N'est-ce pas ce qui fait la souveraineté de la culture musicale : rien ne pénètre davantage au fond de l'âme que le rythme et l'harmonie, rien ne s'attache plus fortement à elle en apportant la beauté ?
Publié le 03/11/2013
Extrait du document

N'est-ce pas ce qui fait la souveraineté de la culture musicale : rien ne pénètre davantage au fond de l'âme que le rythme et l'harmonie, rien ne s'attache plus fortement à elle en apportant la beauté ? Elle la rend belle, si du moins elle a été correctement pratiquée ; car, dans le contraire, c'est l'inverse. D'un autre côté, celui qui l'a pratiquée comme il faut est tout particulièrement sensible à l'imperfection des ?uvres mal travaillées ou mal venues ; c'est à bon droit qu'il s'en détourne avec irritation pour accorder son approbation à celles qui sont belles ; y prenant plaisir et les accueillant en son âme, il s'en nourrit et devient homme accompli, c'est à bon droit qu'il dénonce la laideur et la prend en haine, tout jeune encore et avant même d'être capable de raisonner ; et lorsque la raison lui vient, celui qui a reçu une telle culture est tout disposé à lui accorder l'accueil empressé qu'on réserve à un parent proche. PLATON QUESTIONS : 1° Dégagez l'idée directrice et les étapes de l'argumentation de ce texte. 2° Expliquez : « Rien ne pénètre davantage au fond de l'âme que le rythme et l'harmonie « et « celui qui l'a pratiquée comme il faut est tout particulièrement sensible à l'imperfection des ?uvres mal travaillées «. 3° L'art rend-il l'homme meilleur ?
Liens utiles
- L'historien des idées Roger Paultre voit ainsi le passage de l'écriture préclassique à celle qui suit 1650 : «L'art de la rhétorique ; sa pratique et sa typologie aux subdivisions sans cesse augmentées, débordent largement la période qui nous occupe, et la culture antérieure à 1650 lui assigne une place qui va bien au-delà d'une simple technique littéraire : c'est parce que le monde est formé d'un réseau de ressemblances qu'il est possible de substituer à un mot un autre mot qui, par a
- Baudelaire définit ainsi son projet, dans sa préface au Spleen de Paris. « Quel est celui d'entre nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? C'est surtout de la fréquentation des villes énormes, c'est du croisement de leurs innombrables rapports que naît cet idéal obséd
- Grand oral du bac : Arts et Culture COMÉDIE MUSICALE
- Quelques conseils aux futurs candidats - Il est fortement recommandé d'avoir des connaissances de base sur la culture anglosaxonne (politique, système éducatif, histoire et géographie).
- Michel Strogoff Tout à coup, un cri le fit tressaillir, un cri qui le pénétra jusqu'au fond de l'âme, et ces deux mots furent pour ainsi dire jetés à son oreille: «Mon fils!