nuage.

nuage. -- Il allait vite, alors, murmura Aragorn, et non pas sous l'action du vent.   Il ne se passa rien d'autre cette nuit-là. Le lendemain matin se leva, encore plus brillant qu'auparavant. Mais 'air était de nouveau froid ; déjà, le vent retournait à l'est. Ils marchèrent encore pendant deux nuits, grimpant ans cesse, mais de plus en plus lentement à mesure que leur route serpentait au flanc des collines, et que les montagnes se dressaient toujours plus proches. Le matin du troisième jour, le Caradhras s'éleva devant eux, cime majestueuse, couronnée de neige argentée, mais aux côtés nus et abrupts, d'un rouge terne comme s'il était aché de sang. Le ciel avait un aspect noir, et le soleil était pâle. Le vent avait tourné à présent au nord-est. Gandalf huma 'air et regarda en arrière. -- L'hiver se fait plus profond derrière nous, dit-il doucement à Aragorn. Les sommets vers le nord sont plus lancs qu'ils n'étaient ; la neige descend bas sur leurs épaulements. Cette nuit, nous serons assez haut vers la orte de Rubicorne. Nous serons assez visibles pour des observateurs sur ce sentier étroit, et nous pourrions ien tomber dans quelque guet-apens ; mais il se peut que le temps soit notre ennemi le plus mortel. Que ensez-vous de votre itinéraire, à présent, Aragorn ? Frodon, entendant ces mots, comprit que Gandalf et Aragorn poursuivaient un débat depuis longtemps ntamé. Il écouta anxieusement. -- Je n'en pense aucun bien de bout en bout, vous le savez bien, Gandalf, répondit Aragorn. Et des périls onnus et inconnus croîtront au fur et à mesure de notre progression. Mais il nous faut continuer d'avancer, et il e servirait à rien de différer le passage des montagnes. Plus au sud, il n'y a pas de cols avant d'arriver à la rouée de Rohan. Je ne me fie pas à cette route depuis les nouvelles que vous nous avez données de Saroumane. ui sait de quel côté servent maintenant les maréchaux des Seigneurs des Chevaux ?