R emarquez que cette poésie (classique) se t einte d 'un c ertain modernisme p ar les audaces d u v ocabulaire.
Publié le 19/03/2014
Extrait du document
«
2.
Développement
al Tristesse
• De la mélancolie au tragique : -« la chanson lente d'un batelier : une mélancolie identifiée.
-« la voix chante toujours à en râle-mourir » : elle devient anonyme donc plus inquiétante.
•Une montée dans l'inquiétude: incantent.
tordre leurs cheveux verts
sept femmes
/
lune /
• Progression dramatique en dépit de l'absence de tout incident.
Les dif férents sentiments trouvent une correspondance dans l'amplitude musicale: (1 e strophe): douleur sourde -> « chanson lente » (2e strophe): douleur compensée -> « chantez plus haut » (3e strophe): douleur amplifiée -> « incantent » (4e strophe): douleur extrême (le cœur du poète se brise symboliquement) -> « brisé, éclat » Donc la flamme dévoratrice du v.
1 (l'amour-passion) se transforme en
menace de mort (v.
11), avant de triompher sadiquement (v.
13).
Sons les deux impressions essentielles du poème, visuelle et auditive, puisqu'elles
ouvrent et ferment la pièce, se eache tout l'état d'âme du poète (paysage état d'âme).
hl Gaieté (de commande) • Le vin qui enivre, le vin-fou (avec ambiguïté de l'expression" mon verre
est plein », comme la coupe est pleine).
• La fête forcée -Il faut obéir aux ordres pour s'amuser! « Debout, chantez ni« que je n'entende plus»!« Et mettez près de moi».
-Il faut accumuler les plaisirs: le chant (v.
5), la danse (v.
5), l'amour réconfort ( v.
7, 8).
-Il faut rendre cette fête hyperbolique : « ehantez plus haut », « toutes
les filles »
3.
Conclusion partielle : comme dans le premier centre d'intérêt où l'inquiétude se mêlait à l'enchantement, nous remarquons ici qu'à la joie
se mêle la tristesse, c'est un rire jaune ( « brisé ...
éclat de rire » ).
C.
Conclusion
a) Reprise des conclusions partielles : c'est un paysage état d'âme où la mélancolie côtoie la gaieté feinte, où la poésie oscille entre le mystère inquié tant et l'envoütement enjôleur..
»
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