« Personne ne nous a inquiétés, en tout cas, dit Pippin, et nous circulions lentement, sans faire garde.
Publié le 15/12/2013
Extrait du document
«
« Voyons !
sedit-il àlui-même, sefrappant lefront.
Qu’est-ce quecela merappelle donc ? »
« Pas uneautre lettre quevous auriez oubliée, j’espère, monsieur Poiredebeurré ? » ditMerry.
« Allons, allons,monsieur Brandebouc, neme rappelez pasencore cela !Maisvoilàquevous avezcoupé
court àma réflexion.
Oùenétais-je donc ?Nob,lesécuries, ah !j’ysuis.
J’aiquelque chosequivous appartient.
Si vous vousrappelez BillFougeron etlevol des chevaux : sonponey quevous aviez acheté, ehbien, ilest ici.
Il
est revenu delui-même.
Maisoùilavait été,vous lesavez mieux quemoi.
Ilétait aussi hirsute qu’unvieuxchien
et maigre comme unclou, maisilétait vivant.
Nobs’est occupé delui. »
« Quoi ! MonBill ! s’écria Sam.Ehbien, jesuis néveinard, quoiqu’en puisse diremon vieux.
Voilàencore
un souhait réalisé ! Oùest-il ? » Samnevoulut passecoucher avantd’avoir renduvisiteàBill dans sonécurie.
Les voyageurs restèrentàBree toute lajournée suivante, etM. Poiredebeurré n’eutpasàse plaindre des
affaires delasoirée dulendemain entout cas.Lacuriosité surmonta touteslescraintes, etsa maison regorgea de
monde.
Leshobbits vinrentparpolitesse danslaSalle Commune aucours delasoirée, etils répondirent àbon
nombre dequestions.
Lesmémoires étantàBree tenaces, ondemanda maintesfoisàFrodon s’ilavait écritson
livre.
« Pas encore, répondait-il.
Jerentre maintenant chezmoipour mettre mesnotes enordre. » Ilpromit de
traiter desétonnants événements deBree etde donner ainsiquelque intérêtàun livre quisemblait devoirtraiter
principalement desaffaires lointaines etsecondaires de« là-bas dansleSud. »
Puis l’undesjeunes demanda unechanson.
Maisunsilence etlaréprobation généralesuivirent sonappel,
qui nefut pas répété : Personne nedésirait, àl’évidence, leretour d’événements mystérieuxdanslaSalle
Commune.
Aucun trouble diurneniaucun sonnocturne nedérangèrent lapaix deBree durant leséjour desvoyageurs,
mais, lelendemain matin,ilsselevèrent debonne heure, car,letemps étanttoujours àla pluie, ilsvoulaient
atteindre laComté avantlanuit, etc’était unelongue randonnée.
Toutelapopulation deBree étaitdehors pour
les voir partir, etelle était d’humeur plusgaiequ’elle nel’avait étédepuis unan, ceux quin’avaient pasencore vu
les étrangers danstoutleurappareil enrestèrent bouchebée,devant Gandalf avecsabarbe blanche etlalumière
qui semblait sortirdelui, comme sison manteau bleunefût qu’un nuage surlaclarté dusoleil, etdevant les
quatre hobbits semblables àdes chevaliers errantssortisdecontes presque oubliés.Mêmeceuxquiavaient ride
tout cequ’on avaitraconté surleRoi commencèrent àpenser qu’ilyavait peut-être duvrai là-dedans.
« Eh bien, bonne chance survotre route etbonne chance àvotre retour chezvous ! ditM. Poiredebeurré.
J’aurais dûvous avertir quetout n’allait pasbien dans laComté nonplus, sice qu’on ditest vrai.
Ils’y passe de
drôles dechoses, dit-on.Maisunechose enentraîne uneautre, etj’étais pleindemes propres soucis.Cependant,
si je puis mepermettre deledire, vous êtesrevenus changés devos voyages, etvous paraissez êtregens à
pouvoir affronter lesdifficultés debut enblanc.
Jene doute pasque vous n’arrangiez toutbientôt.
Bonnechance
à vous ! Etplus souvent vousviendrez, plusvous meferez plaisir. »
Ils lui dirent adieuets’en furent, ilsfranchirent laPorte del’ouest etprirent laroute delaComté.
Ilsavaient
avec euxBillleponey, qui,comme précédemment, portaitunebonne quantité debagages, maisiltrottait àcôté
de Sam etparaissait toutcontent.
« Je medemande àquoi levieux Prosper faisaitallusion », ditFrodon.
« Je peux endeviner unepartie, ditSam sombrement.
Ceque j’aivudans leMiroir : desarbres coupés et
tout, etmon vieilAncien chasséduChemin.
J’auraisdûme presser derevenir plustôt. »
« Et, detoute évidence, quelquechosecloche dansleQuartier Sud,ditMerry.
Ilya pénurie générale d’herbe
à pipe. »
« Quoi quecesoit, ditPippin, Lothon enest àl’origine : vouspouvez enêtre sûrs. »
« Profondément engagédedans, maispasàl’origine, ditGandalf.
Vousavezoublié Saroumane.
Ilavait
commencé às’intéresser àla Comté avantleMordor. »
« En toutcas,vous êtesavec nous, ditMerry, leschoses s’éclairciront doncbientôt. »
« Je suisavec vous pour lemoment, ditGandalf, maisjene tarderai pasàn’y plus être.
Jene vais pasàla
Comté : Vousdevez régler vosaffaires vous-mêmes, c’estàcela quevous avezétéentraînés.
Necomprenez-vous
pas ? Montemps estterminé : cen’est plusmon affaire deréparer lesdésordres, nid’aider lesgens àle faire.
Quant àvous, meschers amis, vousn’aurez besoind’aucune aide.Vous avezcrû,àprésent.
Crûtrès haut, enfait,
vous êtesparmi lesplus grands, etjen’ai plus aucune craintepouraucun devous.
« Mais, sivous tenez àle savoir, jevais bientôt vousquitter.
Jecompte avoirunelongue conversation avec
Bombadil : uneconversation commejen’en aipas eudetoute monexistence.
C’estunramasseur demousse, et
j’ai étéune pierre condamnée àrouler.
Maismesjours deroulement seterminent, etnous aurons àprésent bien
des choses ànous dire. »
Ils arrivèrent peuaprès àl’endroit oùilsavaient priscongé deBombadil surlaRoute del’Est, etils
espérèrent, ets’y attendirent àmoitié, letrouver làdebout pourlesaccueillir aupassage.
Maisilsne virent
aucun signedesaprésence, etilyavait unebrume grisesurlesHauts desGalgals versleSud, etun voile épais
sur laVieille Forêtdanslelointain.
Ils firent halte, etFrodon regarda avecquelque envieversleSud.
« Que j’aimerais revoircevieil ami, dit-il.
Jeme demande comment ilva. ».
»
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