« Que serait la culture sans le hasard ? Qu'en resterait-il, si chacun ne lisait que ce qu'il désire objectivement ? Qui n'a ressenti l'émotion suscitée par l'errance sans but dans une bibliothèque, et la joie d'avoir feuilleté inopinément tel auteur oublié ? » demande Pierre Drouin dans un article du Monde (6 janvier 1980). En vous fondant avec précision sur votre expérience, vous essaierez d'évaluer ce que votre culture doit à des rencontres de hasard, scolaires ou non, avec des oeuv
Publié le 08/03/2011
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« Que serait la culture sans le hasard ? Qu'en resterait-il, si chacun ne lisait que ce qu'il désire objectivement ? Qui n'a ressenti l'émotion suscitée par l'errance sans but dans une bibliothèque, et la joie d'avoir feuilleté inopinément tel auteur oublié ? « demande Pierre Drouin dans un article du Monde (6 janvier 1980). En vous fondant avec précision sur votre expérience, vous essaierez d'évaluer ce que votre culture doit à des rencontres de hasard, scolaires ou non, avec des oeuvres, qu'elles soient mineures ou majeures, de la littérature ou de tout autre art.
Liens utiles
- L'historien des idées Roger Paultre voit ainsi le passage de l'écriture préclassique à celle qui suit 1650 : «L'art de la rhétorique ; sa pratique et sa typologie aux subdivisions sans cesse augmentées, débordent largement la période qui nous occupe, et la culture antérieure à 1650 lui assigne une place qui va bien au-delà d'une simple technique littéraire : c'est parce que le monde est formé d'un réseau de ressemblances qu'il est possible de substituer à un mot un autre mot qui, par a
- Étudiez ce texte de A. Renaudet (Dictionnaire des Lettres françaises, XVIe siècle, sous la direction de Mgr Grente, Fayard, 1951) : «L'humanisme est une éthique de confiance en la nature humaine. Orienté à la fois vers l'étude et la vie, il prescrit pour but et pour règle, à l'individu comme à la société, de tendre sans cesse vers une existence plus haute. Il commande à l'homme un effort constant pour réaliser en lui le type idéal de l'homme, à la société un effort constant pour réalis
- R. Huyghe affirme que, par l'art, « le monde devient plus intelligible et accessible, plus familier ». Sans vous limiter au seul domaine de la peinture, mais en vous appuyant sur votre expérience de la littérature, de la musique, du cinéma ou de toute autre forme d'expression artistique, vous direz, dans un développement composé, si l'art vous apparaît comme le mode privilégié de compréhension du monde.
- Vous illustrerez et discuterez cette opinion de René Huyghe, en vous fondant sur votre expérience personnelle des oeuvres littéraires ou artistiques : « L'oeuvre d'art n'est pas un simple miroir passif, elle joue dans notre psychologie un rôle agissant. Les images créées par l'art remplissent dans notre vie deux rôles très différents et presque opposés : tantôt elles y insinuent des manières de sentir et de penser, nous les imposent; tantôt, elles nous libèrent, au contraire, de certai
- « Nommer un objet, prétend Stéphane Mallarmé, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve... Il doit y avoir toujours énigme en poésie, et c'est le but de la littérature, — il n'y en a pas d'autres — d'évoquer les objets. » (Sur l'Évolution littéraire : réponse à l'enquête de Jules Huret, 1981.) En vous fondant sur des exemples précis, vous essaierez de commenter cette conception de la poésie chez Mallarmé.