Oeuvres de Napoleon Bonaparte, Tome IV.
Publié le 12/04/2014
Extrait du document
«
Soldats, tout ce que vous avez fait, tout ce que vous ferez encore pour le bonheur du peuple français et pour
ma gloire, sera éternellement dans mon coeur.
Erfurth, le 12 octobre 1808.
Lettre de LL.
MM.
les empereurs de France et de Russie à S.
M.
le roi d'Angleterre.
Sire,
Les circonstances actuelles de l'Europe nous ont réunis à Erfurth.
Notre première pensée est de céder au voeu
et aux besoins de tous les peuples, et de chercher, par une prompte pacification avec Votre Majesté, le remède
le plus efficace aux malheurs qui pèsent sur toutes les nations.
Nous en faisons connaître notre sincère désir à
Votre Majesté par cette présente lettre.
La guerre longue et sanglante qui a déchiré le continent est terminée, sans qu'elle puisse se renouveler.
Beaucoup de changemens ont eu lieu en Europe: beaucoup d'états ont été bouleversés.
La cause en est dans
l'état d'agitation et de malheurs où la cessation du commerce maritime a placé les grands peuples.
De plus
grands changemens encore peuvent avoir lieu et tout contraires à la politique de la nation anglaise.
La paix est
donc à la fois dans l'intérêt des peuples du continent comme dans l'intérêt des peuples de la Grande-Bretagne.
Nous nous réunissons pour prier Votre Majesté d'écouter la voix de l'humanité, en faisant taire celle des
passions, de chercher, avec l'intention d'y parvenir, à concilier tous les intérêts, et par là, garantir toutes les
puissances qui existent, et assurer le bonheur de l'Europe et de cette génération à la tête de laquelle la
Providence nous à placés.
NAPOLÉON, ALEXANDRE.
Erfurth, le 12 octobre 1808.
Lettre de S.
M.
l'empereur Napoléon aux rois de Bavière, de Saxe, de Westphalie, de Wurtemberg, au
grand-duc de Bade et au Prince-Primat.
Monsieur mon frère, les assurances données par la cour de Vienne que les milices étaient renvoyées chez elles
et ne seraient plus rassemblées, qu'aucun armement ne donnerait plus d'inquiétude pour les frontières de la
confédération; la lettre que je reçois de l'empereur d'Autriche, les protestations réitérées que m'a faites M.
le
baron de Vincent, et plus que cela, le commencement d'exécution qui a eu déjà lieu en ce moment en
Autriche, de différentes promesses qui ont été faites, me portent à écrire à V.
M.
que je crois que la tranquillité
des états de la confédération n'est d'aucune manière menacée, et que V.
M.
est maîtresse de lever ses camps et
de remettre ses troupes dans leurs quartiers de la manière qu'elle est accoutumée de le faire.
Je pense qu'il est
convenable que son ministre a Vienne reçoive pour instruction de tenir ce langage, que les camps seront
reformés, et que les troupes de la confédération et du protecteur seront remises en situation hostile toutes les
fois que l'Autriche ferait des armemens extraordinaires et inusités; que nous voulons enfin tranquillité et
sûreté.
Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.
NAPOLÉON.
Oeuvres de Napoleon Bonaparte, Tome IV.
Erfurth, le 12 octobre 1808.
153.
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