Que pensez-vous de cette définition du classicisme par Thierry Maulnier : «Le classicisme ne fait pas de l'architecture littéraire le privilège de l'intellect pur, il la lie à l'instinct par une alliance primitive et fondamentale, il en fait l'objet et le fruit même du jeu naturel d'instinct. Dans un tel art, la source vive de la contrainte, l'élan et le principe formel ne naissent pas, pour se rejoindre, se combattre et se mutiler dans un difficile équilibre, en des points étrangers e
Publié le 02/03/2011
Extrait du document
Que pensez-vous de cette définition du classicisme par Thierry Maulnier : «Le classicisme ne fait pas de l'architecture littéraire le privilège de l'intellect pur, il la lie à l'instinct par une alliance primitive et fondamentale, il en fait l'objet et le fruit même du jeu naturel d'instinct. Dans un tel art, la source vive de la contrainte, l'élan et le principe formel ne naissent pas, pour se rejoindre, se combattre et se mutiler dans un difficile équilibre, en des points étrangers et ennemis de l'être ; dès leur naissance ils se composent, se pénètrent, coïncident ; ils sont les deux aspects essentiels et inséparables du mouvement créateur.« (Racine, Gallimard, 1947.)
Liens utiles
- Que pensez-vous de ce bilan du classicisme français : «La réussite classique fut bien une conquête, l'équilibre classique non le produit d'une sagesse rassise, d'une prudence habile à ménager le pour et le contre, mais l'expression d'un élan, d'une poussée vers l'avant. Ce qui distingue Racine de Corneille, en 1665, c'est sa nouveauté, son modernisme. Ce qui, dans les traités ou les dictionnaires du temps, condamne un mot ou un tour, c'est qu'il est «vieux», et rien ne caractérise mieu
- Vous étudierez cet exposé sur le symbolisme en vous demandant s'il éclaire tous les aspects de la poésie de Valéry : Ce qui fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de « reprendre à la Musique leur bien ». Le secret de ce mouvement n'est pas autre. L'obscurité, les étrangetés qui lui furent tant reprochées ; l'apparence de relations trop intimes avec les littératures anglaise, slave
- Que pensez-vous de cette définition de l'écrivain classique par Maurice Blanchot : «L'écrivain qu'on appelle classique - du moins en France - sacrifie en lui la parole qui lui est propre, mais pour donner voix à l'universel. Le calme d'une forme réglée, la certitude d'une parole libérée du caprice, où parle la généralité impersonnelle, lui assure un rapport avec la vérité. Vérité qui est au-delà de la personne et voudrait être au-delà du temps. La littérature a alors la solitude glorie
- Paul Valéry écrit dans le Préambule pour le Catalogue
- Molière par Thierry Maulnier Des grands écrivains représentatifs de l'art dramatique classique, le plus proprement français est sans doute Racine ; Molière est le plus certainement universel.