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Pandore CHOEUR DES NYMPHES.

Publié le 12/04/2014

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Pandore CHOEUR DES NYMPHES. Volez, fendez les airs, et pénétrez l'enceinte Des palais éternels ; Ramenez les plaisirs du séjour de la craintes ; En répandant des biens méritez des autels. FIN DU PREMIER ACTE. ACTE DEUXIEME. (Le théâtre représente la même campagne. Pandore inanimée est sur une estrade. Un char brillant de lumière descend du ciel.) Scène 1. PROMETHEE, PANDORE, NYMPHES, TITANS, CHOEURS, ETC. UNE DRYADE. Chantez, Nymphes des bois, chantez l'heureux retour Du demi-dieu qui commande à la terre : Il vous apporte un nouveau jour ; Il revient dans ce doux séjour Du séjour brillant du tonnerre : Il revole en ces lieux sur le char de l'Amour. CHOEUR DES NYMPHES. Quelle douce aurore Se lève sur nous ! Terre, jeune encore, Embellissez-vous. Brillantes fleurs, qui parez nos campagnes : Sommet des superbes montagnes, Qui divisez les airs, et qui portez les cieux ; O nature naissante, Devenez plus charmante, Plus digne de ses yeux ! PROMETHEE, descendant du char, le flambeau à la main. Je le ravis aux dieux, je l'apporte à la terre, Ce feu sacré du tendre Amour, Plus puissant mille fois que celui du tonnerre, Et que les feux du dieu du jour. LE CHOEUR DES NYMPHES. Filles du ciel, âme du monde, Passez dans tous les coeurs : L'air, la terre et l'onde Attendent vos faveurs. PROMETHEE, approchant de l'estrade où est Pandore. ACTE DEUXIEME. 5 Pandore Que ce feu précieux, l'astre de la nature, Que cette flamme pure Te mette au nombre des vivants. Terre, soit attentive à ces heureux instants : Lève-toi, cher objet, c'est l'Amour qui l'ordonne ; A sa voix, obéis toujours : Lève-toi, l'Amour te donne La vie, un coeur, et de beaux jours. (Pandore se lève sur son estrade et marche sur la scène.) CHOEUR. Ciel ! ô Ciel ! elle respire ! Dieu d'amour, quel est ton empire ! PANDORE. Où suis-je ? et qu'est-ce que je voi ? Je n'ai jamais été ; quel pouvoir m'a fait naître ? J'ai passé du néant à l'être. Quels objets ravissants semblent nés avec moi ! (On entend une symphonie) Ces sons harmonieux enchantent mes oreilles ; Mes yeux sont éblouis de l'amas des merveilles Que l'auteur de mes jours prodigue sur mes pas. Ah ! d'où vient qu'il ne paraît pas ? De moment en moment je pense et je m'éclaire. Terre qui me portez, vous n'êtes point ma mère ; Un dieu sans doute est mon auteur : Je le sens, il me parle, il respire en mon coeur. (Elle s'assied au bord d'une fontaine.) Ciel ! est-ce moi que j'envisage ? Le cristal de cette onde est le miroir des cieux ; La nature s'y peint ; plus j'y vois mon image, Plus je dois rendre grâce aux dieux. NYMPHES ET TITANS. (On danse autour d'elle.) Pandore, fille de l'Amour, Charmes naissants, beauté nouvelle, Inspirez à jamais, sentez à votre tour Cette flamme immortelle Dont vous tenez le jour. (On danse.) PANDORE, apercevant Prométhée au milieu des Nymphes. Quel objet attire mes yeux ! De tout ce que je vois en ces aimables lieux, C'est vous, c'est vous, sans doute, à qui je dois la vie. Du feu de vos regards, mon âme est remplie ! Vous semblez encore m'animer. PROMETHEE. ACTE DEUXIEME. 6
pandore

« Que ce feu précieux, l'astre de la nature, Que cette flamme pure Te mette au nombre des vivants.

Terre, soit attentive à ces heureux instants : Lève-toi, cher objet, c'est l'Amour qui l'ordonne ; A sa voix, obéis toujours : Lève-toi, l'Amour te donne La vie, un coeur, et de beaux jours.

(Pandore se lève sur son estrade et marche sur la scène.) CHOEUR.

Ciel ! ô Ciel ! elle respire ! Dieu d'amour, quel est ton empire ! PANDORE.

Où suis-je ? et qu'est-ce que je voi ? Je n'ai jamais été ; quel pouvoir m'a fait naître ? J'ai passé du néant à l'être.

Quels objets ravissants semblent nés avec moi ! (On entend une symphonie) Ces sons harmonieux enchantent mes oreilles ; Mes yeux sont éblouis de l'amas des merveilles Que l'auteur de mes jours prodigue sur mes pas.

Ah ! d'où vient qu'il ne paraît pas ? De moment en moment je pense et je m'éclaire.

Terre qui me portez, vous n'êtes point ma mère ; Un dieu sans doute est mon auteur : Je le sens, il me parle, il respire en mon coeur.

(Elle s'assied au bord d'une fontaine.) Ciel ! est-ce moi que j'envisage ? Le cristal de cette onde est le miroir des cieux ; La nature s'y peint ; plus j'y vois mon image, Plus je dois rendre grâce aux dieux. NYMPHES ET TITANS.(On danse autour d'elle.) Pandore, fille de l'Amour, Charmes naissants, beauté nouvelle, Inspirez à jamais, sentez à votre tour Cette flamme immortelle Dont vous tenez le jour.

(On danse.) PANDORE, apercevant Prométhée au milieu des Nymphes.

Quel objet attire mes yeux ! De tout ce que je vois en ces aimables lieux, C'est vous, c'est vous, sans doute, à qui je dois la vie.

Du feu de vos regards, mon âme est remplie ! Vous semblez encore m'animer. PROMETHEE.

Pandore ACTE DEUXIEME.

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