l'ouest vinrent à lui dans leurs errances. Et voilà qu'ils avaient de nouveau de belles demeures dans les montagnes et abondance de biens dans leurs magasins, et leur séjour ne semblait pas si déplaisant, et malgré cela ils ne cessaient d'évoquer, dans leurs chants, leur languir du Mont Solitaire au loin, et du trésor, et les merveilles de la Grande Salle sous les feux de l'Arkenstone. Et les années s'accumulèrent. Et dans le coeur de Thorin, les braises s'attisaient lorsqu'il ruminait l'injure aite à sa Maison et le devoir de vengeance dont il avait hérité à l'encontre du Dragon. Et tandis que résonnait la orge sous son puissant marteau, il songeait armes, armées, alliances, mais les armées étaient dispersées et les lliances rompues et peu nombreuses les haches de son peuple, et la rage au coeur il frappait le fer rouge sur 'enclume. Mais survint une rencontre de pur hasard entre Gandalf et Thorin qui modifia les fortunes de la Maison de urin, et eut d'autres conséquences plus grandioses encore. Un beau jour (Le 15 mars 2941.) Thorin, revenant e voyage, s'arrêta à Bree pour la nuit. Et Gandalf s'y trouvait lui aussi. Il s'en allait visiter la Comté où il ne 'était pas rendu depuis une vingtaine d'années : Il était las, et voulait s'y reposer quelque temps. Parmi nombre d'autres soucis, il s'inquiétait des dangers qui menaçaient le Nord, car il savait déjà à 'époque que Sauron préparait la guerre, et qu'il avait l'intention d'attaquer Fondcombe dès qu'il se sentirait assez fort. Mais pour opposer une résistance à toute tentative des Orientaux de regagner leurs territoires de 'Angmar et les passes septentrionales dans les montagnes, il n'y avait presque plus personne, hors les Nains des Monts du Fer. Car au-delà, c'étaient les terres désolées où rôdait le Dragon. Et ce dragon, Sauron pouvait l'utiliser avec une redoutable efficacité. Comment donc en finir avec Smaug ? À cela justement réfléchissait Gandalf lorsque Thorin se présenta devant lui, et dit : « Maître Gandalf, je ne vous connais que de vue, mais aujourd'hui, je suis heureux de parler avec vous, car bien souvent, ces temps-ci, ous avez occupé mes pensées, tout comme si quelque chose m'enjoignait de venir vous trouver, et je l'aurais fait i j'avais su où vous joindre. » Gandalf le contempla avec stupeur : « Voici qui est étrange, Thorin Ecu de chêne, dit-il, car moi aussi, j'ai pensé à toi, et bien que je sois en route pour la Comté, je songeais que le chemin passe non loin de tes omptueuses demeures. -- Somptueuses, dites-vous, répondit Thorin. Ce n'est qu'un pauvre logis d'exilé. Mais vous y serez le ienvenu, si vous daignez vous avancer. Car on dit que vous êtes sage, et en savez plus long que tout autre sur ce ui se passe dans le monde, et j'ai bien des choses qui me tracassent et serai heureux d'avoir votre avis. -- Je viendrai, dit Gandalf, car je pense qu'un souci au moins nous est commun. Je songe au Dragon 'Erebor et je ne crois pas que le petit-fils de Thrór en ait perdu la mémoire. » Ailleurs, on relate ce qui résulta de cette rencontre : le plan singulier qu'ourdit Gandalf pour venir en aide à horin, et comment Thorin et ses compagnons se mirent, en route, quittant la Comté en quête du Mont Solitaire, et quelles conséquences imprévues et grandioses eurent leurs actions. Mais ici on évoquera seulement e qui concerne directement les Gens de Durin. Le Dragon fut tué par Bard d'Esgaroth, mais la bataille fit rage à Dale. Car les Orques assaillirent Erebor dès qu'ils eurent vent du retour des Nains, et à leur tête était Bolg, fils de cet Azog que Dáin avait tué dans sa eunesse. Au cours de cette première Bataille de Dale, Thorin Ecu de chêne fut blessé à mort, il expira, et on 'ensevelit sous la Montagne, la Pierre Arken reposant en son giron. Et périrent aussi au combat Fili et Kili, les ils de sa soeur. Dáin Pied d'Acier, venu des Collines du Fer à son secours, son cousin et aussi son héritier égitime, devint alors Dáin II, le Roi, et fut restauré le Royaume sous la Montagne, ainsi que l'avait souhaité andalf. Dáin devait se révéler un grand Roi, et sage aussi bien et les Nains prospérèrent sous son règne, et ecouvrèrent leur puissance d'autrefois. À la fin de l'été de cette même année (2941), Gandalf parvint enfin à convaincre Saroumane et le Conseil lanc d'attaquer Dol Guldur, et Sauron fit y alors retraite et se retira au Mordor y chercher refuge, croyait-il, ontre tous ses ennemis. Aussi lorsque la Guerre éclata, le principal assaut fut dirigé vers le sud néanmoins, éanmoins, avec sa droite capable de porter au loin, Sauron aurait pu déchaîner bien des horreurs dans le Nord, i le Roi Dáin ou le Roi Brand ne lui avaient pas barré la route. Tout comme devait le dire Gandalf par la suite à rodon et Gimli, lorsqu'ils séjournèrent auprès de lui à Minas Tirith. De tous ces événements survenus au loin, ondor avait eu vent, peu de temps auparavant. « J'ai eu du chagrin à la mort de Thorin, dit Gandalf, et voici qu'on dit que Dáin est tombé lui aussi les rmes à la main, dans la bataille de Dale, tout juste comme nous autres combattions ici même. J'y verrais une ourde perte, n'était-ce l'étonnement qu'il ait pu, dans son grand âge, manier encore si puissamment la hache de uerre, ainsi qu'on le décrit, dressé tout debout au-dessus du corps du Roi Brand, devant les Portes d'Erebor usqu'à la tombée de la nuit. « Pourtant les choses auraient pu se passer bien différemment et tout cela être bien pire. Lorsque vous enserez à la grande Bataille du Pelennor, n'oubliez pas la Bataille de Dale. Pensez à ce qui aurait pu être ! Aux lammes du dragon et aux féroces corps à corps en Eriador, à la nuit sur Rivendell ! Et pas de Reine au Gondor. t nous autres revenant victorieux et pleins d'espoir pour ne trouver ici que ruines et cendres. Mais cela fut évité arce qu'un soir je rencontrais Thorin Au-bouclier-de-Chêne, au seuil du printemps, du côté de Bree. Une pure encontre de hasard, comme nous disons en Terre du Milieu. » Dis était la fille de Thráin II. Elle est la seule femme du peuple des Nains à y être nommée dans ces récits. imli dit que les Naines sont peu nombreuses, qu'elles ne forment guère qu'un tiers de la population. Elles s'éloignent rarement des villages sinon par grande nécessité. Et lorsqu'elles se déplacent, elles apparaissent par a voix, la figure et la vêture, si pareilles aux hommes de leur peuple, que les oreilles et les yeux des autres gens e les peuvent distinguer. D'où cette opinion absurde, répandue parmi les Hommes, qu'il n'y a pas de femmes  naines » et que les « Nains sont engendrés par les pierres ». C'est en raison du petit nombre de Naines parmi eux que l'espèce des Nains ne s'accroît que lentement, et u'elle se voit menacée dès lors qu'elle n'a point de demeure assurée. Car les Nains ne prennent qu'une seule pouse ou époux au cours de leur vie, et sont fort jaloux pour tout ce qui concerne leurs droits. De fait, ils sont oins d'un tiers à contracter mariage, et quant au reste, il y en a qui désirent une femme naine qu'ils ne peuvent btenir, et n'en veulent point prendre une autre. Et nombreux sont-ils à ne pas souhaiter se marier, si grande est eur passion pour le métier qu'ils exercent. Bien connu était Gimli, le fils de Glóin, car il fut l'un des Neuf Marcheurs qui parcoururent le monde avec 'Anneau et il se tint aux côtés du Roi Elessar durant toute la Guerre. Il fut réputé Ami des Elfes, en raison de la endre amitié qui existait entre lui et Legolas, le fils du Roi Thranduil, et de sa révérente admiration pour la ame Galadriel. Après la chute de Sauron, Gimli conduisit au sud une partie du peuple des Nains d'Erebor, et là-bas devint eigneur des Grottes Scintillantes. Lui et son peuple réalisèrent maintes grandes oeuvres au Gondor et au ohan. Ils forgèrent des Portes pour Minas Tirith, en acier en mithril, en remplacement de celles qu'avait brisées le Roi sorcier. Legolas, l'ami de Gimli, amena aussi dans le Sud des Elfes qui s'étaient réfugiés au Vert ois, et ils vécurent en Ithilien, et ainsi l'Ithilien redevint-il le bon pays, le meilleur qui soit en Terre d'Occident. Mais lorsque le Roi Elessar se démit de son existence terrestre, Legolas céda enfin au désir de son coeur, et fit voile Outre-Mer.   Et voici une des dernières notes du Livre Rouge.   On a entendu dire que Legolas prit avec lui Gimli, le fils de Glóin, en reconnaissance de la tendre amitié qui ut la leur, plus tendre que toutes celles qui aient jamais existé entre un Elfe et un Nain. Si la chose est vraie, elle st étrange certes, car il est étrange qu'un Nain soit prêt à quitter la Terre du Milieu pour l'amour de quiconque, u qu'un Eldar l'accueillît, ou que les Seigneurs d'Occident l'aient admis. Mais on a prétendu également que imli s'en fut ainsi dans l'espoir d'entrevoir à nouveau la beauté de Galadriel, et il se peut que puissante parmi es Eldar, elle ait obtenu cette grâce en sa faveur. On ne peut rien dire de plus là-dessus.

« séjour nesemblait passidéplaisant, etmalgré celailsne cessaient d’évoquer, dansleurs chants, leurlanguir du Mont Solitaire auloin, etdu trésor, etles merveilles delaGrande Sallesouslesfeux del’Arkenstone. Et les années s’accumulèrent.

Etdans lecœur deThorin, lesbraises s’attisaient lorsqu’ilruminait l’injure faite àsa Maison etledevoir devengeance dontilavait hérité àl’encontre duDragon.

Ettandis querésonnait la forge soussonpuissant marteau, ilsongeait armes,armées, alliances, maislesarmées étaientdispersées etles alliances rompues etpeu nombreuses leshaches deson peuple, etlarage aucœur ilfrappait lefer rouge sur l’enclume.

Mais survint unerencontre depur hasard entreGandalf etThorin quimodifia lesfortunes delaMaison de Durin, eteut d’autres conséquences plusgrandioses encore.Unbeau jour(Le15mars 2941.) Thorin, revenant de voyage, s’arrêta àBree pour lanuit.

EtGandalf s’ytrouvait luiaussi.

Ils’en allait visiter laComté oùilne s’était pasrendu depuis unevingtaine d’années : Ilétait las,etvoulait s’yreposer quelque temps. Parmi nombre d’autres soucis,ils’inquiétait desdangers quimenaçaient leNord, carilsavait déjàà l’époque queSauron préparait laguerre, etqu’il avait l’intention d’attaquerFondcombe dèsqu’il sesentirait assez fort.Mais pouropposer unerésistance àtoute tentative desOrientaux deregagner leursterritoires de l’Angmar etles passes septentrionales danslesmontagnes, iln’y avait presque pluspersonne, horslesNains des Monts duFer.

Carau-delà, c’étaient lesterres désolées oùrôdait leDragon.

Etcedragon, Sauronpouvait l’utiliser avecuneredoutable efficacité.Comment doncenfinir avec Smaug ? À cela justement réfléchissait GandalflorsqueThorinseprésenta devantlui,etdit : « Maître Gandalf,jene vous connais quedevue, mais aujourd’hui, jesuis heureux deparler avecvous, carbien souvent, cestemps-ci, vous avezoccupé mespensées, toutcomme siquelque chosem’enjoignait devenir voustrouver, etjel’aurais fait si j’avais suoù vous joindre. » Gandalf lecontempla avecstupeur : « Voiciquiestétrange, ThorinEcudechêne, dit-il,carmoi aussi, j’ai pensé àtoi, etbien quejesois enroute pourlaComté, jesongeais quelechemin passenonloindetes somptueuses demeures. — Somptueuses, dites-vous,réponditThorin.Cen’est qu’un pauvre logisd’exilé.

Maisvousyserez le bienvenu, sivous daignez vousavancer.

Carondit que vous êtessage, eten savez pluslong quetout autre surce qui sepasse danslemonde, etj’ai bien deschoses quimetracassent etserai heureux d’avoirvotreavis. — Je viendrai, ditGandalf, carjepense qu’unsouciaumoins nousestcommun.

Jesonge auDragon d’Erebor etjene crois pasque lepetit-fils deThrór enait perdu lamémoire. » Ailleurs, onrelate cequi résulta decette rencontre : leplan singulier qu’ourdit Gandalfpourvenir enaide à Thorin, etcomment Thorinetses compagnons semirent, enroute, quittant laComté enquête duMont Solitaire, etquelles conséquences imprévuesetgrandioses eurentleursactions.

Maisicion évoquera seulement ce qui concerne directement lesGens deDurin. Le Dragon futtué par Bard d’Esgaroth, maislabataille fitrage àDale.

CarlesOrques assaillirent Erebordès qu’ils eurent ventduretour desNains, etàleur têteétait Bolg, filsdecet Azog queDáin avait tuédans sa jeunesse.

Aucours decette première BatailledeDale, Thorin Ecudechêne futblessé àmort, ilexpira, eton l’ensevelit souslaMontagne, laPierre Arken reposant enson giron.

Etpérirent aussiaucombat FilietKili, les fils desasœur.

DáinPiedd’Acier, venudesCollines duFer àson secours, soncousin etaussi sonhéritier légitime, devintalorsDáin II, leRoi, etfut restauré leRoyaume souslaMontagne, ainsiquel’avait souhaité Gandalf.

Dáindevait serévéler ungrand Roi,etsage aussi bienetles Nains prospérèrent soussonrègne, et recouvrèrent leurpuissance d’autrefois. À la fin del’été decette même année(2941), Gandalf parvintenfinàconvaincre Saroumane etleConseil Blanc d’attaquer DolGuldur, etSauron fityalors retraite etse retira auMordor ychercher refuge,croyait-il, contre toussesennemis.

Aussilorsque laGuerre éclata,leprincipal assautfutdirigé verslesud néanmoins, néanmoins, avecsadroite capable deporter auloin, Sauron auraitpudéchaîner biendeshorreurs dansleNord, si le Roi Dáin ouleRoi Brand nelui avaient pasbarré laroute.

Toutcomme devaitledire Gandalf parlasuite à Frodon etGimli, lorsqu’ils séjournèrent auprèsdelui àMinas Tirith.

Detous cesévénements survenusauloin, Gondor avaiteuvent, peudetemps auparavant. « J’ai eudu chagrin àla mort deThorin, ditGandalf, etvoici qu’on ditque Dáin esttombé luiaussi les armes àla main, danslabataille deDale, toutjuste comme nousautres combattions icimême.

J’yverrais une lourde perte,n’était-ce l’étonnement qu’ilaitpu, dans songrand âge,manier encoresipuissamment lahache de guerre, ainsiqu’on ledécrit, dressétoutdebout au-dessus ducorps duRoi Brand, devantlesPortes d’Erebor jusqu’à latombée delanuit. « Pourtant leschoses auraient pusepasser biendifféremment ettout celaêtrebien pire.

Lorsque vous penserez àla grande Bataille duPelennor, n’oubliezpaslaBataille deDale.

Pensez àce qui aurait puêtre ! Aux flammes dudragon etaux féroces corpsàcorps enEriador, àla nuit surRivendell ! Etpas deReine auGondor. Et nous autres revenant victorieux etpleins d’espoir pournetrouver icique ruines etcendres.

Maiscelafutévité parce qu’un soirjerencontrais ThorinAu-bouclier-de-Chêne, auseuil duprintemps, ducôté deBree.

Unepure rencontre dehasard, commenousdisons enTerre duMilieu. » Dis était lafille deThráin II.

Elleestlaseule femme dupeuple desNains àyêtre nommée danscesrécits. Gimli ditque lesNaines sontpeunombreuses, qu’ellesneforment guèrequ’un tiersdelapopulation.

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