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Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III payés dans la journée de demain, et vous leur ferez connaître que mon intention est de les solder en blé.

Publié le 12/04/2014

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Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III payés dans la journée de demain, et vous leur ferez connaître que mon intention est de les solder en blé. Faites-moi un rapport sur les affaires du tabac de Rosette; les renseignemens que j'ai eus sont que cela a dû rapporter 14 ou 15,000 fr. Faites-moi connaître ce qu'ont produit et ce que doivent les provinces de Gisey et du Caire. Faites-moi également connaître ce qu'ont rendu les douanes de Suez et de Cosseir depuis que nous sommes en Egypte, et ce qui serait dû par ces deux douanes. BONAPARTE. Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799). Au général Lanusse. Je vous prie, citoyen général, de garder mes guides et mes équipages; je n'ai pas pu me rendre à Menouf, vu le désir que j'avais de prendre connaissance des affaires du Caire, et de mettre tout en train: car, selon l'usage des Turcs, ils ne payent rien et ne croient pas à la victoire jusqu'à mon arrivée; mais je compte, dans deux jours, débarquer au ventre de la Vache et vous aller trouver à Menouf. Je vous ferai prévenir vingt-quatre heures d'avance. BONAPARTE. Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799). Au général Dugua. Vous ferez, citoyen général, interroger tous les scheicks El-Belet qui sont à la citadelle, pour savoir pourquoi ils ne payent pas leurs contributions; vous leur ferez connaître que, si, d'ici au premier fructidor, ils ne les ont pas payées, ils paieront un tiers de plus, et que, si, d'ici au 10 fructidor, ils n'ont pas payé ce tiers et l'imposition, ils auront le cou coupé. BONAPARTE. Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799). Au général Marmont. Je donne ordre, citoyen général, que les deux demi-galères et la chaloupe canonnière la Victoire se rendent à Rosette pour concourir à la défense du Bogaz, afin d'être en mesure, si M. Smith, ce que je ne crois pas, voulait tenter quelque chose avec ses chaloupes canonnières: cet homme est capable de toutes les folies. Vous sentez qu'il est nécessaire qu'un aussi grand nombre de bâtimens soient commandés par un homme de tête. Si le commandant des armes à Rosette n'avait pas le courage et le talent nécessaires, tâchez de trouver à Alexandrie un officier qui ait la grande main à cette défense: la faible garnison de Rosette fait que la défense du Nil est spécialement confiée à la flottille. BONAPARTE. Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799). 89 Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799). Il est ordonné au citoyen Desnoyers, officier des guides, de se rendre sur-le-champ à Boulaq; il se présentera chez le commandant de la marine, qui mettra à sa disposition une demi-galère armée. Il s'embarquera dessus, se rendra à Rahmanieh, se présentera chez le commandant de la place, montrera l'ordre ci-joint pour avoir une escorte, et arrivera en toute diligence à Alexandrie; il remettra en propres mains la lettre ci-jointe au général Ganteaume: c'est sa dépêche principale. Il ne partira d'Alexandrie que lorsque le général Ganteaume l'expédiera; il retournera à Rahmanieh, il restera dans le fort jusqu'à ce qu'il reçoive de nouveaux ordres; un officier que je dois y envoyer lui portera les ordres, probablement du 2 au 5. Il est nécessaire qu'il soit rendu à Rahmanieh le 2 à midi, au plus tard. BONAPARTE. Au Caire, le 26 thermidor an 7 (13 août 1799). Au général Desaix. Je vous envoie, citoyen général, un sabre d'un très-beau travail, sur lequel j'ai fait graver: Conquête de la Haute-Egypte, qui est due à vos bonnes dispositions et à votre constance dans les fatigues. Voyez-y, je vous prie, une preuve de mon estime et de la bonne amitié que je vous ai vouée. BONAPARTE. Au Caire, le 26 thermidor an 7 (13 août 1799). Au général Veaux. Je suis très-peiné, citoyen général, d'apprendre que vos blessures vont mal: je vous engage à passer le plus tôt possible en France; je donne tous les ordres que vous désirez, pour vous en faciliter les moyens: j'écris au gouvernement conformément à vos désirs: vous avez été blessé au poste d'un brave qui veut redonner de l'élan à des troupes qu'il voit chanceler. Vous ne devez pas douter que, dans toutes les circonstances, je ne prenne le plus vif intérêt à ce qui vous regarde. BONAPARTE. Au Caire, le 27 thermidor an 7 (14 août 1799). Au scheick El-Arichi Cadiashier, distingué par sa sagesse et sa justice. Nous vous faisons connaître que notre intention est que vous ne confiez la place de cadi à aucun Osmanli: vous ne confirmerez, dans les provinces, pour la place de cadi, que des Egyptiens. BONAPARTE. Au Caire, le 27 thermidor an 7 (14 août 1799). Au général Dugua. Je vous prie, citoyen général, de faire arrêter tous les hommes de la caravane de Maroc qui seraient restés en arrière, et que les Maugrabins venant à Cosseir ne s'arrêtent qu'un jour, et filent, pour leur Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799). 90
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« Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799). Il est ordonné au citoyen Desnoyers, officier des guides, de se rendre sur-le-champ à Boulaq; il se présentera chez le commandant de la marine, qui mettra à sa disposition une demi-galère armée. Il s'embarquera dessus, se rendra à Rahmanieh, se présentera chez le commandant de la place, montrera l'ordre ci-joint pour avoir une escorte, et arrivera en toute diligence à Alexandrie; il remettra en propres mains la lettre ci-jointe au général Ganteaume: c'est sa dépêche principale.

Il ne partira d'Alexandrie que lorsque le général Ganteaume l'expédiera; il retournera à Rahmanieh, il restera dans le fort jusqu'à ce qu'il reçoive de nouveaux ordres; un officier que je dois y envoyer lui portera les ordres, probablement du 2 au 5.

Il est nécessaire qu'il soit rendu à Rahmanieh le 2 à midi, au plus tard. BONAPARTE. Au Caire, le 26 thermidor an 7 (13 août 1799). Au général Desaix. Je vous envoie, citoyen général, un sabre d'un très-beau travail, sur lequel j'ai fait graver: Conquête de la Haute-Egypte, qui est due à vos bonnes dispositions et à votre constance dans les fatigues.

Voyez-y, je vous prie, une preuve de mon estime et de la bonne amitié que je vous ai vouée. BONAPARTE. Au Caire, le 26 thermidor an 7 (13 août 1799). Au général Veaux. Je suis très-peiné, citoyen général, d'apprendre que vos blessures vont mal: je vous engage à passer le plus tôt possible en France; je donne tous les ordres que vous désirez, pour vous en faciliter les moyens: j'écris au gouvernement conformément à vos désirs: vous avez été blessé au poste d'un brave qui veut redonner de l'élan à des troupes qu'il voit chanceler.

Vous ne devez pas douter que, dans toutes les circonstances, je ne prenne le plus vif intérêt à ce qui vous regarde. BONAPARTE. Au Caire, le 27 thermidor an 7 (14 août 1799). Au scheick El-Arichi Cadiashier, distingué par sa sagesse et sa justice. Nous vous faisons connaître que notre intention est que vous ne confiez la place de cadi à aucun Osmanli: vous ne confirmerez, dans les provinces, pour la place de cadi, que des Egyptiens. BONAPARTE. Au Caire, le 27 thermidor an 7 (14 août 1799). Au général Dugua.

Je vous prie, citoyen général, de faire arrêter tous les hommes de la caravane de Maroc qui seraient restés en arrière, et que les Maugrabins venant à Cosseir ne s'arrêtent qu'un jour, et filent, pour leur Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III Au Caire, le 25 thermidor an 7 (12 août 1799).

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