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« Personne ne nous a inquiétés, en tout cas, dit Pippin, et nous circulions lentement, sans faire garde.

Publié le 15/12/2013

Extrait du document

« Personne ne nous a inquiétés, en tout cas, dit Pippin, et nous circulions lentement, sans faire garde. Nous pensions avoir laissé tous les ennuis derrière nous. » « Ah, pour ça, non, Maître, c'est d'autant plus regrettable, dit Poiredebeurré. Mais il n'est pas étonnant qu'ils vous aient laissés tranquilles. Ils ne se lanceraient pas contre des gens armés, munis d'épées, de casques, de boucliers et de tout ça. Ça leur donnerait à réfléchir. Et je dois dire que ça m'a un peu interloqué de vous voir. » Les hobbits se rendirent alors soudain compte que, si on les avait considérés avec stupéfaction, c'était moins par surprise de leur retour que par étonnement de leur accoutrement. Ils s'étaient tellement habitués à la guerre et à chevaucher en compagnies bien ordonnées qu'ils avaient complètement oublié que les mailles brillantes entr'aperçues sous leurs manteaux, les casques de Gondor et de la Marche et les beaux emblèmes de leurs boucliers paraîtraient bizarres dans leur propre pays. Et aussi Gandalf montait à présent son grand cheval gris, tout vêtu de blanc avec un vaste manteau bleu et argent par-dessus tout, et la longue épée Glamdring à son côté. Gandalf rit. « Enfin, dit-il, s'ils ont peur simplement de cinq d'entre nous, nous avons rencontré de pires ennemis au cours de nos voyages. En tout cas, ils vous laisseront en paix la nuit tant que nous serons là. » « Combien de temps cela fera-t-il ? demanda Poiredebeurré. Je ne nierai pas que nous serions heureux de vous avoir un peu par ici. Nous ne sommes pas habitués à pareils troubles, vous comprenez, et les Rôdeurs sont tous partis, à ce qu'on m'a dit. Je crois que nous n'avions pas bien compris jusqu'à présent tout ce qu'ils faisaient pour nous. Car il y a eu pire que les voleurs dans les environs. Les loups hurlaient autour de la clôture, l'hiver dernier. Et il y a des formes sombres dans les bois, d'horribles choses qui vous glacent le sang rien que d'y penser. Ça nous a beaucoup perturbés, si vous me comprenez. » « Je m'en doute, dit Gandalf. Presque tous les pays ont été perturbés ces temps-ci, très perturbés. Mais courage, Prosper. Vous avez été bien près de très grands troubles, et je suis seulement heureux que vous n'y ayez pas été plus profondément engagés. Des temps meilleurs approchent toutefois. Peut-être meilleurs qu'aucun dont vous puissiez vous souvenir. Les Rôdeurs sont revenus. Nous étions avec eux. Et il y a de nouveau un roi, Prosper. Il tournera bientôt son attention de ce côté-ci. « Alors le Chemin Vert sera rouvert, ses messagers viendront dans le Nord, il y aura des allées et venues, et les mauvaises choses seront chassées des terres incultes, et il y aura des gens et des champs dans ce qui fut le désert. » M. Poiredebeurré hocha la tête. « S'il y a quelques personnes honnêtes et respectables sur les routes, ça ne fera pas de mal, dit-il. Mais on ne veut plus de racaille ni de bandits. Et on ne veut pas d'intrus à Bree. On veut qu'on nous laisse tranquilles. Je ne veux pas que toute une foule d'étrangers vienne lamper ici, ou s'installer là, pour défoncer le pays sauvage. » « On vous laissera tranquille, Prosper, dit Gandalf. Il y a assez de place pour des royaumes entre l'Isen et le Flot Gris, ou le long des côtes au sud du Brandevin, sans que personne ne vienne vivre à moins de plusieurs jours de chevauchée de Bree. Et bien des gens résidaient autrefois dans le Nord, à une centaine de milles ou davantage d'ici, tout au bout du Chemin Vert : sur les Hauts du Nord ou près du Lac Evendim. » « Là-bas, près de la Chaussée des Morts ? dit Poiredebeurré, l'air encore plus dubitatif. C'est un endroit hanté. Seul un voleur irait là. » « Les Rôdeurs y vont, dit Gandalf. La Chaussée des Morts, dites-vous. C'est ainsi qu'on l'a appelée de longues années, mais son vrai nom, Prosper, c'est Fornost Erain, le Norchâteau des Rois. Et le Roi y reviendra un jour, et alors, vous verrez passer de belles gens. » « Eh bien, voilà qui paraît prometteur, je vous le concède, dit Poiredebeurré. Et ça fera marcher les affaires, sans aucun doute. Pour autant qu'il laisse Bree tranquille. » « Il le fera, dit Gandalf. Il le connaît et il l'aime. » « Vraiment ? dit Poiredebeurré, l'air déconcerté. Encore que je ne voie pas comment cela se ferait, assurément, assis qu'il est dans son grand fauteuil dans son grand château à des centaines de milles d'ici. Et en train de boire du vin dans une coupe d'or, ça ne m'étonnerait pas. Que représenteraient pour lui Le Poney, ou des pots de bière ? Non que ma bière ne soit pas bonne, Gandalf. Elle l'a été particulièrement depuis que vous êtes venu à l'automne de l'année dernière et que vous y avez mis une bonne parole. Et ç'a été un réconfort au milieu de tous les ennuis, pour sûr. » « Ah ! dit Sam. Mais il dit que votre bière est toujours bonne. » « Il le dit ? » « Bien sûr. C'est Grands-Pas. Le chef des Rôdeurs. Vous ne vous êtes pas encore fourré ça dans la tête ? » L'idée y pénétra enfin, et le visage de Poiredebeurré fut une image de l'étonnement. Les yeux s'arrondirent dans sa large face, sa bouche s'ouvrit toute grande, et il en perdit le souffle. « Grands-Pas ! s'écria-t-il, quand il l'eut retrouvé. Lui, avec une couronne et tout, et une coupe d'or ! Eh bien, où va-t-on ? » « À des temps meilleurs, pour Bree en tout cas », répondit Gandalf. « Je l'espère, pour sûr, dit Poiredebeurré. Eh bien, ç'a été la plus agréable causette que j'aie eue depuis un mois de jours creux. Et je ne cacherai pas que je dormirai plus à l'aise cette nuit, et d'un coeur plus léger. Vous m'avez donné bonne matière à penser, mais je remettrai cela à demain. Je suis pour aller au lit, et je ne doute pas que vous serez heureux de trouver les vôtres aussi. Hé, Nob ! appela-t-il, allant à la porte. Nob, clampin ! » « Voyons ! se dit-il à lui-même, se frappant le front. Qu'est-ce que cela me rappelle donc ? » « Pas une autre lettre que vous auriez oubliée, j'espère, monsieur Poiredebeurré ? » dit Merry. « Allons, allons, monsieur Brandebouc, ne me rappelez pas encore cela ! Mais voilà que vous avez coupé court à ma réflexion. Où en étais-je donc ? Nob, les écuries, ah ! j'y suis. J'ai quelque chose qui vous appartient. Si vous vous rappelez Bill Fougeron et le vol des chevaux : son poney que vous aviez acheté, eh bien, il est ici. Il est revenu de lui-même. Mais où il avait été, vous le savez mieux que moi. Il était aussi hirsute qu'un vieux chien et maigre comme un clou, mais il était vivant. Nob s'est occupé de lui. » « Quoi ! Mon Bill ! s'écria Sam. Eh bien, je suis né veinard, quoi qu'en puisse dire mon vieux. Voilà encore un souhait réalisé ! Où est-il ? » Sam ne voulut pas se coucher avant d'avoir rendu visite à Bill dans son écurie. Les voyageurs restèrent à Bree toute la journée suivante, et M. Poiredebeurré n'eut pas à se plaindre des affaires de la soirée du lendemain en tout cas. La curiosité surmonta toutes les craintes, et sa maison regorgea de onde. Les hobbits vinrent par politesse dans la Salle Commune au cours de la soirée, et ils répondirent à bon ombre de questions. Les mémoires étant à Bree tenaces, on demanda maintes fois à Frodon s'il avait écrit son ivre. « Pas encore, répondait-il. Je rentre maintenant chez moi pour mettre mes notes en ordre. » Il promit de raiter des étonnants événements de Bree et de donner ainsi quelque intérêt à un livre qui semblait devoir traiter rincipalement des affaires lointaines et secondaires de « là-bas dans le Sud. » Puis l'un des jeunes demanda une chanson. Mais un silence et la réprobation générale suivirent son appel, ui ne fut pas répété : Personne ne désirait, à l'évidence, le retour d'événements mystérieux dans la Salle ommune. Aucun trouble diurne ni aucun son nocturne ne dérangèrent la paix de Bree durant le séjour des voyageurs, ais, le lendemain matin, ils se levèrent de bonne heure, car, le temps étant toujours à la pluie, ils voulaient tteindre la Comté avant la nuit, et c'était une longue randonnée. Toute la population de Bree était dehors pour es voir partir, et elle était d'humeur plus gaie qu'elle ne l'avait été depuis un an, ceux qui n'avaient pas encore vu es étrangers dans tout leur appareil en restèrent bouche bée, devant Gandalf avec sa barbe blanche et la lumière ui semblait sortir de lui, comme si son manteau bleu ne fût qu'un nuage sur la clarté du soleil, et devant les uatre hobbits semblables à des chevaliers errants sortis de contes presque oubliés. Même ceux qui avaient ri de out ce qu'on avait raconté sur le Roi commencèrent à penser qu'il y avait peut-être du vrai là-dedans. « Eh bien, bonne chance sur votre route et bonne chance à votre retour chez vous ! dit M. Poiredebeurré. 'aurais dû vous avertir que tout n'allait pas bien dans la Comté non plus, si ce qu'on dit est vrai. Il s'y passe de drôles de choses, dit-on. Mais une chose en entraîne une autre, et j'étais plein de mes propres soucis. Cependant, si je puis me permettre de le dire, vous êtes revenus changés de vos voyages, et vous paraissez être gens à pouvoir affronter les difficultés de but en blanc. Je ne doute pas que vous n'arrangiez tout bientôt. Bonne chance vous ! Et plus souvent vous viendrez, plus vous me ferez plaisir. » Ils lui dirent adieu et s'en furent, ils franchirent la Porte de l'ouest et prirent la route de la Comté. Ils avaient vec eux Bill le poney, qui, comme précédemment, portait une bonne quantité de bagages, mais il trottait à côté e Sam et paraissait tout content. « Je me demande à quoi le vieux Prosper faisait allusion », dit Frodon. « Je peux en deviner une partie, dit Sam sombrement. Ce que j'ai vu dans le Miroir : des arbres coupés et out, et mon vieil Ancien chassé du Chemin. J'aurais dû me presser de revenir plus tôt. » « Et, de toute évidence, quelque chose cloche dans le Quartier Sud, dit Merry. Il y a pénurie générale d'herbe pipe. » « Quoi que ce soit, dit Pippin, Lothon en est à l'origine : vous pouvez en être sûrs. » « Profondément engagé dedans, mais pas à l'origine, dit Gandalf. Vous avez oublié Saroumane. Il avait ommencé à s'intéresser à la Comté avant le Mordor. » « En tout cas, vous êtes avec nous, dit Merry, les choses s'éclairciront donc bientôt. » « Je suis avec vous pour le moment, dit Gandalf, mais je ne tarderai pas à n'y plus être. Je ne vais pas à la Comté : Vous devez régler vos affaires vous-mêmes, c'est à cela que vous avez été entraînés. Ne comprenez-vous pas ? Mon temps est terminé : ce n'est plus mon affaire de réparer les désordres, ni d'aider les gens à le faire. Quant à vous, mes chers amis, vous n'aurez besoin d'aucune aide. Vous avez crû, à présent. Crû très haut, en fait, vous êtes parmi les plus grands, et je n'ai plus aucune crainte pour aucun de vous. « Mais, si vous tenez à le savoir, je vais bientôt vous quitter. Je compte avoir une longue conversation avec Bombadil : une conversation comme je n'en ai pas eu de toute mon existence. C'est un ramasseur de mousse, et j'ai été une pierre condamnée à rouler. Mais mes jours de roulement se terminent, et nous aurons à présent bien des choses à nous dire. » Ils arrivèrent peu après à l'endroit où ils avaient pris congé de Bombadil sur la Route de l'Est, et ils espérèrent, et s'y attendirent à moitié, le trouver là debout pour les accueillir au passage. Mais ils ne virent aucun signe de sa présence, et il y avait une brume grise sur les Hauts des Galgals vers le Sud, et un voile épais sur la Vieille Forêt dans le lointain. Ils firent halte, et Frodon regarda avec quelque envie vers le Sud. « Que j'aimerais revoir ce vieil ami, dit-il. Je me demande comment il va. » « Aussi bien que jamais, vous pouvez en être sûr, dit Gandalf. Totalement impavide, et, je le suppose, assez indifférent à tout ce que nous avons pu faire ou voir, hormis peut-être nos visites aux Ents. Peut-être aurez-vous plus tard le temps d'aller le voir. Mais, à votre place, je me hâterais maintenant de rentrer au pays, sans quoi vous n'arriverez pas au Pont du Brandevin avant la fermeture des portes. » « Mais il n'y a pas de portes, dit Merry, pas sur la Route, vous le savez fort bien. Il y a la Porte du Pays de Bouc, bien sûr, mais ils me laisseront passer à tout moment. » « Il n'y avait pas de portes, voulez-vous dire, répliqua Gandalf. Je crois que vous en trouverez maintenant. Et vous pourriez bien rencontrer plus de difficultés que vous ne le pensez à la Porte du Pays de Bouc. Mais vous ous débrouillerez très bien. Adieu, mes chers amis ! Pas encore pour la dernière fois. Adieu ! » Il détourna Gripoil de la Route, le grand cheval franchit d'un bond la levée verte qui le longeait, et, sur un cri e Gandalf, il était parti, se ruant comme un vent du Nord vers les Hauts des Galgals. « Eh bien, nous voici réduits aux quatre qui étions partis ensemble, dit Merry. Nous avons laissé tous les autres derrière, l'un après l'autre. On dirait presque d'un rêve lentement évanoui. » « Pour moi, dit Frodon. Pour moi, cela me paraît plutôt comme une retombée dans le sommeil. »  

« « Voyons ! sedit-il àlui-même, sefrappant lefront.

Qu’est-ce quecela merappelle donc ? » « Pas uneautre lettre quevous auriez oubliée, j’espère, monsieur Poiredebeurré ? » ditMerry. « Allons, allons,monsieur Brandebouc, neme rappelez pasencore cela !Maisvoilàquevous avezcoupé court àma réflexion.

Oùenétais-je donc ?Nob,lesécuries, ah !j’ysuis.

J’aiquelque chosequivous appartient. Si vous vousrappelez BillFougeron etlevol des chevaux : sonponey quevous aviez acheté, ehbien, ilest ici.

Il est revenu delui-même.

Maisoùilavait été,vous lesavez mieux quemoi.

Ilétait aussi hirsute qu’unvieuxchien et maigre comme unclou, maisilétait vivant.

Nobs’est occupé delui. » « Quoi ! MonBill ! s’écria Sam.Ehbien, jesuis néveinard, quoiqu’en puisse diremon vieux.

Voilàencore un souhait réalisé ! Oùest-il ? » Samnevoulut passecoucher avantd’avoir renduvisiteàBill dans sonécurie. Les voyageurs restèrentàBree toute lajournée suivante, etM. Poiredebeurré n’eutpasàse plaindre des affaires delasoirée dulendemain entout cas.Lacuriosité surmonta touteslescraintes, etsa maison regorgea de monde.

Leshobbits vinrentparpolitesse danslaSalle Commune aucours delasoirée, etils répondirent àbon nombre dequestions.

Lesmémoires étantàBree tenaces, ondemanda maintesfoisàFrodon s’ilavait écritson livre.

« Pas encore, répondait-il.

Jerentre maintenant chezmoipour mettre mesnotes enordre. » Ilpromit de traiter desétonnants événements deBree etde donner ainsiquelque intérêtàun livre quisemblait devoirtraiter principalement desaffaires lointaines etsecondaires de« là-bas dansleSud. » Puis l’undesjeunes demanda unechanson.

Maisunsilence etlaréprobation généralesuivirent sonappel, qui nefut pas répété : Personne nedésirait, àl’évidence, leretour d’événements mystérieuxdanslaSalle Commune.

Aucun trouble diurneniaucun sonnocturne nedérangèrent lapaix deBree durant leséjour desvoyageurs, mais, lelendemain matin,ilsselevèrent debonne heure, car,letemps étanttoujours àla pluie, ilsvoulaient atteindre laComté avantlanuit, etc’était unelongue randonnée.

Toutelapopulation deBree étaitdehors pour les voir partir, etelle était d’humeur plusgaiequ’elle nel’avait étédepuis unan, ceux quin’avaient pasencore vu les étrangers danstoutleurappareil enrestèrent bouchebée,devant Gandalf avecsabarbe blanche etlalumière qui semblait sortirdelui, comme sison manteau bleunefût qu’un nuage surlaclarté dusoleil, etdevant les quatre hobbits semblables àdes chevaliers errantssortisdecontes presque oubliés.Mêmeceuxquiavaient ride tout cequ’on avaitraconté surleRoi commencèrent àpenser qu’ilyavait peut-être duvrai là-dedans. « Eh bien, bonne chance survotre route etbonne chance àvotre retour chezvous ! ditM. Poiredebeurré. J’aurais dûvous avertir quetout n’allait pasbien dans laComté nonplus, sice qu’on ditest vrai.

Ils’y passe de drôles dechoses, dit-on.Maisunechose enentraîne uneautre, etj’étais pleindemes propres soucis.Cependant, si je puis mepermettre deledire, vous êtesrevenus changés devos voyages, etvous paraissez êtregens à pouvoir affronter lesdifficultés debut enblanc.

Jene doute pasque vous n’arrangiez toutbientôt.

Bonnechance à vous ! Etplus souvent vousviendrez, plusvous meferez plaisir. » Ils lui dirent adieuets’en furent, ilsfranchirent laPorte del’ouest etprirent laroute delaComté.

Ilsavaient avec euxBillleponey, qui,comme précédemment, portaitunebonne quantité debagages, maisiltrottait àcôté de Sam etparaissait toutcontent. « Je medemande àquoi levieux Prosper faisaitallusion », ditFrodon. « Je peux endeviner unepartie, ditSam sombrement.

Ceque j’aivudans leMiroir : desarbres coupés et tout, etmon vieilAncien chasséduChemin.

J’auraisdûme presser derevenir plustôt. » « Et, detoute évidence, quelquechosecloche dansleQuartier Sud,ditMerry.

Ilya pénurie générale d’herbe à pipe. » « Quoi quecesoit, ditPippin, Lothon enest àl’origine : vouspouvez enêtre sûrs. » « Profondément engagédedans, maispasàl’origine, ditGandalf.

Vousavezoublié Saroumane.

Ilavait commencé às’intéresser àla Comté avantleMordor. » « En toutcas,vous êtesavec nous, ditMerry, leschoses s’éclairciront doncbientôt. » « Je suisavec vous pour lemoment, ditGandalf, maisjene tarderai pasàn’y plus être.

Jene vais pasàla Comté : Vousdevez régler vosaffaires vous-mêmes, c’estàcela quevous avezétéentraînés.

Necomprenez-vous pas ? Montemps estterminé : cen’est plusmon affaire deréparer lesdésordres, nid’aider lesgens àle faire. Quant àvous, meschers amis, vousn’aurez besoind’aucune aide.Vous avezcrû,àprésent.

Crûtrès haut, enfait, vous êtesparmi lesplus grands, etjen’ai plus aucune craintepouraucun devous. « Mais, sivous tenez àle savoir, jevais bientôt vousquitter.

Jecompte avoirunelongue conversation avec Bombadil : uneconversation commejen’en aipas eudetoute monexistence.

C’estunramasseur demousse, et j’ai étéune pierre condamnée àrouler.

Maismesjours deroulement seterminent, etnous aurons àprésent bien des choses ànous dire. » Ils arrivèrent peuaprès àl’endroit oùilsavaient priscongé deBombadil surlaRoute del’Est, etils espérèrent, ets’y attendirent àmoitié, letrouver làdebout pourlesaccueillir aupassage.

Maisilsne virent aucun signedesaprésence, etilyavait unebrume grisesurlesHauts desGalgals versleSud, etun voile épais sur laVieille Forêtdanslelointain. Ils firent halte, etFrodon regarda avecquelque envieversleSud. « Que j’aimerais revoircevieil ami, dit-il.

Jeme demande comment ilva. ». »

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