parce qu'il n'a pas eu mon coeur
Publié le 18/03/2023
Extrait du document
«
PARCE QU’IL N A PAS EU MON CŒUR….
La vie est une patinoire sur laquelle on glisse, trébuche, et se
fracasse.
Il faut apprivoiser ce miroir de glace, se relever et faire face.
Ma force, ma haine, mon lac d’amour, m’ont permis de rester à
la surface.
Mon ami était ma bouffée d’oxygène qui m’aérait l’esprit et me
redonnait courage, un arc en ciel qui traverse ce nuage gris.
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni
par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais.
L INCONSCIENCE DE LA JEUNESSE
Cet hiver là était assez étrange : j’entamais mes études de
médecine, je vivais une grande histoire d’amour, avec mon
copain de l’époque.
Nous partagions depuis peu un petit studio.
Ce soir là, nous avions organisé une soirée dans une
discothèque , située en montagne, accompagnés de quelques
amis.
L’entrée était gratuite pour la gente féminine, l’alcool y était
peu cher et je sentais bien que mon taux d’alcoolémie
s’éloignait des limites de la normale.
Mon copain, très agacé, commençait à s’énerver et me
menaçait de revenir au studio , sans moi.
Il était minuit, je n’avais aucunement l’intention de rentrer.
Je
décompressais de mes heures d’acharnement sur mes cours de
médecine.
Je me souviens être restée un moment en dehors de la
discothèque avec mon pote, Manu, à siroter notre cocktail.
Vers 3 heures du matin, nous avions décidé de prendre la route
afin de rejoindre mon copain, qui m’avait planté au beau milieu
de la soirée et qui m’attendait probablement avec la tête des
grands jours.
Mon ami Manu, s’était offert, une renault 5 turbo, une vraie
petite bombe.
Nous étions 4 dans le véhicule.
J’étais assise sur
le siege passager.
Le trajet se passait de manière la plus banale : nous discutions,
rigolions, nous avions même fait un stop pipi en bordure de
route, l’alcool aidant…
Soudain, nous sommes aveuglés par les phares d’une voiture,
elle nous suit un peu de près.
Une sorte d’éclair blanc que l’on ne contrôle plus.
La route est
recouvert de neige.
La voiture nous fonce dessus, nous heurtons la rambarde pour
aller nous écraser au fond du ravin , encerclé par les
montagnes.
Quelques secondes, nous avions disparu, plus personne ne
bougeait.
Nous étions sur le toit.
N’y avait-il personne ?
J’entendis une voix d’homme, très lointaine, me semble t-il.
J’avais l’impression d’être là depuis une éternité.
Il décrivait la scène le plus finement possible, à une autre
personne.
Au-delà du danger évident que cela représentait, descendre un
ravin à 3h du matin, sans dispositif lumineux était tout à fait
irréel.
Ma première pensée fut pour Manu.
Etait-il décédé ? Plus aucun
son, aucun souffle.
L’homme me rassurait m’affirmant que les secours allaient
intervenir .
La situation était ubuesque, je frappais sur la tôle.
Mon amie me tournait le dos et ne réagissait plus.
Il m’était
impossible de savoir s’il était encore en vie.
Visiblement la vitre
coté passager était brisée en mille éclats de verre et la tôle
froissée.
Je tendais mon bras,....
»
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