Que pensez-vous de cette présentation de l'influence actuelle du surréalisme : «Ces poètes (surréalistes) trouvent aujourd'hui de nombreux exé-gètes, sensibles à la beauté du spectacle que déploie le langage et explorant avec patience le jeu des relations, des tropes, qui constitue le texte et en assure la communication. Paradoxalement, l'intérêt que suscite le surréalisme est ainsi littéraire avant tout. Ce qui est acquis, c'est que le texte surréaliste ne peut être abordé selon les c
Publié le 22/02/2012
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- Illustrez et, s'il y a lieu, discutez cette présentation du merveilleux surréaliste : «Donnant au langage une nouvelle dimension, (les Surréalistes) pensent accorder ainsi une nouvelle valeur à la vie et réintégrer le merveilleux dans le quotidien. Le «merveilleux» surréaliste semble parfois le fruit d'une volonté artificielle factice, mais dans ses meilleurs textes, il propose au lecteur une expérience bouleversante où le quotidien et l'imaginaire se rejoignent dans un foisonnement d'
- Étudiez ce bilan du surréalisme proposé par Gaétan Picon (Panorama de la nouvelle littérature française, Gallimard, 1960) : «Qu'avons-nous conservé, qu'avons-nous rejeté du Surréalisme ? Dans une large mesure, il est encore et toujours notre poésie : la poésie moderne tout entière prenant conscience d'elle-même, et allant jusqu'au bout. Toute poésie, à l'heure actuelle, veut être autre chose que poème, fabrication rythmique, jeu inoffensif d'images et de mots : confusion ardente avec l
- Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! » (Correspon
- Que pensez-vous de cette idée de J. Bayet : «Le classicisme est un équilibre, de pensée, de sensibilité et de forme, qui assure à l'œuvre d'art un intérêt humain et une diffusion universelle. L'ordre, la clarté, la plénitude, la maîtrise consciente en sont les signes apparents. Mais on ne saurait parler d'«époque classique»; en un temps donné, une littérature offre, à côté des «classiques», des retardataires et des novateurs. Il n'y a que des «auteurs classiques», ou même parfois seule
- Jean-Claude Tournand écrit : «Il a fallu que s'élaborent au moyen d'une longue expérience les règles de chaque genre, que les écrivains apprennent à en dominer les contraintes et à conquérir à travers elles l'art de communiquer leurs plus intimes pensées. L'idéal classique exige à la fois une idée suffisamment claire pour être totalement communicable, et un langage suffisamment précis pour communiquer cette idée et elle seule : l'idée ne doit pas échapper au langage, mais le langage do