Providence et Boudhisme Ceci, ô moines, est le chemin du Milieu que le Bouddha a découvert, qui donne la vision et la connaissance et qui conduit à la paix, à la sagesse, à l'Éveil et au nirvâna.
Publié le 21/10/2016
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Providence et Boudhisme Ceci, ô moines, est le chemin du Milieu que le Bouddha a découvert, qui donne la vision et la connaissance et qui conduit à la paix, à la sagesse, à l'Éveil et au nirvâna. Voici, ô moines, la noble vérité sur la souffrance. La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l'on n'aime pas est souffrance, être séparé de ce que l'on aime est souffrance, ne pas avoir ce que l'on désire est souffrance ; en résumé, les cinq agrégats d'attachements sont souffrance. Voici, ô moines, la noble vérité sur la cause de la souffrance. C'est le désir qui produit la ré-existence et le re-devenir, qui est lié à une avidité passionnée et qui trouve une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là, c'est-à-dire la soif des plaisirs des sens, la soif de l'existence et du devenir et la soif de la non-existence. Voici, ô moines, la noble vérité sur la cessation de la souffrance. C'est la cessation complète de cette soif, la délaisser, y renoncer, s'en libérer, s'en détacher. Voici, ô moines, la noble vérité sur le chemin qui conduit à la cessation de la souffrance. C'est le noble chemin octuple, à savoir : la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste. Premier sermon du Bouddha in Dhamma-Cakkappavattana-Sutta, cité par Dennis Gira, Comprendre le bouddhisme, Paris, Editions Bayard, 1989, p. 39-40.
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