Ofir n'avait pas cessé de sourire.
Publié le 30/10/2013
Extrait du document
«
— Un
voyage agréable, Chénar ?
— Excellent.
Tume pardonneras, maisj’aime beaucoup Memphis.
— Qui t’enblâmerait ? C’estunecitéexceptionnelle, quePi-Ramsès n’égalerajamais.Silamenace hittite
n’avait paspris detelles proportions, jen’aurais paseubesoin decréer unenouvelle capitale.
— L’administration memphitedemeureunmodèle deconscience professionnelle.
— Les différents servicesdePi-Ramsès travaillentavecefficacité ; tonministère n’enest-il pasune preuve ?
— Je neménage pasmapeine, crois-moi ; aucunmessage inquiétant, niofficiel niofficieux.
LesHittites
sont muets.
— Pas lemoindre commentaire denos diplomates ?
— Les Anatoliens ontétéassommés partonintervention ; ilsn’imaginaient pasque l’armée égyptienne
saurait semontrer sirapide etsiconquérante.
— Possible.
— Pourquoi douter ?S’ilsétaient sûrsdeleur invincibilité, lesHittites auraient aumoins émisune
vigoureuse protestation.
— Eux, respecter lafrontière imposéeparSéthi… Jen’y crois pas.
— Deviendrais-tu pessimiste,Majesté ?
— La raison d’êtredel’empire hittite,c’estl’expansion territoriale.
— L’Egypte n’est-ellepasuntrop gros morceau àavaler, mêmepourunennemi affamé ?
— Quand unecaste militaire veutl’affrontement, estimaRamsès, nilasagesse nilaraison nepeuvent l’en
dissuader.
— Seul unadversaire detaille ferareculer lesHittites.
— Prônerais-tu unarmement intensif,Chénar,etune augmentation denos effectifs ?
— Quelle meilleure solution ?
Le rayon desoleil ayant disparu, Veilleursautasurlesgenoux duroi.
— N’est-ce pasune manière dedéclarer laguerre ? s’inquiéta Ramsès.
— Les Hittites necomprendront pasd’autre langage quecelui delaforce ; c’esttapensée véritable, sije ne
m’abuse.
— Jetiens aussi àla consolidation denotre système défensif.
— Faire denos protectorats unezone tampon, jesais… Lourde tâchepourtonami Acha, même s’iln’est pas
dépourvu d’ambition.
— Te paraît-elle excessive ?
— Acha estjeune, tuviens deledécorer etde faire delui l’un desprincipaux personnages del’État.
Une
promotion aussirapide pourrait luimonter àla tête… Nulneconteste sesimmenses qualités,maisneconvient-il
pas d’être méfiant ?
— La hiérarchie militairenes’est passentie suffisamment honorée,j’ensuis conscient ; maisAcha est
l’homme delasituation.
— Il ya un détail sansgrande importance, maisilest demon devoir det’en parler.
Tusais quelepersonnel
du palais atendance àbavarder àtort etàtravers ; néanmoins, certainesconfidences sontpeut-être dignes
d’intérêt.
D’aprèsmonintendant, quiéprouve uneamitié prononcée pourl’une desfemmes dechambre dela
reine, cetteservante prétendrait avoirvuRomé dérober lechâle deNéfertari.
— Témoignerait-elle ?
— Romé laterrorise.
Ellecraint d’êtremalmenée partonintendant, sielle l’accuse.
— Sommes-nous dansunecontrée debrigands oudans unpays gouverné parMaât ?
— Peut-être devrais-tud’abordfaireavouer Romé ; ensuite, lapetite témoignera.
En esquissant unecritique àpropos d’Acha, etsurtout endénonçant Roméeten précipitant l’intervention
de Ramsès, Chénarjouaitunjeu dangereux, maisdevenait, enrevanche, deplus enplus crédible auxyeux du
pharaon..
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