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pas un hasard si, dans le cadre d'une société paysanne d'autrefois, les parents déterminaient qui leurs enfants devaient épouser, car il s'agissait aussi de déterminer qui hériterait de la ferme.

Publié le 30/10/2013

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pas un hasard si, dans le cadre d'une société paysanne d'autrefois, les parents déterminaient qui leurs enfants devaient épouser, car il s'agissait aussi de déterminer qui hériterait de la ferme. Dans une grande ville moderne, les apports sociaux sont assez différents : on peut se rencontrer au cours d'une fête ou dans une discothèque, et si l'on st vraiment amoureux, on finit toujours par trouver un endroit pour vivre ensemble. -- Je n'accepterais pas que ce soient mes parents qui me disent avec qui je dois me marier. -- Non, car toi aussi tu es une enfant de ton siècle. Marx dit que c'est la classe dirigeante qui, en gros, détermine ce qui est bien et ce qui est mal. Car toute l'histoire n'est qu'une histoire de luttes de classes. L'histoire ne fait que retracer la lutte pour s'emparer des moyens de production. -- Mais est-ce que les pensées et les idées des hommes ne contribuent pas elles aussi à transformer l'histoire ? -- Oui et non. Marx était conscient que la superstructure d'une société pouvait influencer l'infrastructure, mais il ne econnaissait pas à la superstructure d'histoire indépendante. Tout le développement de l'histoire, de la société sclavagiste de l'Antiquité jusqu'à nos sociétés industrielles, est dû avant tout à des modifications de l'infrastructure de la société. -- Oui, tu l'as déjà dit. -- Toutes les phases historiques se caractérisent, selon Marx, par une opposition entre deux classes sociales. Dans la ociété 337 esclavagiste de l'Antiquité, on trouve cette opposition entre les esclaves et les citoyens libres ; dans la société féodale, entre le seigneur et le paysan et, par la suite, entre le noble et le bourgeois. ais à l'époque de Marx, la société était dite bourgeoise, ou capitaliste, et l'opposition se jouait entre le capitaliste et le travailleur ou prolétaire. D'un côté il y a ceux qui possèdent les moyens de production, de l'autre ceux qui ne les ossèdent pas. Et parce que la classe dirigeante ne veut pas laisser échapper son pouvoir, seule une révolution peut 'obliger à le faire. -- Et dans un régime communiste ? -- Marx s'intéressait tout particulièrement au passage d'une société capitaliste au régime communiste. Il analyse de façon détaillée le mode de production capitaliste. Mais avant d'aborder cela, il faut dire quelques mots de sa conception du travail de l'homme. -- Je t'écoute. -- Avant d'être communiste, Marx s'est interrogé sur ce qui se passe quand l'homme travaille. Hegel aussi s'était penché sur ce problème et avait trouvé qu'il y avait un rapport réciproque ou « dialectique « entre l'homme et la nature. Quand l'homme travaille la nature, son travail le transforme lui aussi. utrement dit, quand l'homme travaille, il intervient au sein de la nature et la marque de son empreinte. Mais au ours de ce processus, la nature elle aussi a une action sur l'homme et laisse une empreinte dans sa conscience. -- Dis-moi quel genre de travail tu as et je te dirai qui tu es. -- Tu as très bien résumé où Marx veut en venir. Notre façon de travailler a une influence sur notre conscience, mais notre conscience influence aussi notre manière de travailler. Il y a un rapport dialectique entre la « main « et l'« esprit «. La connaissance de l'homme entretient donc un lien étroit avec son travail. -- Alors ça doit vraiment être terrible d'être au chômage. -- Effectivement, quelqu'un sans travail tourne pour ainsi dire à vide. Même Hegel l'avait remarqué. Pour lui comme our Marx, le travail est quelque chose de positif, cela est intimement lié au fait d'être un homme. -- Dans ce cas, ça doit être une bonne chose que d'être ouvrier ? -- Au départ, oui. Mais c'est là qu'intervient la cinglante critique de Marx à propos du mode de production capitaliste. -- Explique-toi ! -- Dans le système capitaliste, l'ouvrier travaille pour quelqu'un d'autre. Son travail lui devient quelque chose 'extérieur, quelque chose qui ne lui appartient plus. Il devient étranger à son propre travail et de ce fait étranger ussi à lui-même. Il perd sa réalité en 338 tant que personne. Marx utilise l'expression hégélienne pour dire que le travailleur est l'objet d'un processus d'aliénation. -- J'ai une tante qui, depuis plus de vingt ans, travaille dans une usine à emballer des chocolats, alors je comprends rès bien ce que tu veux dire. Elle m'a dit que chaque matin elle éprouvait une véritable haine vis-à-vis de son travail. -- Mais si elle hait son travail, Sophie, elle finit aussi par se haïr elle-même. -- En tout cas, elle hait le chocolat. -- Dans la société capitaliste, le travail est organisé de sorte que le travailleur fait au bout du compte un travail d'esclave pour une autre classe sociale. Le travailleur remet sa force de travail - et par là même toute son existence 'homme - à la bourgeoisie. -- C'est vraiment aussi grave que ça ? -- Nous parlons de comment Marx voyait les choses. Il faut tout replacer dans le contexte social du milieu du XIXe. Et là, il faut malheureusement répondre haut et fort par oui. Les ouvriers travaillaient parfois jusqu'à douze heures par jour dans des hangars de production glacials. La paie était si faible que bien souvent les enfants et les femmes qui elevaient à peine de couches étaient obligés de travailler aussi. La misère sociale était réellement indescriptible. En ertains endroits, les hommes étaient en partie payés avec des litres de tord-boyaux et les femmes étaient contraintes e se prostituer. Leurs clients étaient les « hommes de la ville «. Bref, ce qui devait permettre à l'homme de s'élever, 'est-àire le travail, faisait de lui un animal. -- Mais c'est révoltant ! -- Telle fut aussi la réaction de Marx. Pendant ce temps, après avoir pris un bain rafraîchissant, les enfants des ourgeois pouvaient jouer du violon dans de grands salons bien chauffés ou encore s'asseoir au piano avant de passer à table pour déguster un délicieux repas composé de quatre plats différents. Il est vrai que le violon et le piano onvenaient pas mal à une fin de soirée, après une longue promenade à cheval... -- C'est écoeurant ! C'est trop injuste ! -- Marx était de ton avis. En 1848, il publia avec Friedrich Engels le célèbre Manifeste du parti communiste. En voilà la première phrase : « Un spectre hante l'Europe - le spectre du communisme. « -- Arrête, ça me fait peur. -- Eh bien à la bourgeoisie aussi, car les prolétaires avaient commencé à se révolter. Tu veux entendre la fin du Manifeste ? -- Avec plaisir. -- « Les communistes dédaignent de dissimuler

« jour dans deshangars deproduction glacials.Lapaie était sifaible quebien souvent lesenfants etles femmes qui relevaient àpeine decouches étaientobligésdetravailler aussi.Lamisère sociale étaitréellement indescriptible.

En certains endroits, leshommes étaientenpartie payésavecdeslitres detord-boyaux etles femmes étaientcontraintes de seprostituer.

Leursclients étaient les«hommes delaville ».Bref, cequi devait permettre àl’homme des’élever, c’est-à- dire letravail, faisaitdeluiun animal. — Mais c’estrévoltant ! — Telle futaussi laréaction deMarx.

Pendant cetemps, aprèsavoirprisunbain rafraîchissant, lesenfants des bourgeois pouvaient jouerduviolon dansdegrands salonsbienchauffés ouencore s’asseoir aupiano avantdepasser à table pourdéguster undélicieux repascomposé dequatre platsdifférents.

Ilest vrai que leviolon etle piano convenaient pasmal àune findesoirée, aprèsunelongue promenade àcheval... — C’est écœurant !C’est tropinjuste ! — Marx étaitdeton avis.

En1848, ilpublia avecFriedrich Engelslecélèbre Manifeste duparti communiste.

En voilà la première phrase: « Un spectre hantel’Europe –le spectre ducommunisme.

» — Arrête, çame fait peur. — Eh bien àla bourgeoisie aussi,carlesprolétaires avaientcommencé àse révolter.

Tuveux entendre lafin du Manifeste ? — Avec plaisir. — « Les. »

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